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Ne laissons pas flétrir les fleurs des échanges académiques entre le monde et la Chine
2020-10-22 23:17

Les échanges et l'inspiration mutuelle font l'épanouissement et l'enrichissement des civilisations. L'histoire plurimillénaire du développement scientifique et technologique de l'humanité nous enseigne que les progrès technologiques et sociaux des différents pays sont en grande partie grâce à l'apprentissage et à l'inspiration mutuels. Dans l'histoire, les inventions et les technologies chinoises, comme la poudre à canon, la médecine chinoise, l'imprimerie, l'astronomie et la cartographie ont été introduites en Occident à travers la Route de la Soie, et l'astronomie, la mathématique, la science de la Terre et la physique de l'Occident ont été transmises en Chine, ce qui a considérablement accéléré le développement socio-économique des deux côtés. Ces dernières années, les échanges académiques entre les États deviennent encore plus intenses. Prenons l'exemple de la coopération agricole entre la Chine et la Belgique. En 1999, des chercheurs belges ont introduit le modèle de prévision épidémiologique du Mildiou de la pomme de terre qu'ils ont créé dans l'Ouest et le Centre de la Chine, permettant de contrôler efficacement l'épidémie de Mildiou qui sévissait dans la région. Les chercheurs chinois ont ensuite procédé à une digitalisation du modèle pour développer un système numérique d'alerte du Mildiou de la pomme de terre. Ce système a été réintroduit en Belgique et plus encore,répandu en Inde, au Népal et dans d'autres pays du monde. Aujourd'hui, ce programme de coopération technologique se poursuit toujours et a donné des résultats socio-économiques tangibles. Tel est un bel exemple des échanges académiques et technologiques entre la Chine et la Belgique.

Pourtant, sous le courant principal, un contre-courant se fait sentir. Récemment, par préjugé idéologique, quelques politiciens, think tanks et journalistes de certains pays accusent gratuitement les étudiants et les chercheurs chinois d'être « espions » et « menaces », cherchant à empêcher les échanges académiques entre la Chine et l'étranger. Cette pratique qui abuse de la notion de la sécurité nationale et politise les échanges académiques normaux avec la Chine est en opposition au bon sens scientifique et à la raison, et va à contre-courant de l'Histoire. Comme l'a fait remarquer un article publié le 15 octobre sur le site du forum belge Science Business, intitulé Universities wrestle with question of how open to be with China, « les relations académiques avec la Chine sont de plus en plus politisées » et « le blocage politique contre la Chine risque de nuire à la liberté et au choix des universitaires ».

Depuis des décennies, la Chine a toujours développé activement les échanges académiques internationaux dans un esprit d'ouverture et de coopération. En 2019, près de 400 mille étrangers venus de 202 pays et régions du monde faisaient leurs études dans les universités, les instituts de recherches et d'autres établissements d'enseignement en Chine, soit près du double du nombre d'il y a 10 ans ; Les multiples programmes de coopération et de partenariat internationaux de recherches ont fourni des soutiens fort utiles aux chercheurs chinois et étrangers dans leurs échanges et coopérations ; L'American Center, le British Council, l'Institut Cervantes, l'Institut Goethe et d'autres établissements de promotion linguistique et culturelle des pays d'Europe et d'Amérique ont successivement ouvert des antennes dans les grandes villes chinoises ; Sans oublier les diverses activités d'échanges culturels et intellectuels organisés avec dynamisme entre Chine et les pays étrangers.

Que ce soit les étudiants chinois à l'étranger ou les chercheurs et établissements chinois participant aux programmes de coopération internationale, ils ont tous suivi les procédures pertinentes et légales, et les établissements d'accueil étrangers examinent aussi leur identité et leur parcours ; Les Instituts Confucius sont créés sur candidature volontaire des universités étrangères et en coopération entre les écoles chinoises et étrangères, conformément aux principes de « respect mutuel, de dialogue amical, d'égalité et de bénéfice mutuel », et ils sont gérés en toute transparence et dans le strict cadre des législations locales. Ce sont tous des échanges culturels et académiques normaux qui favorisent l'inspiration mutuelle et les progrès des différents pays.

Nous sommes d'avis que les échanges normaux d'État à État correspondent aux intérêts de tous et doivent reposer sur le respect réciproque, l'égalité et la confiance mutuelle. Nous souhaitons que les parties concernées puissent adhérer au principe de la coopération gagnant-gagnant, apprécier de manière objective et juste la coopération avec la Chine et agir davantage en faveur des échanges interculturels et des progrès de la société. (par le porte-parole de l'Ambassade de Chine en Belgique)

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