Conférence de presse du 4 mars 2025 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian |
2025-03-04 20:35 |
CCTV : Le 2 mars, le Tadjikistan a organisé des élections pour la chambre basse du Parlement. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : La Chine félicite le Tadjikistan pour le succès des élections de la chambre basse du parlement. À l’invitation de la Commission centrale des élections et des référendums du Tadjikistan, la Chine a envoyé un groupe au Tadjikistan pour observer les élections. La Chine estime que les élections sont démocratiques, ouvertes et transparentes, et qu’elles démontrent l’ouverture politique et l’inclusion du pays. La Chine s’en félicite vivement et souhaite sincèrement au peuple tadjik de nouvelles et plus grandes réalisations en matière de développement national sous la direction du président Emomali Rahmon. En tant que voisin amical et partenaire stratégique global de coopération dans la nouvelle ère, la Chine apprécie ses relations avec le Tadjikistan et est prête à travailler avec le Tadjikistan pour mettre sérieusement en œuvre le consensus important atteint par le président Xi Jinping et le président Rahmon. Nous intensifierons le soutien mutuel, approfondirons la coopération mutuellement bénéfique sur tous les plans et nous efforcerons de réaliser des progrès plus solides dans la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Tadjikistan. Beijing Daily : Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, Winston Peters, a déclaré, après sa visite en Chine la semaine dernière, que les relations spéciales entre la Nouvelle-Zélande et la Chine en étaient à leur « deuxième décennie », et que les deux parties avaient eu des dialogues substantiels et constructifs sur la coopération bilatérale et les questions régionales et internationales. Pourriez-vous nous donner plus de détails ? Lin Jian : Du 25 au 27 février, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, Winston Peters, s’est rendu en Chine. Il s’agit d’un échange important de haut niveau, alors que le partenariat stratégique global entre la Chine et la Nouvelle-Zélande entre dans sa deuxième décennie. Cette visite vise à mettre en œuvre le consensus important atteint par les dirigeants des deux pays, à renforcer la communication stratégique et à promouvoir une croissance continue et solide des relations bilatérales au nouveau point de départ. Le vice-président Han Zheng et le ministre des Affaires étrangères Wang Yi ont respectivement rencontré le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, Winston Peters, et se sont entretenus avec lui. Les deux parties ont procédé à un échange de vues franc et approfondi sur les relations entre la Chine et la Nouvelle-Zélande et sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun, et sont convenues de maintenir des échanges de haut niveau, de renforcer le dialogue et la communication, et d’étendre la coopération mutuellement bénéfique. Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Winston Peters a réaffirmé que la Nouvelle-Zélande adhérait à la politique d’une seule Chine et qu’elle s’engageait à être un partenaire positif de la Chine. La Chine s’est félicitée de cette position. La Chine est prête à travailler avec la Nouvelle-Zélande pour perpétuer l’amitié traditionnelle, poursuivre l’esprit d’initiative, et devenir des partenaires marqués par la confiance mutuelle et les aides mutuelles au succès, afin de mieux profiter aux peuples des deux pays et de sauvegarder la paix et la stabilité dans la région et dans le monde. The New York Times : Les États-Unis ont imposé une fois de plus des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les produits importés de Chine. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : Je pense que vous avez remarqué les déclarations publiées par les services compétents chinois. La question du fentanyl n’est qu’un prétexte pour augmenter les droits de douane américains sur les importations chinoises. La Chine a clairement exprimé son opposition à plusieurs reprises. Il est légitime et nécessaire que la Chine prenne des contre-mesures pour défendre ses droits et ses intérêts. La cause profonde du problème du fentanyl réside dans les États-Unis eux-mêmes. Dans un esprit d’humanité et d’amitié envers le peuple américain, nous avons pris des mesures énergiques pour aider les États-Unis à répondre au problème lié au fentanyl. Cela est évident pour tout le monde, et des représentants de divers secteurs aux États-Unis ont exprimé à plusieurs reprises leur gratitude envers la Chine. Au lieu de reconnaître nos efforts, les États-Unis ont diffamé la Chine et rejeté la responsabilité sur elle, tout en exerçant des pressions et en la menaçant d’augmenter les droits de douane. Ils nous punissent pour les avoir aidés. Cela ne résoudra pas le problème des États-Unis et sapera le dialogue et la coopération en matière de lutte contre les stupéfiants entre les deux pays. Je tiens à réaffirmer que l’intimidation ne nous fait pas peur. L’intimidation ne fonctionne pas sur nous. Faire pression, contraindre ou menacer n’est pas la bonne manière de s’engager avec la Chine, et exercer une pression extrême sur la Chine est une approche mal ciblée et mal calculée. Si les États-Unis veulent vraiment régler le problème du fentanyl, ils doivent s’en tenir aux principes d’égalité, de respect mutuel et de bénéfice mutuel, et engager des consultations avec la Chine pour répondre à leurs préoccupations respectives. Si les États-Unis ont d’autres objectifs en tête et insistent pour mener une guerre tarifaire, commerciale ou de tout autre type de conflit, nous sommes prêts à nous battre jusqu’au bout. Nous exhortons les États-Unis à cesser leur comportement de domination et d’intimidation, et à revenir rapidement sur la bonne voie du dialogue et de la coopération. |