Wang Yi rencontre le secrétaire d’État américain Antony Blinken |
2024-09-28 23:00 |
Le 27 septembre 2024, heure locale, Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et ministre chinois des Affaires étrangères, a rencontré, sur demande, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Wang Yi a souligné que, sous la direction stratégique des deux présidents, les relations entre la Chine et les États-Unis étaient revenues à Bali et se dirigeaient vers San Francisco. Ces progrès sont durement acquis et doivent être appréciés. La stabilisation des relations entre la Chine et les États-Unis sert les intérêts des deux peuples et répond aux attentes de la communauté internationale. Le maintien de cette dynamique dépend des efforts des deux parties. Les États-Unis ne devraient pas toujours aborder la Chine avec deux visages : D’une part, encercler et réprimer effrontément la Chine et, d’autre part, dialoguer et coopérer avec la Chine comme si de rien n’était. Puisque les États-Unis ont exprimé à plusieurs reprises qu’ils n’avaient pas l’intention d’entrer en conflit avec la Chine, ils doivent fondamentalement établir une perception rationnelle de la Chine et trouver le bon moyen de s’entendre avec elle. Les États-Unis doivent dialoguer avec respect, faire progresser la coopération dans un esprit de réciprocité et aborder les différends avec une grande prudence, plutôt que d’agir volontairement comme bon leur semble à partir d’une position de force ou d’utiliser des erreurs antérieures comme excuses pour commettre d’autres erreurs. Wang Yi a souligné que l’intensification des activités de Lai Ching-te et ses semblables en faveur de l’« indépendance de Taiwan » représentait le plus grand danger pour la situation de part et d’autre du détroit de Taiwan. L’« indépendance de Taiwan » et la paix entre les deux rives du détroit de Taiwan sont inconciliables. Si les États-Unis espèrent vraiment voir la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan, ils devraient respecter le principe d’une seule Chine, mettre en œuvre les trois communiqués conjoints Chine-États-Unis, cesser d’armer Taiwan, s’opposer publiquement à l’« indépendance de Taiwan » et soutenir la réunification pacifique de la Chine. Wang Yi a déclaré que la Chine était fermement opposée à la suppression par les États-Unis du commerce et de la technologie. La sécurité nationale ne doit pas être politisée et la « petite cour, haute clôture » ne doit pas devenir une « grande cour, rideau de fer ». La Chine n’acceptera jamais que les prédicateurs des droits de l’Homme la pointent du doigt, et encore moins qu’ils s’ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine sous le prétexte des droits de l’Homme. Les échanges entre les peuples des deux pays sont très importants et les États-Unis devraient éliminer les obstacles par des actions concrètes. Wang Yi a exposé la position ferme de la Chine sur la question de la mer de Chine méridionale. Il a souligné que la Chine restait déterminée à résoudre les différends par le dialogue et la consultation avec les pays directement concernés. Les États-Unis ne doivent pas semer le trouble en mer de Chine méridionale, ni saper les efforts des pays de la région pour y préserver la paix et la stabilité. En ce qui concerne la question de l’Ukraine, Wang Yi a déclaré que la position de la Chine était claire et transparente, en s’efforçant toujours de promouvoir les pourparlers de paix et en déployant des efforts en vue d’un règlement politique. Les États-Unis devraient cesser de dénigrer la Chine, d’en faire un bouc émissaire et d’imposer arbitrairement des sanctions à son encontre et cesser d’utiliser cette question pour créer des antagonismes et inciter à la confrontation entre les camps. Les deux parties sont convenues que la réunion avait été franche et substantielle et que les deux pays devaient trouver un moyen de coexistence pacifique durable. Les deux parties continueront à mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux chefs d’État à San Francisco, à s’engager dans le dialogue et la coopération, ainsi qu’à gérer correctement les différends afin d’œuvrer pour un développement stable, solide et durable des relations bilatérales. Les deux parties sont convenues de maintenir la communication sur les questions internationales et régionales brûlantes et d’organiser une nouvelle série de consultations sur les affaires de l’Asie-Pacifique en temps voulu. |