Page d'accueil > Informations récentes
Wang Yi : le renforcement de la gouvernance mondiale des droits de l’homme doit respecter les « quatre persévérances »
2022-08-15 22:05

Le 15 août 2022, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré par vidéo les ambassadeurs des pays en développement d’Asie et d’Afrique à Genève lors de leur visite en Chine. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les questions relatives aux droits de l’homme, et Wang Yi a proposé quatre propositions visant à renforcer la gouvernance mondiale des droits de l’homme et à améliorer le travail des institutions multilatérales des droits de l’homme.

Premièrement, il est nécessaire de maintenir le respect mutuel et de s’opposer à l’imposition. Les sujets relatifs aux droits de l’homme reposent sur des conditions historiques, concrètes et réelles. Tous les pays ont des conditions nationales, des histoires et des cultures différentes, et ils doivent explorer la voie du développement en matière de droits de l’homme qui répond aux besoins de la population en tenant compte de leurs réalités nationales. Les pays en mesure de le faire peuvent aider, avec le consentement des pays concernés, les pays en développement à renforcer leurs capacités en matière de droits de l’homme, mais ils ne peuvent imposer leur volonté et leurs normes aux autres pays.

Deuxièmement, il est important d’insister sur une progression systématique et de s’opposer à la négligence de toute catégorie de droits de l’homme. La connotation des droits de l’homme est complète et riche. Il faut protéger les droits civils et politiques, ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels, tant sur le plan individuel que collectif. Pour les pays en développement, notamment les pays les moins avancés, le droit à la survie et au développement est le besoin le plus urgent de la population. Les institutions multilatérales des droits de l’homme doivent prêter attention aux demandes légitimes des pays, en particulier celles des pays en développement, et améliorer davantage leur attention et leur investissement dans les droits économiques, sociaux et culturels et le droit au développement.

Troisièmement, il est indispensable de maintenir l’ouverture et l’inclusion et de s’opposer à toute ingérence dans les affaires intérieures. Certains pays qui prétendent la soi-disant « primauté des droits de l’homme sur la souveraineté » tentent en fait de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays ; certains pays qui pratiquent la soi-disant « diplomatie des valeurs » obligent en fait les pays à prendre parti sous prétexte de droits de l’homme ; certains pays qui imposent la soi-disant « transformation démocratique » entraînent des troubles, des conflits et des catastrophes humanitaires. Il faut tirer sérieusement les leçons de l’histoire et résister ensemble à ces actes. Les institutions multilatérales des droits de l’homme doivent adhérer aux principes de non-sélectivité et de non-politisation, pour devenir une plateforme d’échanges et de coopération constructifs entre toutes les parties, au lieu d’un champ de bataille pour la confrontation politique.

Quatrièmement, il est essentiel de défendre l’équité et la justice et de s’opposer à l’application de deux poids deux mesures. La situation des droits de l’homme dans un pays dépend en fin de compte du bonheur et de la satisfaction de sa population. Certains pays occidentaux tiennent à être des « juges » des droits de l’homme, en braquant leurs projecteurs sur les autres mais pas sur eux-mêmes, en dictant la situation des droits de l’homme dans les pays en développement et en fermant les yeux sur les manquements aux droits de l’homme de leurs propres pays et alliés. Nous devons refuser conjointement ce double standard et résister à ces pratiques de l’aveuglement sélectif.

[ Envoyer ce lien à un ami ]
  [ Imprimer ]