Le 16 février 2023, le ministre des Affaires étrangères Qin Gang a prononcé un discours par vidéo lors de l’inauguration du bureau préparatoire de la Cour internationale de conciliation.

Qin Gang a exprimé ses félicitations à l’arrivée de la nouvelle phase de l’établissement substantiel de la Cour internationale de conciliation, en indiquant que la Cour internationale de conciliation sera la première organisation juridique internationale intergouvernementale au monde spécialisée dans le règlement des différends internationaux par voie de conciliation. Il s’agit d’une pratique importante dans la mise en œuvre des principes de la Charte des Nations Unies pour le règlement pacifique des différends internationaux et un produit public mondial de l’État de droit pour la communauté internationale. Elle dépassera les limites de la justice et de l’arbitrage marquées par le résultat inévitable de la perte de l’un et de la victoire de l’autre et offrira une nouvelle option aux pays pour résoudre pacifiquement les différends internationaux.

Qin Gang a souligné l’importance de rassembler la sagesse et les efforts collectifs et d’accroître la confiance mutuelle pour construire conjointement une institution de médiation internationale faisant autorité, crédible, efficace et professionnelle. Qin Gang a avancé quatre propositions sur le futur travail préparatoire : Premièrement, nous devons nous conformer au principe du respect mutuel. Nous devons respecter la souveraineté, les intérêts fondamentaux et les préoccupations raisonnables de tous les pays, nous abstenir de toute coercition et pression, promouvoir le dialogue entre les parties sur un pied d’égalité, établir une confiance mutuelle, surmonter les différends et trouver des solutions par la consultation. Deuxièmement, nous devons faire jouer la synergie des consultations et de la construction conjointes. Nous devons être ouverts au monde, ouverts à tous les pays, procéder de manière consultative, chercher un terrain d’entente tout en réservant les différences, et travailler ensemble à la construction. Troisièmement, nous devons s’en tenir à l’esprit d’ouverture et de tolérance. Nous devons être inclusifs et intégrer pleinement les forces de toutes les grandes civilisations et de tous les systèmes juridiques afin de créer un exemple d’appréciation mutuelle des civilisations et de contribuer davantage à la cause de la paix. Quatrièmement, nous devons atteindre l’objectif d’un développement équilibré. Nous devons parvenir à un équilibre géographique et entre les sexes, renforcer la participation des pays en développement, former des médiateurs issus de ces pays et promouvoir le développement des mécanismes internationaux de règlement des différends dans une direction plus équitable et plus inclusive.

La cérémonie d’inauguration a eu lieu le même jour à Hong Kong, en Chine. John Lee Ka-chiu, chef de l’exécutif de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong a prononcé un discours par vidéo. Les représentants de l’Indonésie, du Pakistan, du Laos, du Cambodge, de la Serbie, de la Biélorussie, du Soudan, de l’Algérie, de Djibouti et d’autres signataires de la Déclaration commune sur la création de la Cour internationale de conciliation, et les représentants du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao du Conseil d’État, du Bureau de liaison du gouvernement populaire central à Hong Kong, du Bureau de commission du ministère des Affaires étrangères à Hong Kong, du département de la Justice de la RAS de Hong Kong, du Conseil législatif de la RAS de Hong Kong et du milieu juridique ont assisté à la cérémonie en ligne ou hors ligne.