Q : Récemment, certain journal belge a publié un article prétendant que le gouvernement chinois tentait d’annihiler la culture ouïghoure. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

R : Nous avons pris note de la publication par le journal belge francophone Le Soir d’un article calomniant la Chine sur la question du soi-disant « génocide culturel », qui trompe et induit gravement le public en erreur. Nous y exprimons notre vif mécontentement et notre sévère condamnation.

La question du soi-disant « génocide culturel » est un mensonge pur et simple. La Chine attache une grande importance à l’héritage et à la protection de la culture traditionnelle exceptionnelle de tous les groupes ethniques du Xinjiang, et plus de dix langues et écritures minoritaires, dont l’ouïghour, sont largement utilisées dans les domaines de la justice, de l’administration, de l’éducation, de la presse et de la publication, de la radio et de la télévision, de la littérature et de l’art, ainsi que des affaires sociales et publiques, et des cours sur les langues et écritures minoritaires ont été introduits dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire. Tous les groupes ethniques du Xinjiang possèdent des projets représentatifs du patrimoine culturel immatériel inscrits sur les listes nationales et régionales du patrimoine culturel immatériel, et il existe 133 unités de protection du patrimoine culturel clé national, le patrimoine culturel étant protégé de manière efficace. Les conditions des sites d’activités religieuses continuent de s’améliorer et le gouvernement alloue également des fonds spéciaux pour la réparation des sites d’activités religieuses répertoriés en tant qu’unités de protection du patrimoine national et du Xinjiang.

À l’heure actuelle, le Xinjiang jouit de la stabilité sociale, du développement économique, de l’unité ethnique, de l’harmonie religieuse, de la prospérité culturelle et d’une population qui vit et travaille dans la paix et le bonheur. Ces dernières années, quelque 2000 fonctionnaires, personnalités religieuses et journalistes de plus de 100 pays et organisations internationales ont visité le Xinjiang et ont hautement apprécié sa stabilité sociale et son développement prospère. Cependant, certains médias occidentaux ont fermé les yeux sur des faits élémentaires, refusé d’accepter la réalité et insisté à salir et à discréditer la Chine, ce qui est purement motivé par des arrière-pensées. Les mensonges ne peuvent cacher la vérité, et la manipulation des questions liées au Xinjiang pour dénigrer la Chine est impopulaire et n’aboutira pas. Nous exhortons au certain média belge de faire preuve d’objectivité et de clarté quant à la réalité des faits, de respecter l’éthique professionnelle des médias et de s’abstenir de diffuser de manière répétée de fausses informations et de servir de « porte-voix » pour les mensonges et les rumeurs concernant le Xinjiang.