Q : Ces derniers temps, Le Soir et d’autres médias belges ont publié des reportages sur la Chine, prétendant de manière diffamatoire que « des hackers chinois ont volé des données sensibles à la Sûreté de l’État ». Le rapport annuel de la VSSE a également fait mention de la Chine. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

R : Nous avons pris note de ces remarques. Les médias belges concernés et la VSSE, sans aucune preuve à l’appui, ont fait des critiques irresponsables contre la Chine et diffusé de fausses informations sur de soi-disant « hackers chinois » et la prétendue « menace de la Chine ». Il s’agit d’un acte dénué de tout sérieux et totalement irresponsable. Les remarques en question, pleines de conjectures subjectives et de préjugés idéologiques, ont diffamé et dénigré de manière venimeuse la Chine. Nous y exprimons nos vifs mécontentements et notre ferme opposition.

La Chine s’oppose fermement aux cyberattaques sous toutes leurs formes et les combat en vertu de la loi. Nous ne soutenons pas, et encore moins tolérons les attaques de hackers. La Chine et la Belgique sont toutes deux confrontées aux menaces liées à la cybersécurité et aux fausses informations. Elles en sont l’une comme l’autre victimes, et non auteurs, et doivent en toute évidence renforcer la communication pour y répondre ensemble. La Chine a lancé l’Initiative mondiale pour la Sécurité des données, et entend travailler avec la Belgique et les autres pays, sur la base du respect mutuel, de l’égalité et du bénéfice mutuel, pour répondre ensemble aux menaces pour la cybersécurité. Nous nous opposons aussi fermement à la diffusion sans fondement de fausses informations et aux paroles et actes basés sur le clivage idéologique et abusant de la notion de la sécurité nationale. Nous exhortons les médias et l’institution concernés à arrêter leurs manipulations politiques anti-chinoises, à regarder la Chine et le développement des relations sino-belges de manière objective, à agir davantage en faveur de la compréhension mutuelle et de la coopération entre la Chine et la Belgique, et à œuvrer davantage en vue de renforcer la confiance mutuelle, de dissiper les doutes et de répondre efficacement au défi de la cybersécurité et des fausses informations.