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Conférence de presse du 12 août 2022 tenue par le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Wang Wenbin
2022-08-12 23:55

Dragon TV : Le Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT) a récemment publié la dernière version de son rapport de recherche sur l’environnement commercial pour les investisseurs étrangers. Nous notons que le rapport indique que la majorité des entreprises étrangères sont optimistes quant à leurs perspectives de développement à long terme en Chine. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : J’ai pris note des rapports concernés. J’aimerais ici partager avec vous quelques statistiques récentes. Selon les statistiques du ministère du Commerce, au cours des six premiers mois de cette année, l’utilisation effective des investissements étrangers en Chine a augmenté de 21,8 % par rapport à la même période de l’année dernière. Selon le Conseil chinois pour la promotion du commerce international, le pourcentage combiné d’entreprises étrangères maintenant et développant leurs activités en Chine a atteint 91 % au deuxième trimestre, et près de 90 % des entreprises étrangères sont relativement satisfaites des politiques de la Chine en matière d’accès au marché, de réduction des taxes et des frais, d’aide aux entreprises pour alléger les difficultés, de mise en œuvre des projets et de canaux verts. Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la Chine a connu un afflux record de 179 milliards de dollars d’investissements étrangers l’année dernière, soit une hausse de 20 % par rapport à l’année précédente. Les récents rapports d’enquête de la Chambre de Commerce américaine en Chine, de la Chambre de Commerce allemande en Chine et de la Chambre de Commerce japonaise en Chine montrent que plus de 60 % des entreprises à capitaux américains et plus de 70 % des entreprises à capitaux allemands prévoient d’augmenter leurs investissements en Chine. Les performances des entreprises japonaises en Chine en 2021 ont dépassé les niveaux antérieurs au déclenchement du COVID-19 et ont atteint un niveau record. Bloomberg et d’autres médias étrangers ont également rapporté récemment que la Chine était un point chaud pour les investissements mondiaux ces dernières années. Ils ont également rapporté récemment que la Chine a été considérée comme une terre d’investissement prometteuse ces dernières années. Tout cela montre que la grande majorité des entreprises étrangères restent pleinement confiantes dans le marché chinois.

Les entreprises étrangères sont convaincues « qu’investir en Chine, c’est investir dans l’avenir » car, d’une part, elles sont optimistes quant à la résilience et aux perspectives de développement de l’économie chinoise, de son immense marché de la Chine et de son réseau de chaînes d’industrie et d’approvisionnement. D’autre part, cela est dû à la promotion inébranlable par la Chine d’un haut niveau d’ouverture, à son soutien au système commercial multilatéral et à ses efforts continus pour offrir aux investisseurs étrangers un environnement commercial plus axé sur le marché, plus respectueux de l’état de droit et plus international. Quels que soient les changements du climat international, la détermination de la Chine à élargir son ouverture de haut niveau ne changera pas, pas plus que sa détermination à partager les opportunités de développement avec le monde, ni sa détermination à promouvoir la mondialisation économique dans une direction plus ouverte, inclusive, bénéfique, équilibrée et gagnant-gagnant.

Nous pensons qu’avec la mise en œuvre approfondie des politiques et des mesures visant à coordonner la prévention et le contrôle des épidémies et le développement économique et social, les caractéristiques du développement économique de la Chine, qui se caractérise par un grand potentiel, une grande résilience, une grande vitalité et un grand espace, deviendront plus saillantes. La Chine continuera à ouvrir ses portes et à offrir des facilités aux entreprises de tous les pays pour investir et s’installer en Chine, en travaillant ensemble pour construire un avenir de développement commun et de prospérité partagée. 

Global Times : Le magazine américain Newsweek a rapporté le 10 août qu’Arab Barometer, un réseau de recherche non partisan de l’université de Princeton aux États-Unis, a réalisé des sondages entre octobre 2021 et avril 2022 dans des pays comme l’Irak, la Jordanie, le Liban, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, la Palestine, la Tunisie et le Soudan. Les résultats montrent que les habitants des pays arabes ont une opinion plus positive de la Chine que des États-Unis. Quel est votre commentaire ?

Wang Wenbin : Je n’ai pas vu ce sondage que vous avez mentionné, mais il ne me surprend pas du tout, car la Chine a toujours été un ami sincère et digne de confiance des pays arabes. Ces dernières années, les relations sino-arabes ont été florissantes, avec un soutien mutuel ferme dans les intérêts fondamentaux de chacun, et les deux parties ont donné l’exemple de la solidarité dans la lutte contre l’épidémie. Du gouvernement au peuple, du niveau central au niveau local, l’amitié sino-arabe est profondément ancrée dans le cœur des peuples.

La Chine a toujours adhéré au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures, de respect mutuel et de bénéfice mutuel. Elle a toujours joué un rôle constructif dans le monde arabe. Nous n’avons jamais recherché un quelconque intérêt géopolitique et n’avons aucunement l’intention de combler le soi-disant vide du pouvoir. Nous soutenons les pays du Moyen-Orient, y compris les pays arabes, dans leur unité et leur coopération pour résoudre les problèmes de sécurité régionale, et nous soutenons les peuples de la région dans l’exploration indépendante de leur propre voie de développement. Nous sommes disposés à continuer à joindre les mains avec nos frères arabes pour soutenir mutuellement le développement et le rajeunissement national de chacun, œuvrer ensemble au maintien de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et faire progresser régulièrement la coopération pragmatique dans divers domaines au profit des peuples chinois et arabes, tout en injectant davantage d’énergie positive pour préserver le multilatéralisme authentique et la justice internationale.

China Daily : Selon les rapports, des manifestations ont eu lieu le 11 août, notamment à Hargeisa, la capitale de la région du Somaliland, dans le nord de la Somalie. Les manifestants demandaient que les élections pour la direction de la région aient lieu comme prévu. Les affrontements avec les forces de sécurité ont entraîné la mort de plusieurs manifestants. Quel est le commentaire de la Chine ?

Wang Wenbin : Le Somaliland est une partie inséparable de la Somalie, et les problèmes du Somaliland sont des affaires intérieures de la Somalie. La Chine a toujours défendu le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures et soutient fermement le gouvernement fédéral de Somalie dans ses efforts pour maintenir l’unité nationale, la sécurité et la stabilité. Il est dans l’intérêt de tous les Somaliens de maintenir la stabilité et la tranquillité au Somaliland. En parallèle, la Chine demande aux autorités du Somaliland de protéger efficacement la sécurité des biens des entreprises et des citoyens chinois locaux.

CCTV : La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi a déclaré lors d’une récente conférence de presse avec la délégation du Congrès en Asie que Taïwan est l’un des « pays » les plus libres du monde et que leur visite visant à saluer cette démocratie se conforme à la politique d’une seule Chine du gouvernement américain et que la délégation ne cherche pas à bouleverser le statu quo dans le détroit de Taïwan. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Wang Wenbin : Les remarques de Pelosi sont une preuve supplémentaire que sa visite à Taïwan est une connivence et un soutien aux forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taïwan ». Elle a ouvertement fait référence à Taïwan comme un « pays ». Il s’agit d’une grave provocation politique qui viole le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains. Les autorités du Parti démocrate progressiste (DPP) ont redoublé d’efforts sur l’île pour « supprimer l’identité chinoise de Taïwan » et pousser à une « indépendance progressive », et ont cherché par tous les moyens à créer « deux Chines » et « une Chine, un Taïwan » sur la scène internationale. Dans un tel contexte, Pelosi a choisi de se rendre à Taïwan et a affirmé, de manière très médiatisée, qu’elle s’y trouvait au nom des États-Unis. Cette visite est clairement de nature officielle et vise à provoquer une confrontation entre les deux côtés du détroit de Taïwan et à s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine. Il s’agit d’un acte extrêmement flagrant. Pour défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale, pour faire respecter la norme fondamentale des relations internationales de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et pour préserver véritablement la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan, la Chine a tout à fait le droit de prendre des contre-mesures résolues en réponse aux provocations des États-Unis. De telles mesures sont absolument nécessaires dans ces circonstances.

Pelosi utilise la soi-disant démocratie comme prétexte pour justifier sa visite à Taïwan, ce qui est incontestablement futile. La visite de Pelosi à Taïwan n’a rien à voir avec la démocratie. Il s’agit d’un show politique qui va à l’encontre de la volonté de plus de 1,4 milliard de Chinois, y compris de nos compatriotes à Taïwan, et qui remet en question le principe d’une seule Chine reconnu par la communauté internationale. Sa visite piétine la démocratie et montre comment les États-Unis placent leurs intérêts égoïstes au-dessus de la justice internationale. Si Pelosi se soucie vraiment de la démocratie et des droits de l’homme, elle devrait se rendre en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Libye pour exprimer son repentir aux centaines de milliers d’innocents tués par l’armée américaine et s’engager à ne jamais permettre que se répètent les actes vicieux des États-Unis en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des normes des relations internationales.

Avec nos amis épris de paix et de justice, la Chine s’opposera résolument à toutes les paroles et à tous les actes d’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, résistera résolument à toutes les actions aventureuses qui sapent la paix régionale, préservera conjointement les principes de la Charte des Nations Unies et maintiendra conjointement la stabilité régionale et la paix mondiale.

AFP : Demain marque le deuxième anniversaire de la détention du journaliste australien Cheng Lei. Selon les informations, son procès a eu lieu plus tôt cette année. Savez-vous si le verdict a été rendu ou quels pourraient être les détails de ce verdict ? Pouvez-vous nous dire si Cheng Lei a déjà été condamnée ?

Wang Wenbin : Le 31 mars 2022, le Tribunal populaire intermédiaire n°2 de Beijing a tenu à huis clos le procès en première instance de la citoyenne australienne Cheng Lei, accusée d’avoir illégalement fourni des secrets d’État à des parties étrangères. Cheng Lei et son avocat de la défense étaient présents au tribunal. L’affaire est actuellement en cours de jugement et le tribunal rendra son jugement en temps voulu. La justice chinoise traite l’affaire dans le strict respect de la loi, protégeant pleinement les droits procéduraux de Cheng Lei en vertu de la loi. Elle a respecté et mis en œuvre les droits consulaires de la partie australienne en matière de visite et d’avis.

Hubei media group : Selon les rapports, plus de 70 économistes et experts d’autres domaines ont récemment écrit au président américain Biden et à la secrétaire au Trésor Yellen pour critiquer le décret du gouvernement américain qui a divisé en deux les 7 milliards de dollars d’actifs gelés de la banque centrale afghane et pour demander au gouvernement américain de restituer immédiatement l’intégralité de ces actifs. Cette lettre ouverte a été publiée par le Center for Economic and Policy Research et cosignée par le lauréat du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz ainsi que par d’autres spécialistes mondiaux. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : J’ai noté que la lettre ouverte souligne que la saisie par le gouvernement américain de 7 milliards de dollars des réserves de change de l’Afghanistan a joué un rôle important dans l’effondrement de l’économie afghane. La décision du gouvernement américain de diviser ces fonds en deux est arbitraire et injustifiée, ce qui causera un grave préjudice au redressement de l’économie afghane. 

J’ai noté également qu’à l’occasion du premier anniversaire du retrait des troupes américaines d’Afghanistan, de nombreuses personnalités de la communauté internationale ont fait des critiques que les dommages causés par les États-Unis au peuple afghan n’ont jamais cessé, voire se sont aggravés. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a prévenu que des millions d’Afghans sont au « bord de la mort ». Selon les responsables du Programme alimentaire mondial, « 98% des Afghans ne mangent pas à leur faim et près de la moitié des enfants afghans de moins de cinq ans souffrent de malnutrition sévère ».

La « transformation forcée » de l’Afghanistan par les États-Unis au cours de près de 20 ans, n’a non seulement pas réussi à libérer le peuple afghan de la pauvreté et de la tourmente, mais a également exacerbé la crise de survie et de développement du peuple afghan. C’est un autre exemple négatif du fléau de la « démocratie à l’américaine » dans le monde. Bien que les troupes américaines aient quitté l’Afghanistan, les crimes commis par les États-Unis dans ce pays se perpétuent. Tant que les États-Unis ne cesseront pas de nuire à l’Afghanistan, les souffrances du peuple afghan ne prendront pas fin.

Nous demandons instamment aux États-Unis de réfléchir honnêtement à leurs erreurs et de les admettre, de prendre des mesures concrètes pour panser les plaies du peuple afghan et de rendre des comptes au monde entier.

Reuters : Les responsables sud-coréens ont récemment déclaré à plusieurs reprises que le système « THAAD » (Défense de zone à haute altitude terminale) est purement destiné à des fins de défense nationale et qu’il vise les attaques potentielles de la Corée du Nord. Le ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que la République de Corée devrait s’en tenir à la politique des « trois non ». Ma question est la suivante : peut-on trouver un équilibre entre la nécessité pour la Corée du Sud de défendre son territoire et les préoccupations de la Chine, qui craint que le système ne soit utilisé par les États-Unis pour contenir la Chine ?

Wang Wenbin : Je voudrais demander s’il y a d’autres journalistes ici qui sont également concernés par la question du « THAAD » ?

Beijing Youth Daily : Le 11 août, le ministre sud-coréen de la Défense Lee Jong-sup a déclaré que si le radar du « THAAD » est orienté vers la Chine, les ondes radio seront bloquées par les pics montagneux de la base, et il est physiquement impossible de parvenir à détecter la Chine. Le système « THAAD » ne peut défendre que la péninsule coréenne. Il ne peut jouer aucun rôle dans le système de défense américain et ne visera pas la Chine. Quel est le commentaire de la partie chinoise à ce sujet ?

Wang Wenbin : La Chine a toujours respecté la souveraineté de la Corée du Sud et comprend les préoccupations de sécurité de la Corée du Sud, mais le déploiement du système antimissile américain « THAAD » en Corée du Sud est préjudiciable à la sécurité stratégique de la Chine, et la Chine ne peut pas l’ignorer. Récemment, les ministres des Affaires étrangères de la Chine et de la Corée du Sud ont eu un échange de vues approfondi sur cette question lors de leur rencontre à Qingdao et ont précisé leurs positions respectives. Les deux parties ont convenu de prendre au sérieux leurs préoccupations respectives en matière de sécurité et de s’efforcer de traiter correctement la question afin qu’elle ne devienne pas un obstacle pour les relations entre les deux pays. La Chine espère que la Corée du Sud continuera à gérer correctement cette question, conformément à l’accord entre les deux parties et au consensus atteint au cours de la rencontre des ministres des Affaires étrangères des deux pays à Qingdao.

Phoenix TV : Récemment, le directeur du Bureau de la politique nationale de contrôle des drogues à la Maison Blanche Rahul Gupta a tweeté sur les contre-mesures de la Chine en réponse à la visite de Pelosi à Taïwan, déclarant que les overdoses de drogue causent plus de 100 000 morts aux États-Unis chaque année et qu’il est « inacceptable » que la Chine suspende la coopération anti-drogue avec les États-Unis. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : L’insistance de Pelosi à se rendre à Taïwan malgré les avertissements sévères et les représentations répétées de la Chine a gravement affecté les fondements politiques des relations sino-américaines. L’annonce par la Chine de huit contre-mesures, y compris la suspension de la coopération sino-américaine en matière de lutte contre la drogue, est une réponse résolue et forte aux provocations américaines et taïwanaises. Cela est tout à fait raisonnable et bien approprié. Sur la question de l’abus de fentanyl aux États-Unis, je voudrais insister sur trois points :

Premièrement, la cause profonde de la crise de l’abus de fentanyl aux États-Unis réside dans les États-Unis eux-mêmes. La communauté internationale, y compris la Chine, a renforcé le contrôle des substances liées au fentanyl, tandis qu’aux États-Unis, l’abus d’opioïdes synthétiques, dont le fentanyl, s’est détérioré. Le nombre de décès par overdose a augmenté plutôt que de diminuer. Les États-Unis devraient sérieusement réfléchir à la raison sous-jacente. Selon les données de l’Organe international de contrôle des stupéfiants, les États-Unis sont le premier producteur et consommateur mondial de substances liées au fentanyl. Avec 5% de la population mondiale, les États-Unis consomment 80 % des opioïdes dans le monde. Le gouvernement américain a perdu le contrôle effectif de la gestion des médicaments sur ordonnance. Les campagnes de sensibilisation du public aux dangers des stupéfiants sont insuffisantes, et les mesures visant à réduire la demande et à interdire les stupéfiants n’ont pas donné de bons résultats. Les États-Unis devraient face à leurs propres problèmes au lieu de s’abstenir de les traiter.

Deuxièmement, la Chine a fait de gros efforts pour aider les États-Unis à résoudre le problème du fentanyl. Le fentanyl n’est pas un problème majeur en Chine et n’a jamais été consommé à grande échelle. La Chine a toujours adopté une attitude humanitaire et responsable pour aider les États-Unis à sortir de la crise de l’abus de fentanyl et à travailler avec les autres pays du monde pour relever les nouveaux défis du problème de la drogue. Au total, 27 substances à base de fentanyl sont contrôlées par les Conventions des Nations Unies sur le contrôle des drogues. La Chine est la première au monde à avoir inscrit le fentanyl dans une catégorie, couvrant plus de catégories que celles prévues par les Conventions des Nations Unies. Toutefois, en tant que pays où le problème du fentanyl est le plus important au monde, les États-Unis n’ont pas encore officiellement répertorié toute la catégorie des substances à base de fentanyl. La partie chinoise a fait preuve de suffisamment de bonne volonté et de sincérité pour coopérer avec la partie américaine dans ce domaine, ce qui est sans précédent dans notre pratique du contrôle des drogues, ce qui a non seulement joué un rôle important dans la prévention de la fabrication illégale et de l’abus de substances à base de fentanyl, mais a également établi un modèle de coopération internationale en matière de lutte contre les drogues, pleinement reconnu par la communauté internationale.

Troisièmement, les États-Unis sont les seuls responsables de l’affaiblissement de la coopération sino-américaine en matière de lutte contre la drogue. Les États-Unis ont placé le Centre d’identification des preuves physiques du ministère chinois de la Sécurité publique, le Laboratoire national des drogues et d’autres institutions de recherche scientifique chargées de tester et de contrôler les substances à base de fentanyl sur la « liste des entités » pendant plus de deux ans en raison des soi-disant problèmes des droits de l’homme dans le Xinjiang et n’ont pas encore levé cette liste. Les États-Unis ont continué à faire des déclarations publiques négatives et infondées, en ressassant sans cesse d’anciennes affaires, en sanctionnant des entreprises chinoises au nom du contrôle des substances liées au fentanyl et en offrant une forte récompense pour l’arrestation de certains citoyens chinois. Les États-Unis ont agi de la sorte pour induire le public en erreur et détourner la responsabilité de l’absence de contrôle de la toxicomanie au niveau national. La Chine a entrepris de multiples démarches auprès de la partie américaine à ce sujet, mais cette dernière n’a pas donné de réponse à ce jour. Toutes les conséquences qui en découlent, y compris les dommages causés aux relations bilatérales et à la coopération sino-américaine en matière de lutte contre les drogues, doivent être supportées par la partie américaine.

La Chine adopte une position ferme en matière de lutte contre les drogues. Malgré la propagation continue de la situation mondiale en matière de drogues, la Chine a obtenu des résultats notables en matière de la lutte contre les drogues. En tant que grande puissance responsable, la Chine continuera de participer activement à la coopération internationale et multilatérale en matière de lutte contre les drogues et apportera l’expertise et les efforts de la Chine à la lutte mondiale contre les drogues. Nous espérons sincèrement aussi que les États-Unis pourront trouver rapidement une solution efficace à l’abus de fentanyl dans le pays afin que le peuple américain puisse se débarrasser du fléau des drogues le plus tôt possible.



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