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Conférence de presse du 13 mai 2021 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying
2021-05-13 16:00

AFP : Selon des sources d'information diplomatique, la Tunisie, la Norvège et la Chine ont demandé une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité des Nations Unies ce vendredi pour faire face à l'aggravation des hostilités entre Israël et la Palestine. La Chine peut-elle fournir plus d'informations ?

Hua Chunying : La Chine est très préoccupée par la tension actuelle palestino-israélienne. La Chine, à la présidence tournante du Conseil de Sécurité de l'ONU pour le mois de mai, a récemment organisé une réunion d'urgence pour discuter de la situation à Jérusalem-Est. Les différentes parties de la communauté internationale sont généralement préoccupées par les graves conflits entre le peuple palestinien et la police israélienne à Jérusalem-Est et s'inquiètent vivement de l'escalade des tensions palestino-israéliennes. Tous les membres du Conseil de Sécurité ont demandé de mettre fin à la violence contre les civils et de veiller au respect du droit international. Comme je l'ai déjà présenté, la Chine, en collaboration avec les pays concernés, a préparé et distribué un projet de déclaration du Président du Conseil de Sécurité, qui a été soutenu par la majorité des pays et dont la publication rapide a fait l'objet de leur demande. Mais le Conseil n'est pas encore parvenu à un accord sur ce sujet en raison de l'obstruction de certains pays.

La Chine condamne la violence à l'encontre des civils et appelle toutes les parties à s'abstenir de tout acte de provocation et à prendre des mesures en faveur de la réduction de la violence et de la réalisation d'un atterrissage en douceur de la situation, afin de promouvoir le rétablissement de la paix et de la stabilité sur le terrain dès que possible. La Chine a également souligné à plusieurs reprises que, face aux tensions actuelles, le Conseil de Sécurité devrait prendre des actions pour réaffirmer son engagement et son soutien ferme à l'égard de la « solution à deux États », promouvoir la désescalade de la situation et assumer ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales. À la présidence du Conseil de Sécurité pour ce mois-ci, la Chine continuera à faire tout son possible pour pousser le Conseil de Sécurité à prendre des mesures pour atténuer la situation à Jérusalem-Est.

Beijing Youth Daily : La Chambre de commerce américaine à Hong Kong (AmCham HK) avait récemment mené une enquête sur 325 entreprises, soit 24% de ses membres, et a publié hier les résultats selon lesquels 42% des entreprises interrogées envisagent ou prévoient de quitter Hong Kong, dont 62% invoquent leur malaise à l'égard de la Loi sur la sécurité nationale. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Je pense que ce que vous avez cité dans votre question n'a pas reflété l'aperçu global des résultats de l'enquête concernée. Vous auriez dû remarquer que selon l'enquête de l'AmCham HK, 58% d'entreprises interrogées ne projettent pas de quitter Hong Kong, environ 77% parmi elles pensent que la qualité de vie à Hong Kong est bonne, environ 55% pensent que l'environnement commercial y est excellent, 48% pensent que la proximité de Hong Kong avec le marché de la partie continentale de la Chine peut représenter un avantage. Comme vous l'avez mentionné, les entreprises interrogées représentent moins d'un quart des membres de l'AmCham HK. Si l'on élargit l'enquête de manière à inclure plus de sondés, nous pourrons trouver que le nombre d'entreprises en faveur de cela augmentera.

J'ai aussi remarqué que le Directeur du Bureau du commerce et du développement économique du gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong a déjà donné une réponse à ce rapport. Selon lui, plus de 9 000 entreprises internationales choisissent d'établir leur siège régional à Hong Kong. Hong Kong reste une bonne destination d'investissement pour la plupart des entreprises étrangères, en particulier celles qui souhaitent se développer dans la partie continentale de la Chine. Le Livre blanc sur les entreprises américaines en Chine récemment publié par la Chambre de commerce américaine en Chine (AmCham China) en sert un argument solide. Il montre que l'écrasante majorité, soit les deux tiers, des entreprises américaines entendent accroître leurs investissements en Chine.

En effet, depuis son retour à la Chine, Hong Kong fait pleinement valoir ses atouts exceptionnels, à savoir la pratique de la politique d'« un pays, deux systèmes » et sa position de ville internationale soutenue par la partie continentale de la Chine, ce qui lui a permis de consolider davantage son statut en tant que place financière internationale, centre du commerce international et pivot de transport maritime international. Ce qui s'est passé au cours de l'année écoulée a prouvé que l'entrée en vigueur de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong permettait de combler la faille juridique de longue date en matière de défense de la sécurité nationale à Hong Kong, de restaurer la stabilité sociale, d'assurer le fonctionnement stable et ordonné du marché financier et d'avoir un meilleur environnement d'investissement. La construction de la Région de la Grande Baie de Guangdong-Hong Kong-Macao donnera sans aucun doute une nouvelle impulsion au développement de Hong Kong. Le rapport sur les Perspectives de l'économie mondiale publié en avril dernier par le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 4,3% pour l'économie de Hong Kong en 2021. Des institutions financières de renommée mondiale ont révisé à la hausse leurs prévisions de la croissance du Hong Kong.

Le gouvernement central de la Chine va continuer de soutenir pleinement, comme par le passé, le développement de Hong Kong et l'intégration de Hong Kong dans le plan national de développement et d'inviter, comme toujours, les communautés d'affaires de tous les pays à saisir les opportunités et à continuer de se développer et d'obtenir de plus grands succès à Hong Kong. Nous sommes convaincus que Hong Kong aura un avenir encore plus radieux.

China Review News : Selon des reportages, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et des organisations non gouvernementales (ONG) telles que Human Rights Watch et Amnesty International ont tenu le 12 mai à New York une visioconférence sur la situation des droits de l'homme au Xinjiang, continuant de faire du battage sans scrupule autour de la soi-disant question du « génocide » au Xinjiang. Ils ont également appelé la Chine à accorder à la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme un accès sans entrave au Xinjiang. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, en collusion avec certaines ONG, ont organisé, sur la base des mensonges et des préjugés politiques et sous couvert des Nations Unies, une soi-disant visioconférence sur la situation des droits de l'homme au Xinjiang de la Chine. La Chine y exprime son fort mécontentement et son opposition ferme. Cette conférence, pleine de mensonges éhontés et de fausses nouvelles, constitue une autre mise en scène maladroite sans vergogne et une farce politique pure et simple de la part des États-Unis et de quelques autres pays. Elle fait en fait l'objet de l'opposition résolue de la majorité des membres des Nations Unies.

Il faut souligner que ces pays ont toujours essayé de se prendre pour des donneurs de leçons dans le domaine des droits de l'homme, tandis qu'ils ont eux-mêmes des bilans truffés de mauvaises conduites et de crimes en la matière. Toutes les fausses accusations qu'ils portent contre la Chine sont effectivement le reflet de leurs propres crimes et méfaits historiques et celui de leur mentalité sombre.

Les États-Unis ont perpétré dans l'histoire du nettoyage ethnique systématique et des massacres contre les Amérindiens, commettant des génocides et des crimes contre l'humanité dépassant toute description. Du XIXe siècle aux années 1970, les administrations américaines ont envoyé un grand nombre d'enfants amérindiens dans des pensionnats. On peut dire qu'elles sont à l'origine de tous les « camps de concentration ». Un professeur d'histoire à l'Université d'Hawaï a souligné que le génocide commis par les États-Unis contre les Amérindiens était le plus grand génocide dans l'histoire. Dans son livre Adolf Hitler : The Definitive Biography, l'auteur John Toland, lauréat du prix Pulitzer, a écrit qu'« Hitler attribue en grande partie son idée des camps de concentration et sa pratique du génocide à son étude de l'histoire britannique et américaine ». Jusqu'à aujourd'hui, le racisme est encore présent de manière globale, systématique et persistante aux États-Unis. L'ancien Président américain Barack Obama a dit que le racisme, hautement influent, existait dans tous les systèmes de la vie américaine et faisait toujours partie de l'ADN américain. L'ancien Secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis Jeh Johnson a déclaré que si la définition était suffisamment large, on pourrait estimer que le racisme systématique existait dans chaque institution des États-Unis. Les États-Unis prétendent sans cesse défendre les droits de l'homme des musulmans, mais ce sont précisément eux et leurs complices qui ont tué le plus de musulmans dans le monde. Les guerres menées par les États-Unis en Iraq, en Libye, en Syrie, en Afghanistan et dans d'autres pays au nom de « la lutte contre le terrorisme » ont causé la mort de plus d'un million de musulmans et le déplacement de dizaines de millions de musulmans. Où est la préoccupation des États-Unis pour les droits de l'homme ?

Le Royaume-Uni a commis d'innombrables massacres dans le monde entier au cours de ses siècles de colonisation. Le premier camp de concentration du monde, construit en Afrique du Sud, porte justement la marque honteuse de l'Empire britannique. Les troupes britanniques ont tué et torturé des innocents sans discernement en Iraq, en Afghanistan et ailleurs, tandis que les auteurs de ces actes étaient protégés par leur gouvernement et restent toujours impunis. Où est la préoccupation du Royaume-Uni pour les droits de l'homme ?

Les troupes coloniales allemandes ont tué plus de 100 000 personnes autochtones en Namibie au début du XXe siècle. Leurs tueries ont été considérées comme « le premier génocide du XXe siècle » par la Commission des droits de l'homme des Nations Unies. Et plus de 6 millions de juifs ont été tués en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Où est la préoccupation de l'Allemagne pour les droits de l'homme ?

Au lieu de réfléchir profondément aux violations des droits de l'homme et aux crimes commis dans leur propre histoire et leur propre réalité, ces pays se sont lancés dans une désinformation et une diffamation sans scrupule à l'encontre de la Chine. Cela révèle pleinement leur hypocrisie bien maquillée. S'ils se soucient vraiment des droits de l'homme, pourquoi n'ont-ils pas invité les véritables habitants du Xinjiang à participer à leur conférence ? S'ils se préoccupent vraiment des droits de l'homme, pourquoi ne réfléchissent-ils pas profondément aux politiques et aux actes de discrimination raciale grave dans leur pays et ne les rectifient-ils pas efficacement ? Si leur souci porte vraiment sur les droits de l'homme, pourquoi sont-ils si indifférents face à des millions de personnes qui sont mortes dans leur pays à cause de la pandémie ? Si les droits de l'homme les inquiètent réellement, ils doivent immédiatement prendre des mesures efficaces pour garantir que chaque minorité ethnique de leur pays puisse respirer librement, mettre fin au massacre aveugle d'innocents dans leurs opérations militaires à l'étranger, faire assumer la responsabilité aux auteurs des maux, présenter de profondes excuses aux pays victimes et à leurs populations, et assurer la distribution équitable des vaccins dans le monde entier.

Les participants à cette conférence étaient soit des organisations antichinoises, soit des professionnels en la matière. Des ONG telles que Human Rights Watch et Amnesty International, imbues de préjugés, aiment semer la discorde en répandant des mensonges partout. Le Congrès mondial des Ouïgours (WUC) est une organisation séparatiste antichinoise pure et simple, dont le prétendu Président Dolkun Isa, qui a participé à la conférence, est un terroriste reconnu par le gouvernement chinois. Il a depuis longtemps concocté des rumeurs et des mensonges liés au Xinjiang, diffusé des idées religieuses extrémistes et incité à des activités de violence terroristes et séparatistes. Les outils de la partie américaine sont toujours les mêmes « témoins » et « universitaires » autoproclamés, qui ne répètent que des mensonges et des rumeurs.

Ces pays occidentaux préfèrent croire les mensonges fabriqués par une poignée de personnes plutôt que d'entendre la voix commune des plus de 25 millions d'habitants multiethniques du Xinjiang et des 1,4 milliard de Chinois. Ils préfèrent jouer dans les piètres spectacles de quelques forces antichinoises, mais ne veulent pas regarder en face les faits fondamentaux du développement et du progrès de la région du Xinjiang. Cela a mis en évidence l'hypocrisie de leurs soi-disant démocratie et droits de l'homme, et révélé leurs vaines tentatives visant à troubler et à contenir la Chine par le Xinjiang afin de la réprimer en créant le soi-disant problème des « droits de l'homme au Xinjiang », et à dissimuler, en détournant l'attention du public, leurs crimes historiques et réels en matière de droits de l'homme ainsi que leur incompétence dans la gouvernance intérieure et la réponse à la pandémie.

Certains ont dit, « si la partie chinoise n'a rien à cacher, pourquoi ne permet-elle pas à la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme d'aller librement au Xinjiang ? » Je voudrais savoir si quelqu'un, après vous avoir incriminé à tort, vous demande de manière brutale et déraisonnable d'ouvrir votre porte sans condition afin qu'il puisse fouiller dans vos coffres et armoires chez vous, pourrez-vous l'accepter ? Il ne s'agit pas de faits, mais de souveraineté et de dignité ! Nous invitons toutes les personnes impartiales de tous les pays à visiter le Xinjiang, mais nous nous opposons fermement aux prétendues « enquêtes » fondées sur la présomption de culpabilité, des mensonges et des rumeurs, à l'ingérence dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte de soi-disant droits de l'homme, et à la fabrication de soi-disant « questions liées aux Xinjiang » pour saper la stabilité de la Chine et entraver son développement.

Comme le dit un vers chinois : sous les cris incessants des gibbons sur les deux rives, la frêle embarcation a déjà franchi de nombreuses montagnes. Le rythme du développement et de la croissance de la Chine ainsi que celui du développement stable du Xinjiang de la Chine ne peuvent être affectés en aucun cas par les spectacles maladroits des quelques pays et personnes. Nous espérons et croyons que la communauté internationale verra plus clairement la nature de ces personnes, et ne se laissera pas tromper par leurs bruits non sans arrière-pensées. Ces pays qui ont regroupé des organisations et des éléments antichinois pour continuer de fabriquer et de mettre en scène eux-mêmes des farces politiques ne finiront que par se faire humilier.

Bloomberg : Première question, selon des reportages d'Associated Press, John Kerry a déclaré que l'administration Biden envisageait d'imposer des sanctions à la Chine pour son recours présumé au « travail forcé » dans la production de panneaux solaires et d'autres composants. Deuxième question, hier, vous avez parlé d'un journaliste chinois qui avait quitté les États-Unis, y aura-t-il d'autres journalistes qui vont quitter le pays ?

Hua Chunying : Concernant votre première question, comme la partie chinoise l'a déjà dit à plusieurs reprises, le soi-disant « travail forcé » au Xinjiang est purement un gros mensonge. Nous nous souvenons tous de quelques pays et forces, avec les États-Unis en tête, qui ont concocté sans scrupule le « travail forcé » dans l'industrie de la culture du coton au Xinjiang. Maintenant, ils se tournent vers l'industrie de l'énergie scolaire. Comme je l'ai dit hier, le coton du Xinjiang est blanc et l'énergie solaire est propre, mais les intentions et actions de ces personnes sont noires et sales. Ils feront tout leur possible et chercheront tous les moyens pour concocter des mensonges et des rumeurs pour créer des problèmes, tels que le « chômage forcé », la « pauvreté forcée » et le « découplage industriel forcé » et réaliser leur complot malveillant visant à mettre le Xinjiang en désordre et à contenir la Chine.

En ce qui concerne la situation réelle au Xinjiang, la partie chinoise l'a présentée de nombreuses fois, je vous invite à rechercher les informations en détail. Je veux juste dire que les États-Unis et certaines d'autres forces ne réussiront jamais dans leurs tentatives visant à perturber le Xinjiang et à contenir la Chine en créant des mensonges et des rumeurs. La pierre qu'ils ont soulevée finira par tomber sur leurs propres pieds. Le découplage de la chaîne industrielle nuira aux intérêts chinois, mais en fin de compte, nuira encore plus à leurs propres intérêts. Il existe aussi certaines voix rationnelles et objectives aux États-Unis qui ont déjà exprimé leur opposition à cet égard.

Concernant votre deuxième question, comme je l'ai dit ces derniers jours, les États-Unis ont expulsé 60 journalistes chinois en mars de l'année dernière et réduit sans distinction la durée de validité du visa de tous les journalistes des médias chinois aux États-Unis à moins de trois mois à partir de mai de l'année dernière. Les journalistes chinois aux États-Unis doivent renouveler leur visa tous les trois mois et, très souvent, une fois leur demande de prolongation est approuvée, il ne reste seulement quelques jours avant que leur visa n'expire, ils n'ont pas d'autre choix que de demander immédiatement un renouvellement pour trois mois supplémentaires, ce qui a plongé les journalistes chinois aux États-Unis dans une grande incertitude quant à leur vie et leur travail. Un journaliste de l'Agence de presse Xinhua a soumis sa demande en novembre dernier. N'ayant pas reçu l'approbation, il a été contraint à arrêter son travail depuis février dernier et n'a eu d'autre choix que de rentrer en Chine le 1er mai. D'autres journalistes attendent toujours une réponse de la partie américaine. En tant que journaliste de Bloomberg, vous devez savoir que, même sur fond de prévention et de contrôle de la COVID-19, la partie chinoise a fait de son mieux pour faciliter le travail et la vie des journalistes étrangers en Chine, y compris les journalistes des États-Unis.

Bloomberg : J'ai peut-être mal compris. Pourriez-vous nous en présenter plus sur la validité de visa de 90 jours pour les correspondants américains en Chine ? Parce que j'ai des collègues dont les visas sont valables pour 90 jours. Je veux m'assurer que je n'ai pas mal compris ce que vous vouliez dire.

Hua Chunying : Dites-vous que la carte de presse permanente de vos collègues en Chine est valable pour trois mois ? C'est faux, votre carte de presse doit être valable pour un an. Plus de 95% des cartes de presse des journalistes étrangers permanents sont valables pour un an.

Bloomberg : Oui, mais en fait, j'irai demain à l'administration des sorties-entrées pour demander une prolongation de visa de trois mois.

Hua Chunying : Mais vous êtes assis ici très librement, ce qui signifie que votre travail n'est pas influencé.

Je peux vous dire très clairement qu'à l'exception de très rares cas, la majorité, soit plus de 95% des journalistes étrangers en Chine ont une carte de presse permanente valable pour un an. Même dans la situation actuelle de prévention et de contrôle de l'épidémie, nous facilitons autant que possible le travail et la vie des journalistes étrangers en Chine et fournissons une assistance à plus de 100 journalistes étrangers, y compris des journalistes américains, et à leurs familles pour leur retour en Chine depuis l'étranger. Jusqu'à présent, nous n'avons pas pris de contre-mesures formelles contre la partie américaine qui a réduit la validité de visa de tous les journalistes chinois aux États-Unis à moins de trois mois. La réciprocité compte dans la diplomatie. La partie américaine ne doit pas s'attendre à ce que la partie chinoise supporte la répression déraisonnable des journalistes chinois. J'espère que les journalistes américains raconteront la situation à l'administration américaine et lui donneront des propositions.

Phoenix TV : Le 12 mai, le Département d'État des États-Unis a publié le Rapport 2020 sur la liberté de religion dans le monde, continuant d'accuser la Chine de ses politiques religieuses et de sa liberté de religion. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Le contenu sur la Chine du rapport publié par les États-Unis est plein de préjugés idéologiques, ne tient pas compte des faits, dénigre sans distinction les politiques religieuses de la Chine, et continue de diffuser de fausses informations sur les questions liées au Xinjiang et de s'ingérer gravement dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine s'y oppose fermement.

Le gouvernement chinois protège la liberté de croyance religieuse des citoyens conformément à la loi. La Chine compte près de 200 millions de croyants de toutes les religions, plus de 380 000 professionnels au service de culte, quelque 5 500 organisations religieuses et plus de 140 000 lieux d'activités religieuses enregistrés conformément à la loi. Les gens de tous les groupes ethniques en Chine jouissent de la pleine liberté de croyance religieuse. Nous exhortons les États-Unis à faire face aux faits et à les respecter, à rejeter les préjugés, à cesser de publier leur soi-disant rapport année après année et à cesser d'utiliser les questions religieuses pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.

The Paper : Le 12 mai, le Secrétaire d'État aux Affaires étrangères du Royaume-Uni Dominic Raab a accusé la Chine et la Russie d'être des « États autoritaires » lors d'une conférence du Centre national pour la cybersécurité (NCSC) et a dit qu'ils n'avaient pas pris de mesures contre les cyberattaques depuis leur territoire, affirmant que les élections étaient devenues la principale cible de ces interventions dans le but de déstabiliser les pays démocratiques. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Nous avons remarqué les reportages concernés. La partie britannique a qualifié la Chine d'État « autoritaire » et a calomnié le gouvernement chinois, disant sans aucun fondement que celui-ci avait financé des pirates informatiques pour mener des cyberattaques. La partie chinoise s'oppose fermement à cette pratique de diffamation extrêmement irresponsable et arbitraire.

La Chine a souligné à plusieurs reprises que la cybersécurité est un défi commun auquel tous les pays sont confrontés, et que tous les pays doivent maintenir ensemble la paix et la sécurité dans le cyberespace par le dialogue et la coopération. La politisation et l'idéologisation de la cybersécurité n'aideront pas à améliorer la cybersécurité, mais réduiront la confiance mutuelle entre les pays et empoisonneront l'atmosphère de coopération internationale dans le domaine de la cybersécurité.

En fait, la partie britannique a développé ces dernières années la capacité offensive sur Internet de manière ouverte, ce qui augmentera sans aucun doute le risque de conflits dans le cyberespace, et constitue une véritable menace pour la paix et la sécurité dans le cyberespace. Nous exhortons la partie britannique à réfléchir sur elle-même et à apporter une contribution positive au maintien de la paix, de la sécurité et de la coopération dans le cyberespace, au lieu de faire l'inverse.

AFP : Les États-Unis ont déclaré le 12 mai que Beijing profiterait de la plateforme des Jeux Olympiques d'hiver pour « dissimuler ses actes de maltraitance ». Un haut fonctionnaire du Bureau chargé de la liberté religieuse internationale du Département d'État américain a également déclaré que les États-Unis envisageaient quand même certaines actions avant l'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver en février de l'année prochaine. Il a dit que « nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le bilan abominable de Beijing en matière de droits de l'homme ». Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Vous venez de mentionner que certains aux États-Unis ont parlé du soi-disant « bilan abominable de Beijing en matière de droits de l'homme ». En réalité, ce que les États-Unis font en matière de droits de l'homme, y compris ce qu'ils ont fait dans le passé et ce qu'ils font de nos jours, est très honteux. Ils n'ont pas de qualification pour accuser arbitrairement la Chine au sujet des questions des droits de l'homme. J'espère vraiment que l'on fera ensemble le plus grand miroir du monde et le leur donnera afin qu'ils puissent se regarder bien là-dedans.

En ce qui concerne les Jeux Olympiques d'hiver, nous nous opposons fermement à la politisation du sport. La manipulation politique finira par porter atteinte au droit des athlètes de tous les pays à la concurrence loyale. Ces politiciens américains n'ont pas le droit de priver les athlètes de leur pays des droits de concurrence loyale et de participation aux compétitions. Leur tentative d'utiliser les Jeux Olympiques d'hiver pour s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine est vouée à l'échec et sera dédaignée et résolument rejetée par la communauté internationale.

Veuillez transmettre à ces politiciens américains : au sujet des questions des droits de l'homme, que ce soit d'un point de vue historique ou réaliste, ils n'ont aucune qualification pour faire des remarques irresponsables et porter des accusations sans fondement factuel contre la Chine. Ces politiciens et législateurs américains ont été élus par le peuple américain, mais qu'est-ce qu'ils ont fait ? Les « George Floyd » ne peuvent pas respirer, tant de descendants des minorités ethniques ont été persécutés, un grand nombre de personnes sont mortes à cause de l'épidémie de COVID-19, et combien de personnes innocentes sont mortes des fusillades depuis l'année dernière ? Ils doivent y réfléchir sérieusement. Ces politiciens, qui prennent l'argent des contribuables et qui ont été élus par leur peuple, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Un tel gouvernement, de tels politiciens, comment ils peuvent montrer du doigt la Chine et discuter arbitrairement des « questions de droits de l'homme » de la Chine ? Ont-ils visité la Chine ? Ont-ils vu la sécurité d'aujourd'hui en Chine ? Ont-ils vu le bonheur du peuple chinois ? Sont-ils allés au Xinjiang ? Si les descendants des minorités ethniques aux États-Unis viennent en Chine et visitent le Xinjiang, je crois qu'ils seront très envieux d'être Chinois à cette époque.

Shenzhen TV : Selon des reportages, l'administration américaine Biden a prolongé un décret promulgué par l'ancien Président Donald Trump. Ce décret interdit aux entreprises américaines d'utiliser les équipements de télécommunications fabriqués par les entreprises qui présentent, selon lui, une menace à la sécurité nationale des États-Unis, parmi lesquelles figure Huawei. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?

Hua Chunying : La Chine a exposé à plusieurs reprises sa position solennelle sur ce type de question. Les États-Unis ne cessent de calomnier et de discréditer Huawei et d'autres entreprises de télécommunications chinoises, mais jusqu'à présent, ils n'ont encore montré aucune preuve factuelle pour prouver que des entreprises chinoises, dont Huawei, constituent une menace à la sécurité des États-Unis et d'autres pays. La soi-disant « sécurité nationale » n'est qu'une excuse maladroite pour « l'intimidation nationale » imposée par les États-Unis à des entreprises chinoises de hautes technologies et une farce sordide du voleur criant au voleur. Comme nous le savons tous, les États-Unis font fréquemment l'objet des scandales de mise sur écoute à l'échelle mondiale tels que « Prism » et le programme « Irritant Horn », et même leurs alliés sont également ciblés. Cela montre que les États-Unis sont véritablement « l'Empire des hackers » et « l'Empire des mises sur écoute », et ils ne sont pas fiables et dignes de confiance.

L'administration américaine abuse du concept de la sécurité nationale et du pouvoir d'État et réprime sans scrupule les entreprises chinoises, ce qui constitue un déni des principes de l'économie de marché et de concurrence loyale prônés depuis toujours par les États-Unis eux-mêmes. Cet acte nuit non seulement aux droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises, mais aussi aux intérêts des entreprises américaines, tout en perturbant gravement la communication scientifique et technologique et les échanges commerciaux normaux entre les deux pays, voire dans le monde entier, et en sapant les chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales.

Nous exhortons les États-Unis à corriger leurs erreurs, à arrêter de calomnier, de dénigrer et de réprimer de façon injustifiée les entreprises chinoises et à traiter les entreprises chinoises de manière équitable, juste et non discriminatoire. Le gouvernement chinois continuera de défendre fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.

South China Morning Post : Le Japon, les États-Unis et la France ont commencé un exercice militaire conjoint à Kyushu, au Japon. En outre, l'Australie se joindra également aux trois pays susmentionnés pour mener un exercice conjoint militaire en Mer de Chine orientale, dont l'objectif, selon des reportages, est de faire pression sur la Chine. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Ces quatre pays effectuent des exercices militaires conjoints en divulguant l'information selon laquelle « leur objectif est de faire pression sur la Chine ». Pensent-ils vraiment que cela pourrait intimider la Chine ?

Mais nous nous opposons encore à ce que ces quelques pays créent toujours des histoires au sujet de la Chine. J'ai cité il y a quelques jours un article rédigé par Chas W Freeman Jr, ancien Secrétaire adjoint à la Défense des États-Unis. Il a dit : « Des avions de guerre et des navires des États-Unis patrouillent toujours agressivement aux frontières de la Chine, mais aucun avion de guerre ou navire chinois ne patrouille au large des côtes des États-Unis. La Chine est encerclée par des bases militaires des États-Unis, alors qu'il n'y a pas de bases militaires chinoises près des États-Unis. » Qui exactement mène des « actions de plus en plus agressives » dans la région ?

Parmi ces quatre pays, figurent ceux qui ont une histoire d'invasion. Au lieu de réfléchir sur eux-mêmes et d'employer leur propre force pour contribuer à la paix et au développement du monde et de la région, ils font toujours du tapage autour de la Chine afin de se justifier pour renforcer leurs opérations militaires. Quelle est leur véritable intention ?

Franchement, que ces pays s'engagent dans de soi-disant exercices militaires conjoints ou des manœuvres, cela n'a aucun impact sur la Chine, et ne fait que leur coûter davantage de carburant. Nous espérons qu'ils consacreront davantage de temps, d'énergie et de ressources à se préoccuper des droits et des intérêts de leur propre population et contribueront davantage à la lutte actuelle contre l'épidémie dans leur pays ainsi qu'à la coopération internationale antiépidémique.

Reuters : La Commission du Commerce, de la Science et du Transport du Sénat américain a adopté un projet de loi visant à fournir 100 milliards de dollars au secteur de la recherche et du développement des États-Unis, dans un but explicite de mieux concurrencer la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Concernant la question sur l'accroissement des investissements des États-Unis pour mieux concurrencer la Chine, la partie chinoise a exposé clairement et à plusieurs reprises sa position ces derniers jours. Comment développer et renforcer leur compétitivité relève des affaires intérieures des États-Unis. La Chine se réjouit de voir les États-Unis réaliser un plus grand progrès dans leur propre développement économique et dans l'amélioration du bien-être du peuple.

La Chine n'a jamais eu l'intention de concurrencer les États-Unis. Comme nous l'avons dit à maintes reprises, notre objectif est de nous perfectionner et de nous dépasser sans cesse afin de devenir une Chine meilleure, et de permettre au peuple chinois de vivre une vie meilleure, ainsi que de contribuer davantage à la paix et au progrès du monde grâce au développement continu de la Chine. Nous espérons que la partie américaine adoptera un bon état d'esprit, envisagera le développement de la Chine de manière rationnelle, et respectera le droit légitime au développement dont jouit le peuple chinois tout en consacrant plus d'énergie à son propre développement national.

Agence de presse Xinhua : Récemment, un rapport publié par l'Institut australien de stratégie politique (ASPI) a dit qu'il fournissait des preuves convaincantes prouvant que la politique menée par le gouvernement chinois au Xinjiang constituait un « génocide ». Le rapport indique que, bien que le gouvernement chinois prétende avoir adopté une politique unifiée du planning familial au Xinjiang, les données sur le taux de natalité au niveau des districts montrent que ces politiques affectent de manière disproportionnée les zones avec une grande proportion de la population indigène, ce qui signifie que l'application de cette politique est discriminatoire, ayant pour objectif de baisser le taux de natalité des Ouïgours et d'autres minorités ethniques. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Hua Chunying : En ce qui concerne le prétendu « rapport » de l'ASPI, Reuters a également envoyé une liste de questions au Bureau des porte-parole. Je ne sais pas d'où vient le soi-disant argument de l'ASPI selon lequel « le taux de natalité du Xinjiang a diminué de 48,74% de 2017 à 2019 ». Ce que je sais, c'est qu'au cours des 60 dernières années, l'espérance de vie moyenne du Xinjiang a augmenté de 30 à 72 ans. Au cours de plus de 40 dernières années, la population ouïgoure du Xinjiang a doublé, passant de 5,55 millions à plus de 12 millions. De 2010 à 2018, la population ouïgoure du Xinjiang a augmenté de 25%, ce qui était nettement supérieur à l'augmentation de 2% de la population Han. Selon les statistiques officielles publiées hier par le Bureau national des statistiques de Chine, la population des minorités ethniques a augmenté de 10,26% par rapport à il y a dix ans, et la population Han a augmenté de 4,93% dans la même période.

Concernant la politique du planning familial, la Chine l'a mise en œuvre depuis 1982. Cette politique a été appliquée de manière ordonnée, d'abord dans la partie intérieure puis dans les zones frontalières, d'abord dans les villes puis dans les campagnes, et d'abord chez les Han puis chez les minorités ethniques. La mise en œuvre de cette politique chez les minorités ethniques au Xinjiang est non seulement 17 ans plus tard que celle chez les Han, mais elle est aussi relativement plus souple qu'à celle dans la partie intérieure. Le Xinjiang n'a ni formulé ni mis en œuvre une politique du planning familial visant une seule minorité ethnique, et la question de « fixer les objectifs et indicateurs pour le taux de natalité » n'existe pas du tout. Comme je l'ai déjà dit, la liste de questions qui nous a été envoyée par les journalistes de CNN a mentionné qu'un couple du Xinjiang avait emmené 3 enfants en Italie en 2016 et avait laissé 4 autres enfants au Xinjiang avant de partir. Cela en soi a frappé comme une gifle ceux qui accusaient la Chine de pratiquer la « stérilisation forcée » au Xinjiang.

Récemment, l'article Ce qu'il faut savoir sur tous les mensonges liés au Xinjiang : comment sont-ils fabriqués ? publié par un média chinois a déjà révélé en profondeur et en détail comment des forces antichinoises telles que l'ASPI et Adrian Zenz avaient concocté des rumeurs et de fausses informations antichinoises en trichant sur les données, en déformant les faits, en obscurcissant délibérément la différence entre les spéculations subjectives et les preuves solides ainsi que celle entre la propagande et la recherche académique. Je ne veux pas entrer dans les détails, vous pouvez le vérifier en ligne. Permettez-moi de vous donner juste un exemple. Selon un tableau dans le « rapport » d'Adrian Zenz, les femmes du Xinjiang reçoivent en moyenne entre 800 et 1 400 implants de dispositifs intra-utérins par an, ce qui signifie que chaque femme du Xinjiang reçoit de 4 à 8 opérations d'implants par jour. C'est extrêmement absurde. J'espère que vous pourrez renforcer votre capacité de jugement, et voir clairement les vrais visages de ces « machines à rumeurs » et « diffuseurs de rumeurs ».

Bloomberg : Une autre question concernant le rapport sur la religion. L'administration américaine a pris des mesures de sanctions contre Yu Hui pour avoir violé les droits de l'homme. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Tout à l'heure, j'ai déjà exposé mon opinion à l'égard du soi-disant rapport sur la liberté religieuse publié par les États-Unis. Ceux-ci soutiennent ouvertement des organisations terroristes et des sectes. C'est ce que la Chine ne peut pas approuver. Nous espérons que les États-Unis corrigeront immédiatement leur erreur.

Je répète ce que j'ai dit : les États-Unis imposent des sanctions unilatérales contre des individus et des entités chinois concernés sous prétexte de violations de droits de l'homme. La réciprocité compte dans la diplomatie. Suivant la logique des États-Unis, vous pouvez évaluer combien d'Américains doivent être punis et sanctionnés.

AFP : Selon le Groupe indépendant de préparation et de réponse aux pandémies, la grande envergure actuelle de la pandémie de COVID-19 aurait pu être évitée et les premières réponses à l'apparition de l'épidémie détectée à Wuhan en décembre 2019 ont manqué d'urgence. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Hua Chunying : Nous avons remarqué le rapport publié par le groupe d'expert et sommes en train de l'étudier.

Concernant les réponses au début de l'épidémie que vous avez évoquées, je voudrais dire qu'après l'apparition de l'épidémie, la Chine l'a signalée sans tarder, a publié dans les plus brefs délais la séquence génétique du virus et d'autres informations clés, et a agi rapidement pour juguler efficacement l'épidémie le plus tôt possible. De plus, la Chine a été le premier à s'engager à faire des vaccins un bien public mondial pour contribuer à la lutte mondiale contre l'épidémie.

La Chine a publié un livre blanc intitulé « Combattre la COVID-19 : la Chine en action » qui a retracé, avec une chronologie claire et détaillée, le parcours difficile de la Chine dans la lutte contre l'épidémie grâce à la mobilisation de toute la nation. Je vous conseille de le lire attentivement. Sur la lutte chinoise contre l'épidémie, les statistiques ne trompent pas. Vous êtes en Chine et pouvez constater les mesures rapides, énergiques et efficaces prises par la Chine pour lutter contre la COVID-19 ainsi que leurs fruits évidents.

South China Morning Post : Selon des informations, la demande de visa d'un étudiant chinois de première année d'université a été refusée par l'Ambassade américaine. La raison de refus est que son père est un employé du Ministère chinois de la Sécurité publique. Selon la note que l'agent de visa a montrée, l'instruction du Secrétaire d'État américain demande de cesser de délivrer des visas aux employés actuels du Bureau d'immigration, du Ministère de la Sécurité de l'État et du Ministère de la Sécurité publique de la Chine, ainsi qu'à leurs conjoints et enfants. Le Ministère des Affaires étrangères est-il au courant de la situation concernée ? Quelle est sa réponse à ce sujet ?

Hua Chunying : Je viens tout juste de lire ce reportage. Mon collègue a imprimé pour moi ce reportage sur Internet intitulé « Rappel sur les visas américains – la délivrance de visa d'étude dans les écoles américaines est suspendue aux enfants des personnes des conditions suivantes ». Si cette nouvelle se révèle vraie, elle sera d'après moi un bon exemple de l'atteinte délibérée aux échanges humains normaux entre les deux pays et de leur politisation par les États-Unis. Ces pratiques nuisent au développement sain et régulier des relations sino-américaines. Selon la logique des États-Unis, la Chine doit-elle refuser de délivrer des visas au personnel des départements américains concernés ainsi qu'à leur famille ? Nous espérons que la partie américaine prendra conscience de son erreur et créera des conditions favorables aux échanges humains normaux entre les deux pays.

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