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Conférence de presse du 15 février 2023 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
2023-02-15 22:46

L’entrée d’un dirigeable civil chinois sans pilote dans l’espace aérien américain est un événement purement involontaire et inattendu, causé par un cas de force majeure. La Chine l’a fait savoir à plusieurs reprises aux États-Unis, mais ces derniers ont réagi de manière excessive en recourant à la force et en aggravant la situation. Ils ont également utilisé l’incident comme une excuse pour imposer des sanctions illégales aux entreprises et institutions chinoises. La Chine s’y oppose fermement et prendra des contre-mesures conformément à la loi contre les entités américaines concernées qui ont porté atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine, afin de préserver fermement la souveraineté de la Chine et ses droits et intérêts légitimes.

NBC : La Chine a déclaré que le dirigeable chinois abattu par les États-Unis avait été accidentellement dévié de sa trajectoire. Pourriez-vous préciser quelle était alors sa trajectoire de vol ou sa destination ?

Wang Wenbin : L’entrée d’un dirigeable civil chinois sans pilote dans l’espace aérien américain est un événement purement involontaire et inattendu, causé par un cas de force majeure. Les faits sont clairs et ne doivent pas être déformés ou dénaturés. Malgré cela, les États-Unis ont décidé d’utiliser la force contre le dirigeable civil alors même qu’il était sur le point de quitter l’espace aérien américain. Il s’agit d’une réaction manifestement excessive qui contrevient gravement à l’esprit du droit international et aux pratiques internationales habituelles. Ce que les États-Unis ont fait a eu un grave impact sur les efforts et les progrès réalisés par la Chine et les États-Unis pour stabiliser les relations bilatérales depuis la réunion des dirigeants à Bali. Nous sommes fermement opposés à ce que les États-Unis ont fait et nous les exhortons à ne pas prendre d’autres mesures susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la Chine ou d’aggraver les tensions.

Phoenix TV : Le premier ministre canadien Justin Trudeau a récemment déclaré aux journalistes que de toute évidence, il y a une sorte de lien entre les quatre objets volants abattus au-dessus des États-Unis et du Canada la semaine dernière. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : À part « la réaction excessive », nous ne voyons pas de lien ici.

AFP : Hier, vous avez déclaré que des ballons américains ont survolé illégalement l’espace aérien de la Chine plus de dix fois au moins depuis mai dernier. Comment la Chine a-t-elle réagi à ces ballons américains ?

Wang Wenbin : Depuis le mois de mai de l’année dernière, les États-Unis ont lâché un grand nombre de ballons à haute altitude depuis leur territoire, qui ont continuellement fait le tour du globe et survolé illégalement l’espace aérien de la Chine, y compris le Xinjiang et le Tibet, plus de dix fois au moins sans l’approbation des services compétents chinois.

En ce qui concerne l’entrée involontaire d’un dirigeable civil chinois sans pilote dans l’espace aérien américain, causée par un cas de force majeure, la Chine en a fait part à plusieurs reprises à la partie américaine. Les États-Unis, en revanche, ne disent rien du vol illégal de leurs ballons au-dessus de l’espace aérien chinois sans l’approbation de la Chine, et accusent même la Chine de diffuser de fausses informations. Les États-Unis ont cité l’entrée involontaire d’un dirigeable chinois sans pilote dans leur espace aérien comme une violation de leur souveraineté, alors comment expliquent-ils le survol illégal de leurs ballons dans l’espace aérien chinois ? La Chine a traité le vol illégal de ballons américains dans son espace aérien de manière calme et professionnelle. En revanche, les États-Unis ont réagi de manière excessive à l’entrée involontaire d’un dirigeable civil chinois dans leur espace aérien pour cause de force majeure.

Les États-Unis doivent donner une explication à la Chine et à la communauté internationale, réfléchir à leur comportement, cesser de dénigrer et d’attaquer la Chine et cesser d’induire en erreur le public américain et la communauté internationale. La Chine se réserve le droit de prendre d’autres mesures nécessaires.

Quotidien du Peuple : Selon les rapports, des sources de l’Union européenne (UE) ont déclaré que le mécanisme de dialogue Chine-UE sur les droits de l’homme sera relancé à Bruxelles cette semaine. La partie chinoise peut-elle confirmer cette information et fournir plus de renseignements ?

Wang Wenbin : Comme convenu entre la Chine et l’UE, le 38e cycle du Dialogue Chine-UE sur les droits de l’homme se tiendra dans la capitale belge Bruxelles dans les prochains jours. Le dialogue sera coprésidé par les principaux responsables du département des organisations et conférences internationales du ministère chinois des Affaires étrangères et du département Asie-Pacifique du Service européen pour l’action extérieure de l’UE. Les autorités compétentes des deux parties assisteront au Dialogue, au cours duquel les deux parties procéderont à un échange de points de vue sur les progrès réalisés dans le domaine des droits de l’homme, la coopération internationale en matière de droits de l’homme et d’autres questions. La Chine est prête à mener un dialogue et une coopération constructifs avec toutes les parties, y compris l’UE, sur les questions relatives aux droits de l’homme, sur la base de l’égalité et du respect mutuel, afin d’améliorer la compréhension et de construire un consensus.

Kyodo News : Le ministère japonais de la Défense a déclaré hier dans un communiqué que le gouvernement japonais soupçonne fortement que les trois objets volants non identifiés repérés précédemment dans son espace aérien sont des ballons de surveillance chinois. Quelle est votre réponse à ce sujet ?

Wang Wenbin : La Chine est un pays responsable. Nous agissons toujours en stricte conformité avec le droit international et respectons la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays. La partie japonaise, sans aucune preuve solide, a fait des allégations infondées pour salir et attaquer la Chine. Nous nous y opposons fermement.

La Chine a partagé à plusieurs reprises des informations sur l’entrée involontaire d’un dirigeable civil chinois sans pilote dans l’espace aérien américain. Le Japon devrait adopter une position objective et juste, considérer cet incident inattendu dû à un cas de force majeure de la bonne manière, et cesser de suivre l’exemple des États-Unis pour pratiquer la dramatisation.

CCTV : Le conseiller d’État Wang Yi a annoncé lors de sa visite dans les pays insulaires du Pacifique en mai et juin 2022 que la Chine nommerait un envoyé spécial du gouvernement chinois pour les affaires des pays insulaires du Pacifique. Avez-vous des nouvelles ?

Wang Wenbin : Conformément à l’accord de travail, la Chine a nommé l’ambassadeur Qian Bo comme envoyé spécial du gouvernement chinois pour les affaires des pays insulaires du Pacifique. L’envoyé spécial Qian Bo est un diplomate chevronné qui connaît bien les affaires des îles du Pacifique et qui a été ambassadeur de la Chine à Fidji.

L’envoyé spécial Qian Bo est prêt à établir des relations de travail étroites avec ses collègues des pays insulaires du Pacifique, à promouvoir la communication et la coopération tous azimuts entre la Chine et les pays insulaires du Pacifique, et à déployer des efforts considérables pour faire avancer le développement du partenariat stratégique global entre la Chine et les pays insulaires du Pacifique.

China-Arab TV : La période pour sauver les personnes piégées dans les décombres à la suite des tremblements de terre en Türkiye est passée. Combien d’équipes de secours la Chine a-t-elle envoyées ? Quelle sera la priorité de leurs efforts de sauvetage à l’avenir ?

Wang Wenbin : Après le fort tremblement de terre, le gouvernement chinois a envoyé une équipe de secours de 82 membres en Türkiye, et le gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong a également envoyé une équipe de secours de 59 membres pour participer aux efforts de sauvetage locaux. Ils sont rejoints par un total de 441 personnes provenant de 17 équipes d’intervention d’urgence privées chinoises. Le tremblement de terre a eu lieu il y a neuf jours. Bien que la période pour sauver les personnes piégées dans les décombres à la suite des tremblements de terre en Türkiye soit passée, les sauveteurs chinois continuent de travailler dur sur le terrain.

Hubei Media Group : Selon les rapports, avec l’arrivée des premiers groupes de touristes chinois, de nombreux pays déclarent s’employer désormais à améliorer les installations touristiques pour se préparer à recevoir davantage de touristes chinois. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note des rapports concernés. Nous sommes heureux de constater que les visites à l’étranger des touristes chinois ont stimulé la reprise du tourisme et la croissance économique dans de nombreux pays.

Depuis que la Chine a annoncé la reprise des voyages de groupe à l’étranger, les gouvernements et le personnel des activités touristiques de nombreux pays sont impatients d’accueillir les touristes chinois. Le département du tourisme du Kenya a organisé une cérémonie de bienvenue pour le premier groupe de touristes chinois arrivant dans le pays. Les parcs et les sites touristiques des Émirats arabes unis ont déroulé des tapis rouges pour accueillir les groupes de touristes chinois. Une bannière sur laquelle on pouvait lire « Bienvenue à Genève, en Suisse ! » en chinois accueillait les voyageurs dans la voie d’arrivée de l’aéroport. La déclaration conjointe entre la République populaire de Chine et le Royaume du Cambodge sur la construction d’une communauté de destin Chine-Cambodge pour la nouvelle ère a fait une mention spéciale de l’accueil chaleureux des touristes chinois par la partie cambodgienne et de l’engagement à fournir un service et une sécurité de qualité. L’Office national du tourisme hongrois a déclaré qu’il était prêt à faire en sorte que les invités chinois se sentent chez eux, et à accueillir le retour des voyageurs de Chine.

Pendant de nombreuses années avant l’épidémie, la Chine a été la plus grande source de touristes sortants, et les touristes chinois la plus grande source de dépenses touristiques. Avec la reprise des voyages à l’étranger, les contacts économiques et les échanges interpersonnels entre la Chine et le reste du monde vont s’intensifier, ce qui renforcera la confiance et le dynamisme de la reprise économique mondiale.

Nous espérons que les touristes chinois bénéficieront d’un environnement de voyage sûr et facile, qu’ils prendront soin d’eux-mêmes et qu’ils voyageront avec civilité pendant leur séjour à l’étranger.

Bloomberg : L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que la deuxième phase de l’étude prévue sur les origines du COVID-19 ne sera pas réalisée. Selon les rapports, le problème serait que la Chine ne coopère plus à cet effort. La Chine étudie-t-elle comment le COVID-19 est apparu ? Est-ce qu’il y a une collaboration avec des scientifiques du monde entier sur ce sujet ?

Wang Wenbin : La position de la Chine sur l’étude des origines du COVID-19 est cohérente. Nous avons toujours soutenu et participé à la traçabilité scientifique mondiale, tout en s’opposant résolument à toute forme de manipulation politique. Depuis l’apparition de l’épidémie de COVID-19, la Chine a reçu à deux reprises des experts de l’OMS pour une coopération en matière de recherche des origines, ce qui a permis de produire un rapport conjoint scientifique et faisant autorité et de jeter des bases solides pour la recherche des origines au niveau mondial. Après la création par l’OMS du Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO), la Chine a recommandé des experts pour rejoindre le groupe et a organisé des événements pour que les experts chinois puissent partager les résultats de leurs recherches avec le Secrétariat de l’OMS et le SAGO.

La Chine est le seul pays qui a invité plus d’une fois des groupes d’experts de l’OMS à venir dans le pays pour mener une étude conjointe des origines du COVID-19. C’est également le seul pays qui a donné à ses experts de multiples occasions de partager avec le SAGO les progrès réalisés dans la recherche des origines. La Chine a partagé plus de données et de résultats de recherche sur l’étude des origines du COVID-19 que tout autre pays. Cela démontre pleinement l’attitude ouverte, transparente et responsable de la Chine et son soutien au travail de l’OMS et du SAGO. La Chine continuera à soutenir la recherche scientifique des origines au niveau mondial et à maintenir la communication et la coopération avec l’OMS.

À l’heure actuelle, de plus en plus d’indices provenant de la communauté scientifique internationale désignent les origines du COVID-19 à des sources situées dans le monde entier, y compris des questions et des inquiétudes concernant les bases bio-militaires américaines de Fort Detrick et du monde entier. L’OMS et le SAGO devraient examiner de près ces indices, coopérer efficacement avec les pays concernés et partager les résultats des recherches avec toutes les parties en temps utile. Nous espérons que l’OMS maintiendra sa position sur cette question de manière objective et juste, et qu’elle contribuera à la recherche scientifique sur les origines mondiales et à une réponse unie à l’épidémie de COVID-19.

AFP : Le Canada a déclaré qu’il cessera de financer des projets de recherche sur des sujets sensibles, si l’un des chercheurs impliqués est lié à des entités de défense ou de sécurité d’États étrangers hostiles. Cela vise évidemment la Chine. La Chine prévoit-elle des contre-mesures ?

Wang Wenbin : Les échanges et la coopération entre la Chine et le Canada dans le domaine de la science et de la technologie vont dans les deux sens et sont mutuellement bénéfiques. La partie canadienne doit se défaire de ses préjugés idéologiques et de sa mentalité de guerre froide et éviter de politiser ou de stigmatiser les échanges et la coopération normaux avec la partie chinoise, sinon elle ne fera que nuire aux autres sans en tirer profit.

Yomiuri Shimbun : Le porte-parole du bureau des communications de la présidence philippine a déclaré que le président Ferdinand Marcos a convoqué l’ambassadeur de Chine aux Philippines hier matin pour lui faire part de sa vive inquiétude concernant la fréquence et l’intensité croissantes des actions de la Chine contre les garde-côtes et les pêcheurs philippins. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons présenté les faits et la position de principe de la Chine à ce sujet. Dans un souci de clarté, nous tenons à fournir quelques détails supplémentaires.

Comme nous le savons tous, la Chine exerce une souveraineté indiscutable sur les îles Nansha, y compris le récif de Ren’ai. Le 6 février, un navire des garde-côtes philippins a pénétré dans les eaux adjacentes au récif de Ren’ai sans l’autorisation de la Chine. Le navire des garde-côtes chinois a été contraint de réagir conformément à la loi et a sommé le navire de quitter la zone. Au cours de ce processus, le navire des garde-côtes chinois a utilisé un détecteur de vitesse laser portatif et un pointeur vert portatif pour mesurer la distance et la vitesse du navire philippin et lui signaler les directions à suivre pour assurer la sécurité de la navigation. Nous tenons à souligner le fait que le navire des garde-côtes chinois n’a pas dirigé les lasers vers l’équipage philippin et que l’équipement manuel n’a pas endommagé quoi que ce soit ou qui que ce soit sur le navire. Les accusations concernées de la partie philippine ne correspondent pas aux faits.

L’ambassadeur de Chine aux Philippines a clarifié les faits auprès des dirigeants philippins. Les services diplomatiques et les garde-côtes des deux parties sont en communication par le biais de mécanismes de liaison bilatéraux. La partie philippine a connu la situation réelle. Nous sommes prêts à travailler avec la partie philippine pour respecter pleinement le consensus important atteint par les deux présidents, continuer à gérer correctement les questions maritimes par le biais de consultations amicales et préserver conjointement la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale.

AFP : Avez-vous des nouvelles de la visite d’État du président iranien Ebrahim Raïssi ? Par exemple, qui va-t-il rencontrer aujourd’hui et la Chine et l’Iran prévoient-ils de publier une déclaration conjointe ?

Wang Wenbin : Nous avons publié un communiqué de presse sur la visite du président iranien Ebrahim Raïssi en Chine que vous pouvez consulter.

Bloomberg : Selon les rapports, les États-Unis ont suivi le ballon qu’ils ont finalement abattu et ont découvert qu’il avait décollait de Hainan. Il semblait se diriger vers Guam, puis a pris un virage inattendu et a suivi une nouvelle trajectoire. Les analystes examinent maintenant si la Chine n’avait pas l’intention de faire voler le dirigeable au-dessus du territoire continental américain. Comment le ministère des Affaires étrangères réagit-il à cela ?

Wang Wenbin : J’ai déjà répondu à cette question. Je tiens à souligner une fois de plus que l’entrée involontaire dans l’espace aérien américain du dirigeable civil chinois sans pilote était entièrement due à un cas de force majeure. La partie américaine n’aurait pas dû réagir de manière excessive.

Bloomberg : Les diplomates chinois, les médias d’État et les influences des médias sociaux semblent s’efforcer d’exagérer et de déformer une fuite chimique aux États-Unis et un rapport selon lequel l’armée américaine a fait sauter le pipeline Nord Stream. Tout cela semble être en réponse à des questions sur l’incident des ballons. Quelle est la réponse du ministère des Affaires étrangères à cela ?

Wang Wenbin : Lorsque vous dites que la Chine semble exagérer et déformer ces événements, cela reflète en fait le parti pris de longue date de certains médias contre la Chine.

Immédiatement après les explosions des pipelines Nord Stream, nous avons constaté une couverture extensive dans les médias occidentaux avec des spéculations unilatérales sur le « responsable » du sabotage. Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est que ces médias, se déclarant libres, professionnels et impartiaux, se sont tus après la publication du rapport d’enquête du journaliste américain Seymour Hersh. Est-ce qu’il n’y a pas là matière à préoccupation et à réflexion ?

Depuis que le déraillement du train a provoqué la fuite de produits chimiques aux États-Unis, de nombreux Américains ont mis en cause le gouvernement et les médias américains pour avoir minimisé l’accident. Lors d’événements publics, les responsables américains ont décrit le ballon comme un défi pour les États-Unis, mais n’ont rien dit de ce grave accident de fuite chimique. Sur les médias sociaux, de nombreux internautes américains ont laissé des messages demandant au gouvernement « qu’est-ce qu’il cache ? ».

Les yeux du public sont perspicaces. Ils ont déjà compris la ruse du gouvernement américain qui a réagi de manière excessive et dramatisé l’incident inattendu du dirigeable civil. Ils sont parfaitement conscients de qui exactement essaie de détourner l’attention du public.

Bloomberg : La Banque d’import-export de Chine a récemment pris des dispositions pour prolonger la dette du Sri Lanka. Selon certains rapports, la Chine ne suivra pas l’objectif de réduction de la dette fixé par le Fonds monétaire international (FMI). Comment le ministère des Affaires étrangères réagit-il à cela ? Qui la Chine va-t-elle envoyer pour assister à la table ronde du FMI sur la dette ce week-end ? Qui participera à la table ronde des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 sur la dette la semaine prochaine ?

Wang Wenbin : En tant que voisin amical et ami sincère, la Chine a suivi de près les difficultés et les défis rencontrés par le Sri Lanka. Nous avons apporté notre soutien au développement socio-économique du Sri Lanka au mieux de nos capacités. En ce qui concerne les dettes du Sri Lanka liées à la Chine, la Chine soutient les institutions financières concernées dans leurs consultations avec le Sri Lanka et dans la résolution appropriée de ces dettes. Nous sommes également prêts à travailler avec les pays et les institutions financières concernés pour continuer à jouer un rôle positif en aidant le Sri Lanka à faire face aux difficultés, à alléger le fardeau de sa dette et à l’aider à atteindre un développement durable.

Récemment, en tant que créancier bilatéral officiel, la Banque d’import-export de Chine a récemment fourni un document de soutien financier au ministère des Finances du Sri Lanka, indiquant que la Banque va accorder une extension du service de la dette due en 2022 et 2023 pour aider le Sri Lanka à soulager la pression du remboursement de la dette à court terme ; entre-temps, la Banque souhaite avoir une consultation amicale avec le Sri Lanka concernant le traitement de la dette à moyen et long terme dans cette période de fenêtre. La Banque fera de son mieux pour contribuer à la viabilité de la dette du Sri Lanka. Elle a également indiqué qu’elle soutiendra le Sri Lanka dans sa demande de prêt au FMI et qu’elle continuera d’appeler les créanciers commerciaux à fournir un traitement de la dette d’une manière également comparable, et d’encourager les créanciers multilatéraux à faire tout leur possible pour apporter des contributions correspondantes.

Quant aux participants spécifiques aux réunions que vous avez demandés, je vous conseille de consulter les services compétents.

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