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Déclaration du porte-parole de l'Ambassade de Chine en Belgique au sujet des informations infondées rapportées par un média belge sur le Xinjiang
2020-07-31 23:38

Nous avons pris note d’un reportage publié par Le Soir le 29 juillet parlant de « stérilisations forcées », de « travail forcé » à l’encontre des Ouïghours et d’autres désinformations sur le Xinjiang. Pour que le public belge ne soit pas induit en erreur, l’Ambassade de Chine tient à clarifier la réalité.

Le reportage prétend que les centres d’enseignement et de formation professionnels au Xinjiang sont des « camps d’internement », dans lesquels « un million de Ouïghours sont détenus ». Cette rumeur monstrueuse est en fait fabriquée de toute pièce et propagée par Chinese Human Rights Defenders, une organisation non gouvernementale financée par l’administration américaine qui, avec rien de plus que des interviews de seulement huit Ouïghours et une vague estimation, a tiré la conclusion que « parmi les 20 millions d’habitants du Xinjiang, 10% sont détenus dans des camps de rééducation ». Cette grossière façon de fabrication de mensonges est une absurdité totale. La réalité, c’est que les centres d’enseignement et de formation professionnels mis en place au Xinjiang en vertu de la loi sont une tentative positive et une mesure préventive utile de lutte antiterroriste et de déradicalisation. Ces centres ont vocation à éradiquer l’extrémisme et prévenir l’escalade des actes terroristes violents. Ils observent strictement les principes fondamentaux du respect et de la protection des droits de l’homme inscrits dans la Constitution et la loi chinoises et garantissent pleinement la dignité personnelle des stagiaires. Les insultes et les mauvais traitements contre les stagiaires sont strictement interdits. Tous les stagiaires bénéficient de la liberté individuelle. Les coutumes de tous les groupes ethniques ainsi que la liberté de croyance religieuse sont pleinement respectées et protégées. Les stagiaires croyants sont libres de décider de participer ou non aux activités religieuses légales quand ils rentrent chez eux lors de leurs congés. En décembre 2019, les stagiaires ont tous terminé leur formation, et avec l’aide du gouvernement, ils ont trouvé des emplois et leurs conditions de vie se sont beaucoup améliorées.

Le reportage a cité un rapport du « chercheur » allemand Adrian Zenz et parlé de « stérilisations forcées des femmes ouïghoures » et d’actes d’« assimiler et d’endoctriner les enfants ouïghours ». C’est une ânerie totale. Comme l’a révélé le site d’information indépendant américain The Grayzone, le soi-disant spécialiste du Xinjiang Adrian Zenz est en fait membre d’une organisation d’extrême droite soutenue par l’administration américaine et membre principal d’un groupe de recherche mis en place et manipulé par les services de renseignement américains sur les centres d’enseignement et de formation professionnels au Xinjiang. Ses discours mensongers et calomnieux contre la Chine se sont déjà fracassés sur la réalité des faits. En réalité, depuis de longues années, la politique démographique chinoise penche en faveur des minorités ethniques dont les Ouïghours. De 1978 à 2018, la population ouïghoure du Xinjiang est passée de 5,55 millions à 11,68 millions d’habitants, représentant environ 46,8% de la population totale de la région. Combien de pays dans le monde ont vu leur population des minorités ethniques doubler en 40 ans ? Quant aux calomnies d’Adrian Zenz sur l’éducation de base au Xinjiang, c’est un mensonge abject inventé au nom des droits des enfants. Le Xinjiang s’étend sur un territoire vaste, les villages et les communes sont éloignés entre eux, ce qui complique beaucoup l’accès des enfants aux écoles. Pour résoudre ces problèmes, le gouvernement de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang a déployé de grands efforts dans l’éducation de base. Selon les statistiques de fin 2019, le Xinjiang compte 12 757 établissements d’éducation de base, avec 5,89 millions d’élèves et 484 000 enseignants. Le taux brut de scolarisation préscolaire atteint 95,95%, et celui des enfants en âge d’école primaire atteint 99,9%. Le Xinjiang a quasiment réalisé la couverture totale de l’éducation obligatoire de 9 ans. Le gouvernement du Xinjiang s’efforce d’assurer que chaque enfant ait un accès équitable à une éducation de qualité. Ces efforts sont appréciés largement par les parents d’élèves de toutes les ethnies.

Le reportage accuse le Xinjiang d’organiser « le travail forcé ». Cette rumeur provient d’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), une organisation subventionnée depuis de longues années par l’administration américaine et les fabricants d’armes américains. Cet institut répand partout des diffamations diabolisant la Chine, au service de ses sponsors. Surtout, il n’a cessé de fabriquer des allégations fallacieuses sur le Xinjiang pour le compte des forces antichinoises aux États-Unis. Sa position extrêmement partiale le prive de toute crédibilité intellectuelle et a attiré de nombreuses critiques en Australie. En mars dernier, l’ASPI a concocté un prétendu rapport intitulé « Uyghurs for sale » avec des histoires montées de toute pièce, décrivant calomnieusement l’initiative volontaire des habitants démunis du sud du Xinjiang qui vont à l’est du pays pour trouver des emplois et avoir de meilleurs revenus comme du « travail forcé ». Le Congrès et le Département d’État américains ont ensuite relayé ces mensonges et rédigé des prétendus « rapports », dans le but de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, de perturber la stabilité et le développement du Xinjiang, de bloquer les entreprises chinoises et d’entraver les activités des multinationales installées en Chine, afin de freiner le développement de la Chine. Sous prétexte des droits de l’homme, ils cherchent effrontément à priver les habitants démunis du Xinjiang de leur droit à l’emploi et à une meilleure vie. Quelle malveillance.

Ces dernières années, des Ouïghours installés en outre-mer, sous la tromperie ou la menace du soi-disant « Congrès mondial des Ouïghours », du soi-disant « Mouvement islamique du turkestan oriental » ou d’autres éléments des « trois fléaux » ( terrorisme, séparatisme et extrémisme ), ont publié sur les réseaux sociaux des « avis de recherche », faisant savoir qu’ils n’ont pas de nouvelles de leurs proches ou amis au Xinjiang. Ce n’est pas la première fois que l’on voit ce genre d’informations. Des enquêtes et des visites sur place ont déjà permis de révéler que les personnes prétendument « disparues » mènent en réalité une vie normale et tranquille au Xinjiang. Dans l’ère informatique, il est quasiment impossible de « se perdre de contact ». L’Ambassade de Chine en Belgique a la responsabilité de protéger les droits et intérêts légitimes des ressortissants chinois dans les limites du droit international et des lois locales. Si l’individu concerné évoqué par le reportage de Le Soir est toujours citoyen chinois et subit effectivement des escroqueries ou des menaces, l’Ambassade peut lui fournir de l’assistance consulaire en vertu du droit.

Durant les 20 années précédant l’application des mesures préventives antiterroristes et de déradicalisation au Xinjiang, la région avait connu des milliers d’attentats terroristes qui avaient fait des centaines de victimes, des milliers de blessés, avec des pertes économiques inestimables. Tandis qu’aujourd’hui, le Xinjiang n’a pas connu d’attentat depuis plus de 40 mois, l’économie locale se développe bien, la société est stable et la population y vit en paix. Pourtant, il y a des gens qui ne veulent pas voir cela. Ils brandissent les droits de l’homme et la religion et fabriquent sans cesse des mensonges absurdes à l’extrême, dans le dessein de déstabiliser le Xinjiang et de bloquer la Chine. Nous exhortons les médias et les journalistes belges concernés à respecter les faits, à rejeter les préjugés et à agir plutôt en faveur de la compréhension mutuelle et du bien-être des Chinois et des Belges.

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