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Il n'y a qu'une seule vérité
2013-01-15 17:15

-Par M. Fang Guoqing, Attaché de presse de l'Ambassade de la République populaire de Chine au Royaume de Belgique

Quelle que soit l’explication donnée par l’article publié le 8 novembre dans L’Echo, il n’existe qu’une seule vérité : les îles Diaoyu Dao appartiennent à la Chine.

Premièrement, selon les études du célèbre historien japonais Kiyoshi Inoue, avant la Réforme de Meïji en 1868, à l’exception des documents chinois, on ne pouvait trouver, que ce soit au Japon ou à Ryukyu, aucun document indépendant sur les Diaoyu Dao. Lors de la signature du Traité de Shimonoseki, les Diaoyu Dao, étant sous la juridiction de Taiwan, avaient été cédées au Japon ensemble avec Taiwan et tous ses îlots affiliés. Après son occupation de Taiwan, le Japon a placé les Diaoyu Dao sous la juridiction du département d’Okinawa. Il s’agit d’une décision unilatérale du Japon sur sa division administrative, et cela ne peut pas prouver que les Diaoyu Dao n’appartenaient pas à Taiwan avant son rattachement au Japon.

Deuxièmement, lors du dernier débat général à l’Assemblée générale des Nations Unies, le Premier Ministre japonais de l’époque Yoshihiko Noda a présenté sa position sur les Diaoyu Dao. De son côté, le Ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a indiqué à l’Assemblée générale de l’ONU que les Diaoyu Dao et ses îlots affiliés font partie du territoire de la Chine depuis l’antiquité. La Chine dispose des fondements historiques et juridiques irréfutables à cet égard. Le soi-disant «achat» des Diaoyu Dao est un acte unilatéral du gouvernement japonais qui viole gravement la souveraineté de la Chine et défie gravement l’ordre international d’après-guerre et les buts et principes de la Charte des Nations Unies.

Troisièmement, un pays vaincu de la Seconde Guerre Mondiale a usurpé ouvertement et illégalement le territoire d’un pays vainqueur, ce qui a provoqué une grande indignation du peuple chinois, et le peuple chinois a tout à fait le droit de protester dans ce cadre. Il est à souligner que la Chine est un Etat de droit et que le gouvernement chinois applique toujours avec sérieux la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et les lois chinoises, en vue de protéger la sécurité des missions diplomatiques des pays étrangers en Chine ainsi que celle de leur personnel. Il faut signaler que le 27 septembre dernier, l’Ambassade de Chine au Japon a reçu une enveloppe qui contenait une balle du fusil, et que le 17 septembre dernier, des suspects japonais ont lancé deux grenades à fumée contre le Consulat général de Chine à Fukuoka.

Quatrièmement, dans les années 1970, la Chine et le Japon ont signé, à l’issue des négociations, la Déclaration conjointe sino-japonaise et le Traité de paix et d'amitié sino-japonais, ce qui a permis de réaliser la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays et de jeter une base politique pour les relations sino-japonaises. Les dirigeants des deux pays, en tenant compte de l’intérêt général des relations sino-japonaises, ont décidé de mettre de côté la question des Diaoyu Dao pour attendre une solution ultérieure. Les difficultés actuelles dans les relations sino-japonaises sont causées par le non-respect de la partie japonaise des ententes et consensus obtenus par les dirigeants de l’ancienne génération des deux pays sur la question des Diaoyu Dao, ce qui a porté une grave atteinte à la base politique des relations sino-japonaises et les a conduites vers une orientation très dangeureuse.

Lors du XVIIIe Congrès national du Parti communiste chinois, le Secrétaire général Hu Jintao a indiqué que la Chine poursuivra inébranlablement la voie du développement pacifique et la politique extérieure d’indépendance et de paix. Nous poursuivrons le principe de bon voisinage et de partenariat pour consolider les relations d’amitié et approfondir la coopération mutuellement avantageuse, afin que notre propre développement puisse mieux profiter aux pays voisins.

Il faut signaler que l’« achat » illégal des Diaoyu Dao par le Japon a ruiné totalement le consensus obtenu par les deux parties, et modifié le statu quo de la question des Diaoyu Dao. On ne peut revenir en arrière sur la situation des Diaoyu Dao. Le gouvernement japonais doit avoir une vision claire sur la situation, procéder à un examen de conscience et arrêter toute action visant à compromettre la souveraineté territoriale de la Chine, pour que les relations sino-japonaises puissent retourner sur une voie saine et correcte, et rejoindre l’orientation de la paix et de l’amitié.

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