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Conférence de presse du 23 juillet 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2021-07-23 19:13

À l'invitation du Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le Ministre maltais des Affaires étrangères et européennes Evarist Bartolo, le Ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi, le Ministre finlandais des Affaires étrangères Pekka Haavisto et la Ministre mongole des Affaires étrangères Batmunkh Battsetseg effectueront des visites officielles en Chine du 22 au 28 juillet. Le Conseiller d'État Wang Yi recevra les Ministres des Affaires étrangères de Malte, du Pakistan et de la Finlande à Chengdu et la Ministre des Affaires étrangères de la Mongolie à Tianjin.

CCTV : Nous avons noté que le Ministère des Affaires étrangères avait récemment organisé des visites respectives au Guizhou et au Fujian pour des envoyés diplomatiques étrangers et des représentants d'organisations internationales en Chine. Pourriez-vous nous présenter la situation concernée ?

Zhao Lijian : Du 11 au 17 juillet, le Ministère des Affaires étrangères a organisé des visites respectives au Guizhou et au Fujian pour des envoyés diplomatiques étrangers et des représentants d'organisations internationales en Chine. Grâce à des visites sur le terrain, à des discussions et à des échanges, les envoyés diplomatiques étrangers ont approfondi leur connaissance sur la Chine et le Parti communiste chinois (PCC) et ont trouvé plus d'opportunités pour créer des partenariats entre leurs pays et la Chine.

Il s'agit d'un voyage pour apprécier la magnifique histoire centenaire du PCC. Après avoir visité sur le terrain les sites de la Réunion de Zunyi, de la Réunion de Gouba et de la Réunion de Gutian, les envoyés ont hautement apprécié le PCC pour son solide rôle dirigeant dans le succès de la révolution chinoise. Les envoyés ont tous dit avec admiration que pour connaître la Chine, il faudrait connaître le PCC. Derrière les changements au cours du siècle dernier, ce qui reste inchangé, c'est la vision, le travail acharné et l'aspiration initiale du PCC consistant à rechercher toujours le bonheur pour le peuple chinois.

Il s'agit d'un voyage pour témoigner les énormes changements et le potentiel de développement de la société chinoise. Du « premier village de réduction de la pauvreté en Chine » à Ningde, dans le Fujian, au village de Xiaqi, le site de démonstration pour le « projet de logement pour les résidents qui vivaient sur des bateaux », en passant par le village de Haohuahong de la minorité ethnique Buyi du Guizhou et le village de démonstration pour la réduction de la pauvreté de Huamao, les envoyés ont vu de leurs propres yeux les changements remarquables apportés par les réalisations formidables d'élimination de la pauvreté de la Chine à la vie des gens. De la zone pilote nationale des mégadonnées et du radiotélescope FAST, surnommé Tianyan (l'œil du ciel) de la Chine, au Guizhou, aux entreprises de microélectronique de haute technologie à Xiamen, les envoyés se sont émerveillés du développement en plein essor de l'innovation scientifique et technologique en Chine. Du Parc d'exposition du thé de la Chine au Guizhou au lac Yundang à Xiamen, les envoyés ont appris l'expérience utile de la gestion écologique et environnementale de la Chine.

Il s'agit également d'un voyage pour connaître la profondeur de la culture chinoise. Au Fujian, les envoyés ont visité le musée maritime de Quanzhou pour apprécier le caractère inclusif et le charme historique de Quanzhou, le point de départ de l'ancienne Route maritime de la soie qu'est le prédécesseur de « la Ceinture et la Route ». Ils ont également visité la salle de règles familiales des Hakkas dans le district de Yongding, à la ville de Longyan, pour apprécier l'héritage historique des belles valeurs familiales de la nation chinoise.

Au cours de ces visites, les envoyés ont fait l'éloge avec enthousiasme des réalisations de la Chine en matière de réduction de la pauvreté, d'innovation scientifique et technologique, de construction de civilisation écologique et de protection du patrimoine culturel. Ils ont tous exprimé leur espoir de renforcer les échanges avec les provinces du Guizhou et du Fujian et de mener une coopération mutuellement bénéfique dans plus de domaines. Nous inviterons, comme toujours, des personnes de divers pays, y compris des envoyés diplomatiques en Chine, à visiter diverses régions en Chine et à découvrir une vraie Chine de manière multidimensionnelle et globale.

Agence de presse Xinhua : Le porte-parole du Département d'État américain Ned Price a récemment déclaré que l'essentiel des relations sino-américaines était la concurrence, et qu'il y avait non seulement des facteurs de confrontation, mais aussi ceux de convergence d'intérêts des deux parties. Selon lui, la Secrétaire d'État adjointe américaine Wendy Sherman se rendra en Chine prochainement, les États-Unis souhaitent profiter de la visite pour promouvoir les intérêts et valeurs américains et gérer les relations bilatérales de manière responsable, et ils continueront de dialoguer avec la Chine « en position de force ». Toujours selon lui, les relations sino-américaines doivent se munir des « garde-fous » afin d'éviter que la concurrence ne se transforme en conflit. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Les États-Unis traitent les relations sino-américaines conformément à leur principe dit « concurrence, coopération, confrontation ». Mais en réalité, cette approche vise à définir la Chine comme un rival, à inciter à la confrontation, et à contenir et à réprimer le développement de la Chine. Elle ne fait pas de distinction entre le courant principal et les affluents dans les relations sino-américaines, ne correspond ni aux faits, ni aux intérêts fondamentaux des deux peuples, et va à l'encontre de la tendance de l'époque. C'est au fond une incarnation de la mentalité du jeu à somme nulle.

Je tiens à souligner que les États-Unis ont menacé à plusieurs reprises de parler avec la Chine « en position de force », ce qui reflète l'arrogance et l'intimidation des États-Unis. Comme la partie chinoise l'a souligné maintes fois, les États-Unis ne sont pas qualifiés pour donner des leçons à la Chine ou la critiquer, et encore moins pour entretenir des relations avec la Chine « en position de force ». Cette approche n'a pas marché pour nous à Anchorage, et encore moins possible à Tianjin.

La Chine estime toujours que les relations sino-américaines doivent reposer sur le respect mutuel, l'égalité et le bénéfice mutuel, plutôt que de profiter à une seule partie. Le développement des relations sino-américaines nécessite des « garde-fous », mais ceux-ci ne doivent pas être définis unilatéralement par les États-Unis. La mise à l'arrêt des ingérences américaines dans les affaires intérieures de la Chine, des calomnies américaines contre la Chine, et des sabotages américains des intérêts chinois est le véritable « garde-fou » des relations sino-américaines.

Nous continuerons d'exposer la position de principe de la Chine sur le développement des relations sino-américaines et de sauvegarder fermement notre souveraineté, notre sécurité et nos intérêts de développement pendant le séjour de Mme Sherman en Chine.

RCI : La Secrétaire d'État adjointe américaine Wendy Sherman se rendra en visite en Chine les 25 et 26 juillet. Qui sera le principal interlocuteur chinois ? Le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi la rencontrera-t-il ?

Zhao Lijian : Je voudrais dire que le Vice-Ministre des Affaires étrangères Xie Feng, chargé des relations sino-américaines, sera le principal interlocuteur de Mme Sherman. La partie américaine a demandé à plusieurs reprises de rencontrer également des dirigeants chinois. Conformément à l'usage, la partie chinoise envisage d'organiser une rencontre entre le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi et Mme Sherman à Tianjin après sa rencontre avec le Vice-Ministre Xie Feng.

HRTN : La Commission australienne des droits de l'homme (AHRC) a récemment publié son rapport 2021 de la situation des musulmans australiens, affirmant la discrimination généralisée à l'encontre des musulmans australiens et le risque croissant d'actes violents et terroristes d'extrémistes visant les musulmans. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Nous avons également remarqué ce rapport. Selon le rapport, les musulmans australiens sont victimes d'une discrimination généralisée, 80 % des personnes interrogées déclarent avoir subi la discrimination raciale ou religieuse dans des espaces publics tels que les centres commerciaux et les lieux de prière. Un quart des interrogés disent qu'ils sont incapables de s'exprimer ou d'agir lorsqu'ils sont confrontés à la discrimination. Selon une étude de l'Université nationale australienne (ANU), les demandeurs d'emploi australiens portant un nom du Moyen-Orient ont deux fois moins de chances de réussir qu'un candidat portant un nom anglais. De nombreux musulmans interrogés disent subir un harcèlement croissant de la part d'extrémistes et qu'ils ont de plus en plus peur de la vie réelle. Le rapport indique également que certains politiciens de droite en Australie, motivés par des gains politiques personnels, font souvent des remarques irresponsables à l'encontre de la communauté musulmane australienne, ce qui induit le public australien en erreur et conduit directement à une augmentation des incidents violents et terroristes visant les musulmans australiens.

Les faits révélés par le rapport susmentionné ont une fois de plus mis en évidence l'hypocrisie et le « deux poids deux mesures » de l'Australie en matière de droits de l'homme. Depuis quelque temps, certains politiciens australiens, en se basant sur des mensonges et des préjugés, font des remarques inconsidérées sur la soi-disant « situation des droits de l'homme des musulmans » dans la région chinoise du Xinjiang et dénigrent la Chine sans retenue. De tels actes sont extrêmement absurdes. Ils n'ont pas du tout le droit de le faire. Nous recommandons à certains en Australie d'enlever leur masque hypocrite de « donneurs de leçons en matière de droits de l'homme », de réfléchir sur eux-mêmes et de résoudre concrètement leurs propres problèmes de droits de l'homme des musulmans, au lieu de dénigrer les autres pays sous prétexte de soucis des droits de l'homme des musulmans.

AFP : Puisque le Ministre pakistanais des Affaires étrangères est en visite en Chine, y a-t-il des mises à jour sur l'enquête concernant la récente explosion d'un bus qui a tué plusieurs ressortissants chinois ? S'agit-il d'une attaque terroriste ? Et si oui, qui en est l'auteur ?

Zhao Lijian : La Chine et le Pakistan mènent toujours une enquête sur cette attaque terroriste. Je n'ai pas plus d'informations à vous fournir pour le moment.

Beijing Daily : Selon des reportages, le 22 juillet, au nom des « répressions sur des manifestations à Cuba », le Département américain du Trésor a annoncé des sanctions contre le Ministre cubain des Forces armées révolutionnaires et d'autres responsables et institutions de Cuba en vertu de la soi-disant Loi Magnitski sur la responsabilité en matière de droits de l'homme. Les États-Unis ont dit dans une déclaration qu'ils continueraient de sanctionner les individus responsables de l'oppression du peuple cubain. Selon d'autres sources, les États-Unis demandent à des pays de cosigner une déclaration ou de publier une déclaration à titre national condamnant Cuba. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine soutient fermement le gouvernement et le peuple cubains dans leurs efforts visant à entretenir la stabilité sociale. Nous nous opposons fermement aux tentatives de tout pays visant à s'ingérer dans les affaires intérieures d'autrui, à imposer de sanctions unilatérales contre d'autres pays et à former de petits clans pour faire pression sur d'autres pays et les intimider sous prétexte de « liberté », de « démocratie » et de « droits de l'homme ». Comme l'a dit le Ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez Parrilla, pour l'application de la Loi Magnitski sur la responsabilité en matière de droits de l'homme, le meilleur sujet est la répression violente faite par des polices américaines qui a coûté la vie à 1 021 personnes rien qu'en 2020. Les États-Unis doivent avant tout examiner leurs propres problèmes de droits humains, au lieu de brandir le gros bâton des sanctions, de s'immiscer grossièrement dans les affaires intérieures d'autrui et de créer des divisions ou des confrontations.

La Chine est toujours d'avis que le respect mutuel, l'équité, la justice et la coopération gagnant-gagnant sont la bonne approche pour procéder aux interactions interétatiques. À l'heure actuelle, Cuba se trouve à un moment critique dans sa lutte contre la COVID-19 et dans ses efforts visant à soulager les souffrances de la population. Les États-Unis doivent, conformément aux buts des Nations Unies et aux normes fondamentales régissant les relations internationales, lever immédiatement toutes les sanctions unilatérales contre Cuba, et déployer davantage d'efforts pour améliorer les relations américano-cubaines et contribuer à la stabilité internationale et régionale.

Shenzhen TV : Le 16 juillet, le Secrétariat de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a informé ses États membres de son plan de travail sur la deuxième phase de l'étude sur l'origine du virus et leur a demandé de faire part de leurs commentaires avant le 23 juillet. La Chine a-t-elle soumis ses commentaires à l'OMS ? Participera-t-elle à la deuxième phase de l'étude sur l'origine du virus ?

Zhao Lijian : Lors de la réunion d'information destinée aux États membres de l'OMS tenue le 16 juillet, la Chine et de nombreux autres pays ont exprimé clairement leur position de base sur le plan de travail de la deuxième phase de l'étude sur l'origine du virus proposé par le Secrétariat de l'OMS. La Mission permanente de la Chine auprès de l'Office des Nations Unies à Genève a expliqué plus précisément ses points de vue et propositions par écrit à l'OMS. Nous continuerons également de mettre en avant les propositions de la Chine. J'aimerais souligner quelques points supplémentaires :

Premièrement, ce plan de travail est en contradiction avec les exigences de la résolution de la 73e Assemblée mondiale de la santé. La résolution exige explicitement que le Directeur général de l'OMS continue de travailler en étroite coopération avec les États membres pour identifier la source zoonotique du virus et déterminer par quelle voie il s'est introduit dans la population humaine. Cela signifie que l'élaboration du plan de travail pour la prochaine phase du traçage doit être conduite par les États membres et que l'OMS doit mener d'amples consultations avec ses États membres et parvenir à un consensus. Le processus de la rédaction du plan de travail doit également être ouvert et transparent.

Deuxièmement, ce plan de travail est en contradiction avec les conclusions et recommandations du rapport d'études conjointes Chine-OMS. Ce rapport a été coréalisé par une équipe conjointe composée d'experts internationaux de l'OMS et d'experts chinois et sert de la section chinoise de l'étude mondiale sur l'origine du virus. Les conclusions faisant autorité et les recommandations scientifiques du rapport devront constituer une base importante pour la prochaine phase du traçage du virus à l'échelle mondiale.

La Chine, ainsi que de nombreux autres États membres de l'OMS, ont noté avec regret que ce plan de travail a été fortement perturbé par la politisation et qu'il s'agissait d'un document qui avait perdu les principes d'objectivité et de scientificité et qui manquait d'esprit de coopération. Permettez-moi de citer un seul exemple. Le rapport d'études conjointes Chine-OMS a tiré clairement une conclusion selon laquelle « la fuite de laboratoire est extrêmement improbable », et il existe également un large consensus dans le milieu scientifique international sur ce sujet. Cependant, ce plan de travail prend toujours comme priorité de recherche l'hypothèse selon laquelle « une violation par la Chine des protocoles de laboratoire aurait provoqué la fuite du virus », tout en ignorant délibérément d'autres orientations de recherche importantes, tels que les premiers cas dans le monde entier et la transmission du virus par la chaîne du froid. Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que ce plan de travail a été élaboré pour faire écho à la « théorie de fuite de laboratoire » sur laquelle un petit nombre de pays dont les États-Unis font du tapage. De plus, compte tenu du manque de transparence dans son processus de rédaction, on ne peut s'empêcher de soupçonner que ce plan de travail est un produit de manipulation politique.

Pour conclure, je tiens à souligner que la Chine attache depuis toujours une grande importance à la question du traçage du virus et qu'elle continuera de faire progresser ses propres études en la matière. Dans le même temps, en tant que premier pays à mener une coopération avec l'OMS dans l'étude sur l'origine du virus, la Chine continuera aussi de participer activement à la prochaine phase de la coopération internationale sur le traçage du virus. Nous espérons que l'OMS respectera l'esprit scientifique, professionnel et objectif et travaillera ensemble avec la communauté internationale pour défendre conjointement la nature scientifique et sérieuse de l'étude sur l'origine du virus, résister conjointement au contre-courant de la politisation de la question du traçage et préserver ensemble le bon climat de la coopération antiépidémique mondiale.

Global Times : Le 22 juillet, en réponse à des questions concernant le plan de l'OMS pour la deuxième phase du traçage du virus, la Secrétaire de presse de la Maison-Blanche Jen Psaki a déclaré que les États-Unis étaient profondément déçus par la Chine et que la position de cette dernière était hautement irresponsable et dangereuse. Elle a dit que les États-Unis continueraient de demander à la Chine de fournir les données et les échantillons nécessaires, car, selon elle, il s'agit de sauver des vies et aucun retard n'y sera toléré. Quelle est la réponse de la Chine à cela ?

Zhao Lijian : Certaines personnes aux États-Unis ont instrumentalisé la pandémie pour salir et discréditer la Chine à tout bout de champ. Cela fait totalement fi du bon sens et défie la science. La Chine y dit fermement non.

Face à la COVID-19 survenue avec une grande soudaineté, la Chine a endigué pour l'ensemble la propagation du virus en un peu plus d'un mois. En deux mois environ, l'augmentation quotidienne des cas de COVID-19 dans le pays a été réduite à un seul chiffre, et en trois mois environ, un résultat stratégique majeur a été obtenu dans le combat décisif pour prévenir et contrôler l'épidémie. La Chine a non seulement été parmi les premiers à contenir l'épidémie sur son territoire, mais a également fourni à plus de 200 pays et régions des quantités de fournitures antiépidémiques telles que plus de 300 milliards de masques, 3,7 milliards de combinaisons de protection et 4,8 milliards de kits de dépistage, et plus de 600 millions de doses de vaccins à l'étranger, apportant ainsi une contribution significative et continue à la lutte mondiale contre la pandémie. La lutte de la Chine contre la COVID-19 peut résister à l'épreuve de l'histoire et de la population.

C'est précisément ce que les États-Unis eux-mêmes ont fait qui a profondément déçu la communauté internationale, y compris leur propre peuple. Aux États-Unis, plus de 34 millions de personnes ont été infectées et plus de 600 000 personnes ont perdu la vie à cause du virus. Les principaux indicateurs de la pandémie, tels que le nombre quotidien de nouveaux cas confirmés, de personnes hospitalisées et de décès, ont tous rebondi récemment. Par rapport aux Blancs, les minorités ethniques aux États-Unis ont un risque d'infection, d'hospitalisation et de décès beaucoup plus élevé, mais un taux de vaccination bien plus faible, avec une répartition sévèrement inégale des ressources médicales. Alors que les États-Unis sont pris dans le bourbier de la « détérioration – atténuation – résurgence » de la COVID-19, certaines personnes dans le pays continuent de faire passer leurs intérêts politiques égoïstes avant la science. C'est cet acte qui est extrêmement irresponsable et qui constitue une honte pour le peuple de ce pays et la communauté internationale.

La Chine a toujours fait preuve d'ouverture et de transparence sur la question du traçage du virus et a déjà invité des experts de l'OMS en Chine à deux reprises. L'équipe d'experts est allée à tous les endroits qu'elle voulait visiter et a vu toutes les personnes qu'elle voulait rencontrer. En revanche, les États-Unis n'ont pas encore réagi aux reportages et aux rapports selon lesquels les premiers cas de COVID-19 aux États-Unis pourraient être apparus plus tôt que la date que l'on connaît. Par exemple, une recherche de l'Institut national de la Santé des États-Unis a montré que, déjà en décembre 2019, des preuves d'infection à la COVID-19 étaient apparues dans cinq États américains; 171 cas de COVID-19 en Floride ont présenté des symptômes avant que le premier cas ait été signalé dans cet État; le maire de Belleville dans le New Jersey a déjà été infecté au nouveau coronavirus en novembre 2019, soit plus de deux mois avant le signalement du premier cas confirmé aux États-Unis; l'épidémie de l'EVALI qui a dévasté un grand nombre d'États américains en juillet 2019 présente des symptômes extrêmement similaires à ceux de la COVID-19; 106 des échantillons archivés provenant de dons de sang de routine dans neuf États américains entre le 13 décembre 2019 et le 17 janvier 2021 ont été testés positifs aux anticorps du nouveau coronavirus. À cela s'ajoutent le laboratoire biologique de Fort Detrick et les plus de 200 laboratoires biologiques américains à l'étranger que la communauté internationale a évoqués à plusieurs reprises. Ce qui est vraiment dangereux, c'est l'attitude des États-Unis qui restent silencieux, font la sourde oreille et ferment les yeux tout le temps aux doutes et inquiétudes des médias et du public.

Le virus est un ennemi commun de l'humanité. Tant la prévention que le traitement nécessitent notre unité pour y répondre ensemble. Le traçage du virus est une question scientifique majeure et complexe, qui demande la coopération des scientifiques du monde entier, ainsi que les efforts conjoints et la coopération des gouvernements et des populations de tous les pays. Ce n'est qu'en suivant la voie de la science avec une confiance ferme et en menant une étude sur l'origine du virus respectueuse de la science avec une attitude scientifique, une méthode scientifique et des faits scientifiques que nous pourrons finalement découvrir la vérité. La stigmatisation d'autrui en utilisant la pandémie et la politisation du traçage, qui ne feront que susciter un tollé général et une opposition ferme de la part de la communauté internationale, sont vouées à l'échec.

CCTV : Selon des reportages, plusieurs membres du Congrès américain ont proposé le 20 juillet le projet d'un « Acte du partenariat avec Taiwan », exhortant la Garde nationale des États-Unis à établir un partenariat avec l'armée taiwanaise pour assurer à Taiwan de bonnes capacités de défense permettant une réaction et un déploiement rapides face à des crises. Par ailleurs, la Commission des forces armées du Sénat américain a adopté la « Loi d'autorisation de la Défense nationale pour l'exercice budgétaire 2022 », selon laquelle les États-Unis devraient maintenir la capacité de dissuader la Chine de changer unilatéralement le statu quo et renforcer la coopération en matière d'armements avec Taiwan. Quelle est la réponse de la Chine ?

Zhao Lijian : Il n'y a qu'une seule Chine dans le monde et Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. Il s'agit d'un fait historique et juridique qui ne peut être modifié par aucun individu ni par aucune force de quelque manière que ce soit. La partie américaine doit respecter effectivement et scrupuleusement le principe d'une seule Chine et les dispositions énoncées dans les trois communiqués conjoints sino-américains, faire preuve de prudence dans ses paroles et ses actes sur la question de Taiwan, cesser d'examiner les projets de loi liés à Taiwan, supprimer les articles liés à Taiwan, mettre fin à l'incitation à la multiplication des échanges militaires avec Taiwan et arrêter d'envoyer tout signal erroné aux forces séparatistes prônant l'« indépendance de Taiwan ».

AFP : Le Département américain de la Justice a poursuivi deux citoyens chinois liés à l'opération « Chasse aux renards » visant à rapatrier les fugitifs chinois qui habitent aux États-Unis. Les fonctionnaires américains ont dit que, dans l'opération « Chasse aux renards », des équipes de rapatriement extrajudiciaire avaient recouru à l'intimidation et même au chantage pour forcer les individus concernés à retourner en Chine. Quelle est la réponse de la Chine ? Croit-elle qu'il s'agit des accusations sans aucun fondement ?

Zhao Lijian : La lutte contre les crimes transfrontaliers, la poursuite des fugitifs et la récupération des fonds détournés à l'échelle internationale constituent une cause juste qui permet de sauvegarder et de promouvoir la gouvernance en vertu de la loi et est largement reconnue par la communauté internationale. Les autorités chinoises chargées de l'application de la loi mènent une coopération de l'application de la loi avec les pays étrangers en observant strictement le droit international, en respectant pleinement les lois et la souveraineté judiciaire des pays étrangers et en garantissant les droits et intérêts légitimes des suspects conformément à la loi. Les opérations en la matière sont irréprochables. La partie américaine ignore les faits fondamentaux, dénigre et calomnie les efforts de la Chine pour rapatrier les fugitifs et récupérer les fonds détournés. La Chine s'y oppose fermement.

Les États-Unis sont le pays où se cachent le plus grand nombre de fugitifs chinois soupçonnés de corruption et de crime économique. Ces dernières années, les États-Unis ont toujours traité passivement les demandes de coopération de la Chine en matière de poursuite de fugitifs, ce qui viole l'esprit de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de la Convention des Nations Unies contre la corruption et va à l'encontre des engagements pris par les États-Unis publiquement dans les enceintes internationales. Nous exhortons les États-Unis à corriger leurs erreurs, à collaborer activement avec la Chine dans ses efforts pour rapatrier les fugitifs et récupérer les fonds détournés, et à remplir sérieusement leurs obligations et engagements internationaux, afin de ne pas devenir un « refuge paradisiaque » pour les criminels.

Associated Press du Pakistan : Vous avez annoncé la visite en Chine du Ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi, pourriez-vous en parler davantage ? Lors de sa visite, quels seront les sujets abordés ?

Zhao Lijian : Cette année marque le 70e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Pakistan. Lors de la visite en Chine du Ministre des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi, le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi tiendra avec lui le troisième dialogue stratégique des Ministres des Affaires étrangères chinois et pakistanais afin de renforcer la coordination stratégique sur la coopération bilatérale et les questions internationales et régionales d'intérêt commun.

La Chine et le Pakistan sont des partenaires de coopération stratégique de tout temps. Les deux pays, sur le plan bilatéral, se soutiennent mutuellement, mènent une coopération gagnant-gagnant et recherchent un développement commun, et sur la scène internationale, protègent conjointement l'équité et la justice internationales, et sauvegardent fermement le système international centré sur les Nations Unies et l'ordre international basé sur le droit international. Les deux pays représentent des énergies positives pour la paix, la stabilité et le développement dans le monde. Dans la situation internationale et régionale complexe d'aujourd'hui, la Chine est prête à saisir l'occasion offerte par la visite du Ministre des Affaires étrangères Qureshi pour améliorer le niveau de la coopération stratégique, approfondir la coopération pragmatique sino-pakistanaise dans divers domaines, porter les relations bilatérales à un nouveau niveau et apporter une contribution active à la coopération dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route » et à la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité. Les deux Ministres des Affaires étrangères échangeront également leurs points de vue sur l'approfondissement de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et de sécurité et sur la garantie de la sécurité des ressortissants, des institutions et des projets chinois au Pakistan.

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