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Conférence de presse du 18 août 2022 tenue par le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Wang Wenbin
2022-08-19 23:55

CCTV : Selon les rapports, lors du neuvième Dialogue politique de haut niveau entre la Chine et le Japon qui s’est tenu hier, les deux parties ont convenu de profiter du 50ème anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques cette année pour renforcer le dialogue et la communication à tous les niveaux et travailler ensemble à l’établissement de relations sino-japonaises constructives et stables. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : L’histoire de la Chine et du Japon, avec plus de 2 000 ans d’interaction et 50 ans de normalisation des relations diplomatiques, a révélé aux deux parties que la coexistence pacifique, l’amitié et la coopération sont le seul choix correct pour les relations entre les deux pays. Les deux parties doivent prendre l’important consensus des dirigeants comme guide politique et le suivre dans leurs actions, faire preuve d’un sens élevé de la responsabilité et de la mission, tirer des leçons de l’histoire, garder une vision ciblée et indépendante, éliminer les perturbations internes et externes, et travailler ensemble pour construire des relations Chine-Japon qui répondent aux exigences de la nouvelle ère.

Nous espérons que la partie japonaise se concentrera sur les intérêts fondamentaux et à long terme des deux pays et des deux peuples, établira une perception correcte de la Chine, poursuivra une politique positive, pragmatique et rationnelle à l’égard de la Chine, adhérera à la bonne direction du développement pacifique, adhérera aux quatre documents politiques et au consensus politique entre la Chine et le Japon et travaillera avec la Chine pour renforcer la confiance mutuelle en matière de politique, abandonner l’esprit de somme nulle, gérer correctement les différends et favoriser une relation plus mature et stable, saine et forte entre les deux pays.

Reuters : Il s’agit d’une question sur les Hongkongais et Taïwanais disparus et retenus en captivité au Myanmar. Selon un rapport de TVBS, plus de 6 000 Taïwanais ont été victimes d’une escroquerie au Myanmar. Plus de 2 000 d’entre eux sont toujours retenus en captivité. Le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong a récemment déclaré que cinq Hongkongais, également victimes d’une escroquerie similaire au Myanmar, étaient disparus. Quel est le commentaire de la partie chinoise à ce sujet ? Les services compétents chinois ont-ils fait des enquêtes sur cette affaire ou l’ont-ils traitée ?

Wang Wenbin : Le gouvernement chinois attache une grande importance à la protection consulaire et fait de son mieux pour préserver la sécurité et les droits et intérêts légitimes des citoyens chinois à l’étranger, y compris les compatriotes de Hong Kong et de Taïwan. Les ambassades et consulats chinois dans les pays concernés sont en étroite communication avec les gouvernements des pays où ils sont basés, et recherchent activement et secourent les personnes concernées.

Dans ce contexte, nous rappelons une fois de plus aux citoyens chinois de se méfier des fausses informations de recrutement sur Internet en dehors de la Chine, de respecter strictement la loi, d’assurer leur sécurité personnelle et de signaler en temps voulu les informations frauduleuses et liées aux jeux d’argent. En cas d’urgence, veuillez vous adresser à la police locale et contacter l’ambassade ou le consulat général de Chine dans votre pays.

Bloomberg : Le Bureau du représentant américain au commerce a publié une déclaration indiquant que les États-Unis et Taïwan vont lancer des négociations officielles sur des initiatives économiques et commerciales, la première série de pourparlers devant avoir lieu au début de l’automne. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères sur l’initiative économique et commerciale entre les États-Unis et Taïwan ?

Wang Wenbin : Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, Taïwan est une partie inséparable du territoire chinois et le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant l’ensemble de la Chine. Le principe d’une seule Chine est une condition préalable à la participation de la région de Taïwan faisant partie de la Chine à la coopération économique étrangère. La Chine s’est toujours opposée à la négociation de tout accord économique et commercial avec la région de Taïwan de la Chine, ayant des connotations souveraines et ayant un caractère officiel. Nous demandons aux États-Unis de prendre des mesures concrètes pour respecter le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, de cesser toute forme d’échanges officiels entre les États-Unis et Taïwan, de s’abstenir de négocier et de signer des accords à connotation souveraine et de nature officielle avec Taïwan, et de s’abstenir d’envoyer des signaux erronés aux forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taïwan » au nom de l’économie et du commerce. La partie américaine ne devrait pas s’engager de plus en plus sur la mauvaise voie. La Chine prendra des mesures résolues pour défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et conseille aux États-Unis de ne pas faire d’erreur de jugement.

The Paper : Nous avons remarqué que le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Park Jin a récemment déclaré que la Chine était un partenaire économique important de la Corée du Sud et qu’il serait difficile de parler de l’avenir de la région indo-pacifique sans la participation de la Chine. Il a également déclaré que la Chine et la Corée du Sud célébreront bientôt le 30ème anniversaire de leurs relations diplomatiques et travailleront ensemble à l’établissement d’une relation Chine-Corée du Sud fondée sur le respect mutuel et la poursuite d’intérêts communs, dans la perspective des 30 prochaines années. Quelle est votre réponse à ce sujet ?

Wang Wenbin : La Chine a pris note de la déclaration du ministre des Affaires étrangères Park Jin, et nous l’apprécions beaucoup.

Il y a quelques jours, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu un entretien fructueux avec le ministre des Affaires étrangères Park Jin. Les deux parties ont convenu d’organiser des activités pour commémorer le 30ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays et pour insuffler des attentes plus positives et plus stables dans les relations Chine-Corée du Sud.

La Chine est prête à travailler avec la Corée du Sud pour suivre la bonne direction du développement des relations entre les deux pays et ouvrir les 30 prochaines années de développement conjoint et de prospérité de la Chine et de la Corée du Sud.

CRI : Nous avons noté que lors de sa récente visite en Afrique, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a une fois de plus évoqué le soi-disant « piège de la dette chinoise ». Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le soi-disant « piège de la dette chinoise » est un mensonge concocté par les États-Unis et certains autres pays occidentaux pour détourner leurs propres responsabilités, ce qui est tout simplement intenable. Laissons les faits parler eux-mêmes.

Premièrement, les créanciers commerciaux et multilatéraux sont les principaux créanciers des pays en développement. Selon la base de données de la Banque mondiale sur la dette internationale, à la fin de 2020, les créanciers commerciaux et multilatéraux représentaient respectivement 40 % et 34 % de la structure de la dette extérieure publique de 82 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur, tandis que les créanciers officiels bilatéraux ne représentaient que 26 % et la Chine moins de 10 %.

Deuxièmement, l’augmentation de la dette des pays en développement au cours des dernières années est provenue principalement des créanciers commerciaux occidentaux et des institutions multilatérales. Selon les statistiques de la Banque mondiale, les dettes officielles commerciales, multilatérales et bilatérales représentaient respectivement 42 %, 35 % et 23 % des 475,2 milliards de dollars de nouvelle dette extérieure publique des pays à revenu faible et intermédiaire entre 2015 et 2020, la dette commerciale provenant principalement du financement par obligations souveraines sur les marchés financiers internationaux, soit 39 %. Une étude de la Commission européenne sur la dette et le développement (Eurodad) portant sur 31 pays débiteurs prioritaires a révélé que 95 % des obligations souveraines étaient détenues par des institutions financières occidentales.

Troisièmement, le paiement de la dette à moyen et long terme des pays en développement va principalement aux créanciers commerciaux occidentaux et aux institutions multilatérales. Selon les estimations de la Banque mondiale, les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur devront rembourser 940 milliards de dollars de principal et d’intérêts au cours des sept prochaines années. Ce montant comprend 356,6 milliards de dollars US pour les créanciers commerciaux occidentaux et 273 milliards de dollars US pour les institutions multilatérales, qui représentent 67 % du total des paiements à effectuer. 130,8 milliards de dollars, soit seulement 14 %, seront remboursés au gouvernement chinois et aux institutions commerciales chinoises. Les détenteurs d’obligations souveraines, qui sont très majoritairement dominés par les institutions financières occidentales, récupéreront plus de 300 milliards de dollars et constituent la principale source de pression sur les pays emprunteurs concernés.

Quatrièmement, le coût du financement pour les créanciers commerciaux occidentaux est beaucoup plus élevé que celui de la partie chinoise. Dans la région africaine, par exemple, l’agence britannique Debt Justice a calculé, basées sur les données de la Banque mondiale, que les taux d’intérêt des prêts officiels et commerciaux de la Chine aux pays africains sont inférieurs au taux d’intérêt (de 5 %) des prêts commerciaux des autres pays. Ils sont également bien inférieurs aux taux d’intérêt (de 4 à 10 %) sur les obligations d’État à 10 ans, selon les chiffres divulgués par la Banque africaine de développement. En outre, les prêts souverains accordés par la Chine sont assortis d’un taux d’intérêt fixe, alors que les créanciers commerciaux occidentaux appliquent souvent des taux d’intérêt fluctuants. Au fur et à mesure que le dollar américain entre dans son cycle de hausse des taux, les pays débiteurs sont confrontés à une pression croissante sur les remboursements.

Cinquièmement, les créanciers commerciaux occidentaux et les institutions multilatérales sont absents de l’initiative internationale d’allégement de la dette. La Chine met pleinement en œuvre l’initiative d’allègement de la dette du Groupe des vingt (G20) et en est le principal contributeur. En revanche, les créanciers commerciaux et les institutions multilatérales occidentales qui représentent la plus grande part de la dette, refusent toujours de participer aux initiatives d’allégement de la dette sous prétexte de défendre leurs propres cotes de crédit, et n’ont pas apporté de contributions comparables à l’allègement du fardeau de la dette des pays en développement.

Certains politiciens et médias américains et occidentaux ont joué sur le soi-disant « piège de la dette chinoise » au mépris des faits. Il s’agit en fait d’une tentative de créer un « piège à discours » qui divisera les relations de la Chine avec les pays en développement, sapera la coopération de la Chine avec eux et entravera leur développement. La grande majorité des pays en développement et les clairvoyants de la communauté internationale ne seront pas dupes.

Prasar Bharati : Selon un rapport de l’université Fudan, la participation de la Chine au Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) a diminué par rapport au premier semestre 2021. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? En outre, le commissaire aux affaires de sécurité étrangère du ministère des Affaires étrangères, Cheng Guoping, a-t-il mentionné des questions de sécurité concernées lors de sa rencontre avec l’ambassadeur du Pakistan en Chine, Moin ul Haque, comme le prétendent les médias ?  

Wang Wenbin : En ce qui concerne la rencontre que vous avez mentionnées, la Chine a déjà publié un communiqué de presse, que vous pouvez consulter. Je tiens à souligner que le Corridor économique Chine-Pakistan est un important projet initial et pilote de « la Ceinture et la Route », qui est toujours axé sur le développement et bénéficie aux moyens de subsistance des populations. Il est largement salué et reconnu par tous les milieux, apportant des avantages tangibles au développement économique et social local et améliorant le niveau de vie des populations. La Chine continuera à renforcer sa coopération avec la partie pakistanaise, afin que les résultats du Corridor économique Chine-Pakistan continuent à profiter largement à l’ensemble du peuple pakistanais.

Je voudrais saisir cette occasion pour vous informer de l’avancement de la construction de « la Ceinture et la Route ». Au cours des neuf années du lancement de l’Initiative « la Ceinture et la Route », la Chine et les pays concernés ont adhéré au principe de la consultation mutuelle, de la construction et du partage et ont approfondi la coopération mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant, obtenant des réalisations de construction réelles et considérables. Le nombre de pays qui ont signé le document « la Ceinture et la Route » avec la Chine s’élève à plus de 140. Un grand nombre de projets de coopération pratique ont été lancés. Le chemin de fer Chine-Laos est pleinement mis en service. Le pont de Peljesac en Croatie a été achevé avec succès. Le chemin de fer Jakarta-Bandung, le chemin de fer Budapest-Belgrade, le port de Djibouti et le port de Gwadar ont tous connu des progrès importants. Ces projets ont profité à l’économie locale et aux moyens de subsistance de la population. Les trains de marchandises Chine-Europe fonctionnent de manière régulière et plus de 1 000 voyages ont été effectués chaque mois pendant 27 mois consécutifs. Au premier semestre de cette année, le total des échanges de marchandises entre la Chine et les pays partenaires de « la Ceinture et la Route » a atteint 6 300 milliards de yuans, soit une hausse de 17,8 % par rapport à la même période de l’année dernière et 31,9 % du commerce extérieur de marchandises de la Chine. Les investissements directs non financiers de la Chine vers les pays partenaires ont atteint 65,03 milliards de yuans, soit une hausse de 4,9 % et 18,5 % des investissements directs non financiers sortants de la Chine.

Dans la prochaine étape, la Chine continuera à travailler avec toutes les parties pour promouvoir solidement le développement de haute qualité de « la Ceinture et la Route » afin de franchir de nouvelles étapes et d’obtenir de nouveaux résultats.

Shenzhen TV : Selon les rapports, lors du neuvième Dialogue politique de haut niveau entre la Chine et le Japon qui s’est tenu hier, la partie japonaise a exprimé sa position sur la situation dans le détroit de Taïwan, affirmant que les exercices militaires de la Chine impliquent la « zone économique exclusive du Japon » et soulignant l’importance de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Taïwan est une partie inséparable du territoire de la Chine. La question de Taïwan est une question d’intérêts chinois fondamentaux et relève entièrement des affaires intérieures de la Chine. Son origine historique est claire et sans ambiguïté, et le fait que les deux côtés du détroit de Taïwan appartiennent à la même Chine et le statu quo sont clairs. Le gouvernement chinois a officiellement publié un livre blanc intitulé « La question de Taïwan et la réunification de la Chine dans la nouvelle ère », qui explique en détail l’origine historique et les propositions politiques de la question de Taïwan et démontre la ferme volonté et la forte détermination du Parti communiste chinois et du peuple chinois à poursuivre la réunification de la mère patrie.

Depuis quelque temps, la partie japonaise se concentre fréquemment sur les mouvements négatifs liés à Taïwan, et certaines personnes au Japon préconisent que « Toute éventualité pour Taïwan est une éventualité pour le Japon ». C’est une idée fausse qui envoie sans aucun doute un signal très dangereux et erroné aux forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taïwan ». Depuis la visite de Nancy Pelosi à Taïwan, plus de 170 pays et de nombreuses organisations internationales ont émis des voix de justice, réaffirmant leur adhésion au principe d’une seule Chine et leur soutien à la défense résolue par la Chine de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Cependant, la partie japonaise a fait passer le noir pour le blanc, défendu les méfaits de la partie américaine, porté des accusations déraisonnables pour salir la partie chinoise et s’est violemment immiscée dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine a, à plusieurs reprises, fait part de sa position solennelle à la partie japonaise.

La question de Taïwan est une question de fondement politique des relations sino-japonaises et de la confiance fondamentale entre les deux pays. Il ne doit y avoir aucune ambivalence ou vacillation quant à l’attitude sur la question de Taïwan, et encore moins de tentative de provocation ou de franchissement de la ligne rouge à ce sujet. La partie japonaise a pris à plusieurs reprises des engagements politiques sérieux envers la Chine sur cette question. « Si le socle rocheux est secoué, tout ce qui est construit dessus peut rapidement s’effondrer ». La partie japonaise devrait être bien consciente de la grande sensibilité de la question de Taïwan et comprendre profondément les dangers et les risques de servir les objectifs des forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taïwan ». Nous exhortons la partie japonaise à tirer les leçons de l’histoire et à respecter les principes des quatre documents politiques sino-japonais et les engagements pris jusqu’à présent.

La Chine et le Japon n’ont pas encore tracé de frontière dans les eaux situées à l’est de Taïwan, et la Chine n’accepte pas la soi-disant « zone économique exclusive du Japon ». La série d’exercices militaires et d’activités d’entraînement menés par l’armée chinoise dans les eaux proches de l’île de Taïwan sont des mesures nécessaires et légitimes pour contrecarrer les graves provocations des États-Unis et des forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taïwan » et préserver résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale. La Chine a déjà émis des rappels de sécurité et des avertissements de navigation à l’avance, et les pratiques concernées sont parfaitement conformes au droit international et aux pratiques internationales. Nous espérons que la partie japonaise respectera réellement le principe d’une seule Chine, sans compromis et en accord avec ses paroles et ses actes, et qu’elle contribuera davantage au maintien de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan.

Prasar Bharati : Selon le Nikkei Asia et d’autres médias, certains pays réduisent le nombre de projets dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? 

Wang Wenbin : Comme je viens de le décrire, au cours des neuf années du lancement de l’Initiative « la Ceinture et la Route », la Chine a largement promu la coopération mutuellement bénéfique avec la communauté internationale et a obtenu un grand nombre de résultats tangibles et considérables en matière de coopération. Je peux ajouter quelques faits supplémentaires.

Jusqu’au 4 juillet, la Chine a signé des documents de coopération avec 149 pays et 32 organisations internationales. Nous avons adopté plus de 3 000 projets de coopération qui impliquent près de 1 000 milliards de dollars d’investissements. À la fin de l’année dernière, la Chine a établi des relations de coopération scientifique et technologique avec 84 pays participant à « la Ceinture et la Route », a soutenu 1 118 projets de recherche conjoints et lancé 53 laboratoires conjoints dans les domaines tels que l’agriculture, les nouvelles énergies, l’hygiène et la santé. La coopération est en plein essor pour développer la « Route de la soie de l’innovation ». Les trains de marchandises Chine-Europe ont connu une croissance constante et ont atteint plus de 190 villes dans plus de 20 pays européens, construisant non seulement une voie de transport, mais aussi un réseau de connectivité à travers l’Asie et l’Europe qui rassemble tous les pays et régions le long de la route pour des bénéfices partagés. Tout cela suffit à montrer que la construction de « la Ceinture et la Route » profite au monde entier et offre un espace de développement large et illimité. Nous travaillerons ensemble avec la communauté internationale pour promouvoir le développement continu de la construction conjointe de « la Ceinture et la Route » de haute qualité pour mieux profiter à la communauté internationale.


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