Conférence de presse du 30 juillet 2024 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian |
2024-07-30 23:00 |
CCTV : La Chine a annoncé que le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) 2024 se tiendra à Beijing du 4 au 6 septembre. Pourriez-vous partager avec nous le programme détaillé du sommet ? Lin Jian : Ayant pour thème « S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », le Sommet du FOCAC de cette année tiendra sa quatrième édition, au cours duquel les deux parties renouvelleront conjointement leur amitié, discuteront de la coopération et traceront les grandes lignes de l’avenir. Des réunions de responsables de haut niveau et de ministres seront respectivement tenues les 2 et 3 septembres, afin de préparer le sommet. Du 4 au 6 septembre, une série d’activités sera organisée, dont notamment la cérémonie d’ouverture, un banquet de bienvenue et un spectacle de gala, des réunions de haut niveau, une conférence des entrepreneurs Chine-Afrique et des réunions bilatérales. Il s’agit d’un nouveau rassemblement de la famille amicale de la Chine et de l’Afrique à Beijing après le Sommet du FOCAC 2018. Le respect mutuel, l’égalité de traitement et la consultation conjointe sont des caractéristiques importantes du FOCAC. Les deux parties sont en communication et en consultations étroites sur les préparatifs pertinents, y compris les activités du sommet. La Chine et l’Afrique continueront de faire avancer l’esprit d’amitié et de coopération Chine-Afrique, et de faire de ce sommet un autre grand événement pour renforcer l’amitié et la solidarité entre la Chine et l’Afrique. Nous sommes convaincus qu’avec les efforts conjoints des deux parties, le Sommet du FOCAC 2024 sera un grand succès, qui ouvrira de nouveaux horizons dans les relations sino-africaine et écrira un nouveau chapitre dans la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique. Reuters : L’Alliance interparlementaire sur la Chine a déclaré que plusieurs législateurs internationaux participant au sommet à Taipei avaient reçu des appels téléphoniques ainsi que des courriels électroniques de fonctionnaires chinois et qu’il s’agissait d’une tentative d’influencer le sommet. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Lin Jian : La soi-disant « alliance » que vous avez mentionnée s’acharne à attaquer la Chine sur diverses questions et à répandre des mensonges et des rumeurs sur la Chine, et elle n’a aucune crédibilité. Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois. La question de Taiwan relève purement des affaires intérieures de la Chine et elle n’admet aucune ingérence extérieure. La Chine s’oppose fermement à toute forme de contacts officiels entre les autorités taïwanaises et les pays qui ont des relations diplomatiques avec la Chine. Nous demandons instamment aux législateurs concernés d’abandonner leurs préjugés idéologiques, de cesser d’utiliser la question de Taiwan pour s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et d’agir dans l’intérêt des relations bilatérales plutôt que l’inverse. AFP : Une question complémentaire sur l’Alliance interparlementaire sur la Chine. Le dirigeant taiwanais Lai Ching-te a pris la parole lors de ce sommet. Il a déclaré qu’« une menace de la Chine sur un pays est une menace pour le monde ». Il a également exhorté les démocraties mondiales à s’unir contre « l’expansion autoritaire ». Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois. La question de Taiwan relève purement des affaires intérieures de la Chine et elle n’admet aucune ingérence extérieure. Comme je viens de le dire, la soi-disant « alliance » que vous avez mentionnée s’acharne à attaquer la Chine sur diverses questions et à répandre des mensonges et des rumeurs sur la Chine, et elle n’a aucune crédibilité. Je tiens à souligner une fois de plus que « l’indépendance de Taiwan » et la paix dans le détroit de Taiwan sont aussi inconciliables que l’eau et le feu. Les actes sécessionnistes visant « l’indépendance de Taiwan » sont le défi le plus sérieux auquel est confronté l’ordre international, la tentative la plus dangereuse de modifier le statu quo selon lequel les deux rives du détroit de Taiwan appartiennent à une seule et même Chine, et le plus grand préjudice pour la paix entre les deux rives du détroit. Les tentatives des autorités de Lai Ching-te pour rechercher « l’indépendance de Taiwan » par la force s’avéreront vaines. Elles ne rendent pas Taiwan plus sûr en gaspillant de l’argent en armes, mais transforment Taiwan en une machine à cash pour les pays qui vendent les armes. Quelle que soit la manière dont elles tentent de renforcer la « défense nationale » et de faire du tapage autour du faux récit « démocratie contre autoritarisme », elles n’arrêteront pas la tendance à la réunification de la Chine. Le principe d’une seule Chine est une norme fondamentale régissant les relations internationales et un consensus général de la communauté internationale. Il bénéficie d’un large soutien et représente la tendance générale. La tentative des autorités de Lai Ching-te de rechercher « l’indépendance », de faire des provocations et de résister à la réunification par la force ne mènera nulle part. Bloomberg : Vous venez de dire que Lai Ching-te a eu recours à la force pour rechercher « l’indépendance ». Pourriez-vous nous donner un exemple de cas où il a eu recours à la force ? Lin Jian : Je viens d’évoquer la manière dont les autorités de Lai Ching-te tentent de rechercher « l’indépendance de Taiwan » par la force. Elles ne rendent pas Taiwan plus sûr en gaspillant de l’argent en armes. Quelle que soit la manière dont elles essaient de renforcer la soi-disant « défense nationale », elles n’arrêteront pas la tendance à la réunification de la Chine. Global Times : Selon les rapports, la réunion 2+2 entre le Japon et les États-Unis s’est tenue à Tokyo le 28 juillet et une déclaration commune a été publiée, exprimant des inquiétudes quant à l’expansion rapide et continue de l’arsenal nucléaire de la Chine. Dans le même temps, les deux parties ont organisé la première réunion ministérielle sur la « dissuasion élargie » et ont démontré au monde l’importance pour les deux parties de partager le « parapluie nucléaire américain ». Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a souligné que la « dissuasion élargie » était au cœur de l’alliance américano-japonaise. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : La Chine a pris note du rapport concerné et se déclare très préoccupée par la déclaration et les commentaires. La Chine applique une politique de « non-recours en premier » aux armes nucléaires et une stratégie nucléaire d’autodéfense. La Chine maintient toujours sa puissance nucléaire au niveau minimum requis par la sécurité nationale et ne s’engage jamais dans une course aux armements avec qui que ce soit. Pour tout pays, tant qu’il n’utilise pas ou ne menace pas d’utiliser des armes nucléaires contre la Chine, les armes nucléaires de la Chine ne constitueront pas une menace. La « dissuasion élargie » est un vestige de la guerre froide. Le renforcement de la collaboration entre les États-Unis et le Japon en matière de dissuasion nucléaire stimulera les tensions régionales et augmentera les risques de prolifération nucléaire et de conflit nucléaire. Le Japon s’est longtemps présenté comme une victime de l’explosion nucléaire et comme un défenseur d’un monde sans armes nucléaires, mais en réalité, il s’est confortablement installé sous le « parapluie nucléaire » des États-Unis, a poursuivi la « dissuasion élargie » et a cherché à obtenir la « dissuasion nucléaire ». Le Japon doit au monde entier une explication pour ses actes qui ne correspondent pas à ses paroles. La Chine exhorte les États-Unis et le Japon à abandonner la mentalité de la guerre froide, à réduire le rôle des armes nucléaires dans les politiques de sécurité nationale et collective et à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la stabilité stratégique et maintenir la paix et la sécurité régionales. Nous demandons instamment au Japon d’examiner attentivement sa politique de sécurité stratégique, de remplir sérieusement ses obligations en tant qu’État non doté d’armes nucléaires conformément au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, de respecter ses trois principes non nucléaires et de s’abstenir de chercher à se doter d’armes nucléaires sous quelque forme que ce soit. AFP : Le conseil électoral vénézuélien a annoncé la réélection du président Nicolas Maduro. La Chine a déjà félicité le président Nicolas Maduro pour sa réélection. Mais les États-Unis, l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, le Brésil, le Pérou, le Chili, ainsi que les Nations Unies ont tous mis en doute l’exactitude du résultat de cette élection. La Chine pense-t-elle que les élections vénézuéliennes ont été libres, équitables et transparentes ? Quel est le commentaire de la Chine sur les violentes manifestations qui se déroulent actuellement au Venezuela ? Lin Jian : En ce qui concerne les élections au Venezuela, j’ai clairement exprimé la position de la Chine hier. Toutes les parties devraient respecter le choix du peuple vénézuélien. Nous sommes convaincus que le gouvernement et le peuple vénézuéliens sont capables de gérer leurs affaires intérieures. Dragon TV : Aujourd’hui marque le 25e anniversaire de la signature du Mémorandum entre les gouvernements de la République populaire de Chine et du Japon sur la destruction des armes chimiques abandonnées par le Japon en Chine. Pourriez-vous nous informer de l’état d’avancement concerné et les préoccupations de la Chine ? Lin Jian : Les armes chimiques abandonnées par le Japon en Chine constituent l’un des crimes graves commis par les militaristes japonais pendant la guerre d’agression contre la Chine. Aujourd’hui encore, elles constituent une menace sérieuse pour la sécurité de la vie et des biens du peuple chinois et pour l’environnement. La Chine prend la question des armes chimiques japonaises très au sérieux et demande instamment au Japon de les détruire rapidement de manière sûre, complète et approfondie, conformément à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et au Mémorandum signé entre les gouvernements des deux pays. Avec l’aide active de la Chine, le Japon a fouillé et récupéré environ 130 000 armes chimiques abandonnées et en a détruit près de 100 000. Toutefois, en raison de l’insuffisance et de la répartition inégale des contributions de la partie japonaise, le processus de destruction accuse généralement un retard important, la mise en œuvre du plan de destruction n’a pas respecté les délais à quatre reprises et certaines questions clés et épineuses ne sont toujours pas réglées, ce qui a considérablement ralenti et entravé le processus de destruction. L’élimination des armes chimiques abandonnées dangereuses est une responsabilité historique, politique et juridique inébranlable du Japon. La Chine exhorte le Japon à prendre au sérieux les préoccupations de la Chine, à s’acquitter sérieusement de ses responsabilités en vertu de la convention pertinente, à augmenter les apports à tous égards, à faire tout son possible pour accélérer le processus d’élimination, et à mettre en œuvre le plan de destruction de manière globale, complète et précise, afin que le jour vienne plus tôt où le peuple chinois n’aura plus à vivre sur un sol contaminé par des armes chimiques abandonnées. CRI : Selon les rapports, la situation au Bangladesh est progressivement calmée et l’ordre dans la vie et le travail a été rétabli. Dans le même temps, certains pays ont exprimé leur inquiétude quant à la situation du Bangladesh. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : La Chine a noté que la situation au Bangladesh était sous contrôle et que l’ordre social avait été rétabli. En tant qu’ami et proche voisin du Bangladesh, nous nous en réjouit. La Chine et le Bangladesh sont des partenaires de coopération stratégique globale. La Chine est disposée à travailler avec le Bangladesh pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les dirigeants des deux pays lors de la visite de la Première ministre Sheikh Hasina en Chine, approfondir le partenariat de coopération stratégique global entre les deux pays et apporter plus d’avantages aux deux peuples. Hubei Media Group : Aujourd’hui marque le 32e anniversaire de l’adhésion de la Chine à la Convention universelle sur le droit d’auteur. Quels sont les efforts et les réalisations de la Chine en matière de protection des droits de propriété intellectuelle (DPI) ? Quel type d’opportunité cela représente-t-il pour le monde ? Lin Jian : La Chine attache une grande importance au développement des industries du droit d’auteur et à la protection du droit d’auteur. Depuis qu’elle a adhéré à la Convention universelle sur le droit d’auteur en 1992, la Chine a modifié sa loi sur le droit d’auteur et adhéré au Traité de Marrakech afin de se tenir au courant des derniers progrès et normes. Le cadre juridique de la protection des droits d’auteur a été considérablement amélioré et le nombre de droits d’auteur enregistrés a dépassé les 8,92 millions. Le travail de la Chine en matière de protection des droits d’auteur est le reflet des efforts importants déployés par la Chine en matière de protection des DPI. Ces dernières années, la Chine a renforcé la protection de toutes sortes de DPI, dont les brevets, les marques, les droits d’auteur, les indications géographiques, afin de favoriser le développement de haute qualité de la Chine. La Chine participe pleinement à la gouvernance mondiale des DPI dans le cadre de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et a approfondi les échanges institutionnalisés avec les États-Unis, l’Europe, le Japon, la République de Corée et les pays du BRICS. La Chine s’est engagée à assurer une protection égale des DPI et un environnement commercial équitable, ouvert et transparent pour les entreprises nationales et étrangères. AstraZeneca a augmenté ses investissements en Chine après avoir remporté un litige portant sur un brevet pharmaceutique. Ford détient quelque 9 000 brevets et 1 500 marques en Chine. Plus de 5 000 entreprises à capitaux étrangers et coentreprises se sont enregistrées auprès des centres nationaux de protection des DPI et des centres de services rapides en matière de DPI. Ces éléments témoignent d’une écosphère des DPI constamment améliorée en Chine et d’une plus grande confiance de la part des investisseurs étrangers. Un développement de haute qualité nécessite de l’innovation. Protéger les DPI, c’est protéger l’innovation. Récemment, le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenu avec succès. Le Plénum propose de parachever les systèmes fondamentaux de l’économie de marché, d’établir un système performant de gestion globale du droit de propriété intellectuelle, et renforcer l’application des lois et la protection judiciaire en matière de droits de propriété. La Chine restera attachée à une ouverture de haut niveau, renforcera la capacité de protection des DPI, approfondira les échanges et la coopération internationaux, s’alignera sur des règles économiques et commerciales internationales de haut niveau, offrira aux entreprises à capitaux étrangers un meilleur environnement commercial, promouvoir la gouvernance internationale des DPI dans une direction plus juste et plus raisonnable, et travailler avec toutes les parties pour sauvegarder les droits de propriété intellectuelle et partager les fruits de l’innovation. Bloomberg : Les services de renseignement américains affirment que la Chine fait partie des pays qui recrutent des Américains pour diffuser de la propagande en faveur de leurs intérêts avant l’élection présidentielle américaine. Quelle est la réponse du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ? Lin Jian : La Chine n’a jamais intervenu et n’interviendra jamais dans les élections présidentielles américaines. Nous nous opposons à la diffusion de fausses informations par la partie américaine pour dénigrer la Chine et à ce que la Chine devienne un enjeu des élections américaines. China Daily : Selon les rapports, il y a quelques jours, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a écrit sur une plateforme de médias sociaux qu’il appréciait les efforts du gouvernement chinois pour faciliter le dialogue entre le Fatah, le Hamas et d’autres factions palestiniennes, et qu’il espérait que la Déclaration de Beijing se traduirait par des résultats tangibles. Il a une nouvelle fois appelé les gouvernements du monde entier à reconnaître l’État de Palestine et à soutenir les efforts visant à réaliser l’unité palestinienne. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : La Chine apprécie le commentaire du Premier ministre Anwar Ibrahim, qui reflète l’attente et l’aspiration communes de la communauté internationale, y compris les nombreux États arabes et islamiques, à un règlement rapide de la question palestinienne et à l’instauration de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. En ce qui concerne la promotion de la réconciliation interne de la Palestine, les espoirs et l’orientation des efforts de la Chine sont tout à fait identiques à ceux des nombreux États arabes et islamiques. La Chine est disposée à intensifier la communication et la coordination avec la Malaisie et les autres parties, à œuvrer à la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing et à jouer un rôle constructif pour la paix et la stabilité au Moyen-Orient. Beijing Youth Daily : Tout à l’heure, un journaliste a posé une question sur la réunion 2+2 Japon-États-Unis (entretiens entre les chefs de la défense et les hauts diplomates japonais et américains) et la réunion ministérielle Japon-États-Unis sur la « dissuasion élargie ». En plus de ces deux événements, la réunion des ministres des Affaires étrangères du Quad (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, regroupant le Japon, les États-Unis, l’Inde et l’Australie) s’est également tenue à Tokyo les 28 et 29 juillet. La déclaration commune publiée à l’issue de la réunion 2+2 Japon-États-Unis a critiqué la politique étrangère de la Chine. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : Malgré les graves préoccupations de la Chine, le Japon et les États-Unis ont grossièrement intervenu dans les affaires intérieures de la Chine concernant Taiwan, Hong Kong, le Xinjiang et le Xizang, ont discrédité et attaqué la Chine sur les questions maritimes, ont adopté la mentalité de la guerre froide, se sont engagés dans une politique de bloc et ont provoqué la confrontation, portant ainsi gravement atteinte à la paix et à la stabilité régionales tout en mettant en péril les intérêts sécuritaires d’autres pays. La Chine s’y oppose fermement et a entrepris des démarches solennelles auprès de la partie japonaise par la voie diplomatique, demandant à la partie japonaise d’adopter une perception objective et rationnelle de la Chine, de cesser de se livrer à des manœuvres politiques sur les affaires intérieures de la Chine, de cesser de provoquer des troubles sur les questions maritimes, de cesser d’attirer des pays extraterritoriaux pour créer la division et la confrontation dans la région, et de suivre la voie du développement pacifique afin de gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale par des actions concrètes. |