He Yafei a émis une forte protestation auprès de la partie française après |
2008-12-09 15:33 |
Le soir du 7 décembre 2008, le Vice-Ministre chinois des Affaires étrangères He Yafei a convoqué l'ambassadeur de France en Chine Hervé Ladsous et lui a fait des représentations fermes et solennelles sur la rencontre entre le Président français Nicolas Sarkozy et le Dalaïs Lama. Selon He Yafei, en dépit de la forte opposition du peuple chinois et des représentations fermes et solennelles renouvelées du gouvernement chinois, le Président Nicolas Sarkozy, a persisté à rencontrer le Dalaï Lama en sa double qualité de Président français et de Président en exercice de l'Union européenne, ce qui constitue une intervention grossière dans les affaires intérieures de la Chine, a porté gravement atteinte aux intérêts essentiels de la Chine, a blessé gravement les sentiments nationaux du peuple chinois et a saboté la base politique des relations sino-françaises et sino-européennes. Le gouvernement chinois s'y oppose fermement et exprime sa forte protestation. Le Président Sarkozy a mentionné publiquement cette fois ses soi-disants devoirs en tant que Président en exercice de l'Union européenne et le drapeau de l'Union européenne est apparu sur le lieu de la rencontre, ce qui constitue une imposition forcée de la partie française sur l'Union européenne et a créé un précédent néfaste. L'acte erroné susmentionné a porté atteinte à la confiance politique réciproque, la coopération globale et les perspertives excellentes difficilement acuqis depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France il y a 45 ans. C'est uniquement à la partie française d'assumer les conséquences graves de cette affaire. Nous demandons à la partie française de donner la priorité à l'intérêt général des relations sino-françaises et aux intérêts des deux peuples, de prêter réellement attention à la position ferme et solenelle et aux préoccupations raisonnables de la partie chinoise, d'être pleinement conscient des dégâts causés aux relations bilatérales et aux relations sino-européennes par la rencontre entre le Président Sarkozy et le Dalaï Lama et de corriger son erreur par des actions concrètes. Ces derniers temps, la partie chinoise a souligné, à plusieures reprises, l'importance de l'affaire à la partie française, lui a exigé un règlement approprié des questions liées au Tibet en faisant passer l'intérêt général des relations sino-françaises et sino-européennes avant toute autre considération afin de créer une atmosphère et des conditions nécessaires à un développement normal de ces relations. Cependant, il est regrettable que le dirigeant français a agi arbitrairement sur cette question majeure mettant en jeu les intérêts essentiels de la Chine, cela a porté gravement atteintes aux relations sino-françaises. La partie chinoise n'a pas voulu voir apparaître une telle situation. Nous sommes convaincus que les personnalités des différents milieux qui oeuvrent à l'amitié sino-française et sino-européenne n'ont pas voulu non plus apparaître une telle situation. La partie française doit assumer toutes les responsablités à cet égard. Je tiens à réitérer que la Chine attache toujours une grande importance aux relations sino-françaises. La partie chinoise appelle la partie française à prendre réellement en considération la position et les préoccupations de la Chine, à adopter une bonne attitude et à corriger son erreur par des actions concrètes, ce afin de garantir un développement sain et régulier des relations sino-françaises. |