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Déclaration du porte-parole de l'Ambassade de Chine en Belgique
2019-09-30 21:45

L'Ambassade de Chine en Belgique a pris note du reportage publié dans La Libre Belgique le 30 septembre qui concerne les citoyens ouïghours de Xinjiang. Cet article, avec des préjugés préalables sur la Chine et à l'encontre de la réalité, a monté de toute pièce la situation des populations ouïghoures du Xinjiang. La partie chinoise y exprime ses vives mécontentements et ses fermes oppositions. La Libre Belgique a publié, à plusieurs reprises, de fausses nouvelles non vérifiées et pleines de préjugés, ce qui est contraire aux qualités professionnelles fondamentales de la presse.

Premièrement, le contenu de l'article prétendant que « la surveillance est constamment maintenue sur la famille et des policiers se sont installés dans l'appartement voisin » est très absurde, l'auteur a même fabriqué un mensonge ridicule « qu'une doctorante allemande a réussi à entrer dans l'immeuble pendant que le garde discutait en fumant une cigarette et elle a discuté pendant deux heures avec Wureyetiguli Abula dans son appartement d'Urumqi. » En fait, le gouvernement local n'a jamais pris des mesures pour empêché les gens de la visiter, et il n'y a personne dans l'appartement voisin pour la surveiller jour et nuit. La véracité de « la rencontre secrète et la conversation pendant deux heures entre la doctorante allemande et Wureyetiguli Abula » est douteuse.

Deuxièmement, le contenu de l'article prétendant que « Wureyetiguli Abula est malade, apeurée et désespérée » est purement sans fondement, Madame Abula et ses enfants sont actuellement en bonne santé, mènent une vie paisible et en toute liberté de mouvement. En tenant compte des situations particulières que son mari séjourne à l'étranger et qu'il ne revient pas, la communauté de son quartier accorde beaucoup de soins à la vie de sa famille, l'aident à résoudre les problèmes d'entrée à l'école de ses enfants et à appliquer l'assurance de la sécurité sociale, distribuent chaque jour du lait nutritif à la famille et leur offrent des cadeaux et produits de nécessité durant les fêtes. Tous ses enfants font leurs études dans les écoles financées par des fonds publics, sa fille aînées a de bons résultats scolaires, il n'existe point la situation prétendue dans cet article « qu'elle vit sous une très grosse pression psychologique. »

Troisièmement, l'entretien d'une doctorante allemande publié le même jour dans La Libre Belgique déforment gravement les faits. La citation prétendue « qu'elle a été contrôlée, suivie, filmée, interrogée en Chine » est complètement inventée à partir de rien, les allégations prétendant que « les autorités organisent des campagnes de propagande pour cacher les vérités, et les populations ont peur de parler » sont sans aucun fondement.

Quatrièmement, il est à noter qu'Ablimit Tursun, avant de venir en Belgique, n'a jamais subi de prétendue « persécution politique ». Actuellement, la séparation entre lui et sa famille est causée par lui-même, le gouvernement local de Xinjiang et le comité de son quartier l'a informé à plusieurs reprises qu'il pourra revenir en Chine à tout moment pour la réunion familiale.

Cinquièmement, la partie chinoise souligne encore une fois que les affaires du Xinjiang relèvent des affaires intérieures de la Chine et qu'elles touchent à la souveraineté, la sécurité et l'intégrité territoriale de la Chine. Wureyetiguli Abula et leurs quatre enfants sont tous des citoyens chinois et protégés par la loi de la Chine. Sur les questions liées au Xinjiang, le gouvernement et le peuple chinois sont les mieux placés pour avoir voix au chapitre. Aucun pays et aucune force extérieure n'ont le droit d'y intervenir. Confrontée à de graves menaces de terrorisme et d'extrémisme, la région autonome ouïghoure du Xinjiang a pris une série de mesures de lutte antiterroriste et de déradicalisation conformément à la loi, dont notamment la création de centres de formation et d'enseignement professionnels. Ces mesures ont permis de redresser la situation sécuritaire au Xinjiang. Depuis a peu près trois ans, pas un seul incident terroriste violent n'a eu lieu au Xinjiang. Le Xinjiang jouit maintenant d'une stabilité sociale et de l'unité des habitants de tous les groupes ethniques. Les habitants du Xinjiang mènent une vie heureuse avec un sentiment nettement plus fort d'épanouissement et de sécurité. Ils apportent tout leur soutien du fond du cœur aux mesures politiques du gouvernement. La partie chinoise a également invité, en plusieurs groupes, des diplomates y compris des diplomates belges, des journalistes, des experts et des universitaires venant de plusieurs pays à visiter le Xinjiang et à y voir de leurs propres yeux la situation réelle. Tous ont dit que le Xinjiang qu'ils avaient vu était complètement différent de ce qui avait été décrit par des médias occidentaux.

L'Ambassade de Chine en Belgique exhorte les médias et les journalistes concernés à respecter les faits, à rejeter les préjugés, à faire des reportages sur la Chine dans une position juste et objective, à cesser de politiser les questions de droits de l'homme et de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine à travers les questions liées au Xinjiang, et à construire un pont solide pour la population belge pour mieux comprendre une vraie Chine. La diabolisation de la Chine est impopulaire. La Chine et la Belgique ainsi que les deux peuples ont tous le souhait d'approfondir sans cesse l'amitié sino-belge, les échanges et la coopération amicale dans les différents domaines. Nous espérons que les médias concernés pourront se conformer à l'aspiration commune des peuples chinois et belge et faire des reportages objectifs et conformes à la réalité, au lieu de désinformer la population belge par de faux rapportages non vérifiés.

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