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Commentaire : la partie américaine doit assumer les conséquences d'avoir mis en péril la paix et la stabilité du détroit de Taïwan
2022-08-05 17:00

Le 2 août, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi s'est rendue à Taïwan, malgré la forte opposition et de vives protestations de la partie chinoise. Cette intensification des échanges officiels entre les États-Unis et Taïwan constitue une provocation politique majeure. La question de Taïwan concerne les intérêts fondamentaux de la Chine. La "Déclaration du Caire" en 1943 et la "Proclamation de Potsdam" en 1945 ont clairement énoncé que la communauté internationale n'avait aucun différend quant à la souveraineté territoriale de la Chine sur Taïwan. Les trois communiqués conjoints sino-américains stipulent clairement que les États-Unis reconnaissent qu'il n'y a qu'une seule Chine dans le monde, que Taïwan fait partie de la Chine et que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal de la Chine. Les deux rives du détroit de Taïwan appartiennent sans équivoque à une seule Chine. C'est sur ce principe que 181 pays ont établi des relations diplomatiques avec la Chine.

Depuis que l'administration américaine actuelle a pris ses fonctions, elle s'est engagée à plusieurs reprises dans l'adhésion à la politique d'une seule Chine et de ne pas soutenir l'indépendance de Taïwan. Pelosi, le troisième plus haut fonctionnaire du gouvernement américain, comprend également clairement ce point. Le fait de franchir finalement la ligne rouge montre qu’elle a été emportée par des intérêts politiques égoïstes, et a complètement ignoré l'énorme impact que ce comportement risqué et provocateur pourrait donner aux relations bilatérales, à la sécurité régionale et aux États-Unis eux-mêmes.

Pelosi s'est rendue à Taïwan, non pas parce qu'elle se soucie d'elle. Sa visite est en effet motivée par des objectifs politiques. D'une part, à l'approche des élections de mi-mandat, Pelosi tente d'ajouter des points au Parti démocrate en défiant les intérêts de la Chine. D'autre part, elle souhaite marquer sa carrière politique personnelle à travers cette visite controversée.

Les habitants de Taïwan, devenus les grandes victimes de cette manœuvre politique égoïste, critiquent sur internet le fait que Pelosi joue avec le feu sur la terre de Taïwan, au prix de 23 millions de Taïwanais. Le "New York Times" a qualifié la visite de Pelosi d'"extrêmement imprudente, dangereuse et irresponsable". Le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong a souligné, pendant sa rencontre avec Pelosi le premier août, l'importance d'une relation sino-américaine stable pour la paix et la sécurité régionales.

Actuellement, l'inflation a "explosé" aux États-Unis et les dirigeants américains ont une fois de plus exprimé récemment leur désir de coopérer avec la Chine dans les domaines où leurs intérêts sont étroitement liés. Mais comment cette coopération pourrait-elle se dérouler, alors que la visite de Pelosi remet en question les intérêts fondamentaux de la Chine ? D'ailleurs, le comportement imprudent de Pelosi a encore aggravé la situation dans le détroit de Taïwan, affectant la paix et la stabilité de la région Asie-Pacifique. Le monde est de nouveau témoin des États-Unis qui sacrifient les autres pour leur propre égoïsme.

Nancy Pelosi, cherchant à marquer des points en défiant les intérêts fondamentaux de la Chine, finira par se rendre compte que cette visite entachera sa carrière politique. Sa visite ne changera pas le fait historique et juridique que Taïwan appartient à la Chine, ni ne pourra arrêter la tendance historique de la réunification complète de la Chine. La détermination de plus de 1,4 milliard de Chinois à sauvegarder la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale est inébranlable. Toute force ou quiconque voulant jouer avec le feu sur la question de Taïwan s'immolera par le feu !


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