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Conférence de presse du 29 mars 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2021-03-29 10:44

Le 30 mars, le Ministère des Affaires étrangères et l'Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise organiseront conjointement à Beijing le « Forum sur la médecine traditionnelle chinoise et la coopération internationale pour lutter contre la pandémie de COVID-19 ». La Vice-Première Ministre du Conseil des Affaires d'État Sun Chunlan y prononcera un discours par vidéo.

CCTV : Vous venez d'annoncer que la Vice-Première Ministre Sun Chunlan prononcera un discours par vidéo lors du « Forum sur la médecine traditionnelle chinoise et la coopération internationale pour lutter contre la pandémie de COVID-19 ». Pourriez-vous nous présenter plus d'informations sur le forum ?

Zhao Lijian : Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) a joué un rôle actif dans la lutte mondiale contre la pandémie. De nombreux pays s'en sont inspirés et l'ont appliquée dans leurs efforts de lutte contre la COVID-19, faisant de la MTC un point fort de la « solution chinoise » pour prévenir et contenir la pandémie. Afin d'approfondir les échanges et la coopération en matière de MTC et de favoriser la construction d'une communauté de santé pour tous, le Ministère des Affaires étrangères et l'Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise organiseront conjointement le « Forum sur la médecine traditionnelle chinoise et la coopération internationale pour lutter contre la pandémie de COVID-19 » ayant pour thème « Approfondir les échanges et la coopération en matière de MTC, construire une communauté de santé pour tous ». Des hommes politiques, de hauts fonctionnaires des autorités de santé, des experts et des universitaires de plus de 20 pays et régions, dont le Zimbabwe et l'Ukraine, y auront des échanges approfondis par liaison vidéo. La Chine est prête à travailler avec d'autres pays pour continuer à promouvoir la coopération internationale en matière de prévention et de contrôle de la pandémie afin de protéger la vie et la santé des peuples du monde.

The Paper : Le 27 mars, lors de sa visite en Iran, le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a signé un plan de coopération globale entre la République populaire de Chine et la République islamique d'Iran avec le Ministre iranien des Affaires Étrangères Mohammad Javad Zarif. Pourriez-vous nous donner des informations sur ce plan ?

Zhao Lijian : En janvier 2016, la Chine et l'Iran ont publié une déclaration conjointe sur l'établissement d'un partenariat stratégique global entre les deux pays et ont convenu de conclure un plan de coopération globale. Grâce à la communication et aux consultations, les deux parties sont parvenues récemment à un accord sur le contenu du plan. Le 27 mars, lorsqu'il effectuait, sur invitation, une visite officielle en Iran, le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a signé le plan de coopération globale Chine-Iran avec le Ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. Le plan se concentre sur l'exploitation des potentiels de la coopération économique et culturelle et sur la planification des perspectives et des voies de coopération à long terme. Il ne comprend pas de contrats ou d'objectifs quantitatifs spécifiques, ni ne vise aucune tierce partie, et fournira un cadre général pour la future coopération Chine-Iran.

AFP : Une question supplémentaire sur ce plan de coopération globale Chine-Iran. Pourriez-vous nous dire si ce plan contient un montant total de coopération ? Quel est le montant des investissements que la Chine envisage de réaliser en Iran ?

Zhao Lijian : Je viens de présenter le contenu du plan de coopération concerné et je n'ai pas d'autres informations à vous fournir.

Shenzhen TV : Après que le peuple chinois a lancé un boycott contre les entreprises étrangères refusant d'utiliser le coton du Xinjiang, un porte-parole du Département d'État américain a condamné ce mouvement qu'il jugeait dirigé par les autorités chinoises, tandis que le Secrétaire à la presse de la Maison-Blanche a accusé la Chine d'étouffer la liberté d'expression en profitant de la dépendance des entreprises étrangères vis-à-vis du marché chinois. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : J'ai remarqué cette information. Certaines personnes aux États-Unis stigmatisent non seulement le coton du Xinjiang en portant gravement atteinte au secteur de la culture du coton de la région et aux intérêts économiques généraux de la Chine, mais essaient également de dresser le peuple chinois contre le gouvernement. Comme c'est venimeux !

Nous avons dit à multiples reprises qu'il n'y a pas de soi-disant « travail forcé » dans la production de coton au Xinjiang. La cueillette du coton est un travail bien rémunéré. Les cueilleurs ont tous signé des contrats de travail avec les planteurs de coton sur la base de l'égalité, du consentement libre et du consensus. Il n'y a guère besoin de « travail forcé ».

En outre, selon les données du secteur agricole du Xinjiang, 70% du coton y a été récolté mécaniquement en 2020. À ma connaissance, les planteurs peuvent commander, sans sortir de chez eux, le service de cueillette mécanique sur une application mobile, ce qui montre que la récolte du coton est entrée dans l'ère d'« Internet + ». Et pourtant, une poignée de pays et d'individus concoctent encore des histoires sur le « travail forcé ». Veulent-ils dire que l'on force les machines à travailler ?

J'ai également remarqué que le bureau de représentation de l'association suisse Better Cotton Initiative (BCI) à Shanghai a publié une déclaration selon laquelle l'équipe de la BCI en Chine effectue annuellement des audits de crédibilité et des vérifications sur le site de son projet au Xinjiang depuis 2012, sans avoir constaté un seul cas de « travail forcé ». Nous ne pouvons pas nous empêcher de demander, puisqu'aucun cas de travail forcé n'a été constaté, d'où vient la conclusion du « travail forcé » ? Je vous invite à montrer des preuves concrètes !

Certains accusent le gouvernement chinois d'attiser le nationalisme et d'inciter son peuple à boycotter les produits étrangers. Les entreprises étrangères concernées refusent d'utiliser le coton du Xinjiang sur la seule base de mensonges. Cet exemple négatif vivant est plus que suffisant pour soulever l'antipathie et l'indignation du peuple chinois. Il n'y a aucun besoin de mobilisation ou de coordination gouvernementales. Les rumeurs et calomnies de ces personnes donnent au peuple chinois la meilleure matière à patriotisme.

Les États-Unis calomnient le gouvernement chinois en l'accusant de « manipulation dans les coulisses », ce qui me rappelle la vidéo que ma collègue a diffusée ici la semaine dernière. La vidéo montre le discours de Lawrence Wilkerson, Chef de cabinet de l'ancien Secrétaire d'État américain Colin Powell et Colonel à la retraite de l'armée américaine, dans l'Institut Ron Paul en août 2018. Le discours a révélé la conspiration choquante des États-Unis et de l'Occident sur la question du Xinjiang. Ils cherchent à déstabiliser le Xinjiang afin de contenir le développement de la Chine. Le dénigrement du coton du Xinjiang fait partie de cette conspiration.

Pour en revenir au coton du Xinjiang, je tiens à souligner l'importance du respect dans le commerce. Certaines marques dénigrent et attaquent la Chine et portent atteinte aux intérêts chinois tout en réalisant des bénéfices sur le marché chinois. Autrement dit, elles paient la Chine d'ingratitude. Quelle belle affaire ! Le marché chinois demeure ouvert. Nous invitons les entreprises étrangères à investir et à monter des projets en Chine et créons toujours pour elles un environnement commercial sain. Nous espérons que les entreprises en question développeront leurs affaires en Chine en se conformant aux lois et aux règlements, au lieu de se réduire en outil de certaines forces politiques et encore moins de défier l'opinion publique en Chine.

Bloomberg : Dimanche dernier, de hauts fonctionnaires de l'administration Biden se sont déclarés préoccupés par le rapport qui serait bientôt publié par le groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le traçage de l'origine de la COVID-19, estimant que la Chine devrait être plus transparente. Le Secrétaire d'État des États-Unis Antony Blinken a dit dans une interview accordée au CNN que les États-Unis étaient préoccupés par la méthode et le processus d'élaboration de ce rapport, et que le gouvernement chinois avait clairement aidé à l'écrire. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine n'acceptera jamais les accusations infondées et les diffamations sans scrupule des États-Unis sur la question de l'épidémie.

Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, la Chine a été le premier pays à signaler la situation épidémique à l'OMS, a publié dans les plus brefs délais la séquence génétique du virus et d'autres informations clés et communiqué sans tarder les protocoles diagnostiques et thérapeutiques ainsi que les plans de prévention et de contrôle. Le 27 décembre 2019, le premier cas suspect a été signalé aux autorités locales de Wuhan. Le 3 janvier 2020, la Chine a commencé à informer les États-Unis de façon régulière de la situation épidémique et de ses mesures de prévention et de contrôle. Depuis lors, la Chine a continué de fournir des informations aux États-Unis et les deux parties ont maintenu d'étroits échanges. Les États-Unis en ont une idée claire.

Quant aux recherches sur le traçage de l'origine du virus, la mission conjointe de l'OMS et de la Chine a visité, au cours de leur étude commune, neuf sites, y compris l'Institut de virologie de Wuhan. Ils ont eu des échanges avec le personnel médical, des chercheurs, des patients guéris, des familles de professionnels de santé décédés et des habitants ordinaires. Tout cela a été des dispositions prises à la demande des experts internationaux. La Chine a également dévoilé les données originales pièce par pièce qui nécessitaient une attention particulière. L'OMS et les experts internationaux ont fait des commentaires positifs sur les travaux de l'étude commune, soulignant un niveau d'ouverture de la Chine « inattendu » pour eux. La rédaction du rapport sur le traçage de l'origine se réalise entre les experts des deux parties, et dont la conclusion sera faite sur la base des recherches scientifiques répétées.

Je ne peux pas m'empêcher de demander, sur la question de l'épidémie et du traçage de l'origine, quand les États-Unis pourront-ils être aussi ouverts et transparents que la Chine ? Quand les experts de l'OMS seront-ils invités aux États-Unis pour une étude sur le traçage de l'origine ? Quand Fort Detrick sera-t-il ouvert pour les visites, investigations et recherches des experts internationaux ? Les États-Unis visent-ils à exercer une pression politique sur les membres du groupe d'experts par leurs déclarations successives ? J'invite les États-Unis à demander aux experts, quelle partie du rapport a été réalisée avec « l'assistance » du gouvernement chinois. Les facilités fournies par le gouvernement chinois aux recherches sur le traçage de l'origine du virus sont-elles aussi, dans leurs yeux, une sorte de manipulation ?

NHK : Première question, avant-hier, plus de 100 manifestants ont été tués au Myanmar. Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme au Myanmar a appelé l'armée du Myanmar à cesser de tuer les civils. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? Deuxième question, le Président des Palaos a commencé hier sa visite à Taiwan et s'entretiendra avec Tsai Ing-wen. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : Pour la première question, nous sommes préoccupés par la situation au Myanmar. Comme nous l'avons indiqué à plusieurs reprises, nous espérons que toutes les parties au Myanmar feront preuve de sang-froid et de retenue et adopteront une attitude et des actions constructives pour promouvoir l'apaisement et la désescalade de la situation actuelle. La violence et les conflits sanglants ne sont dans l'intérêt d'aucune partie, et c'est le peuple du Myanmar qui en souffre. Nous espérons que toutes les parties tiendront compte des intérêts fondamentaux du peuple du Myanmar, s'attacheront à l'apaisement et à la désescalade de la situation par le dialogue et la consultation, régleront les désaccords et les divergences dans le cadre de la Constitution et de la loi du Myanmar et continueront de promouvoir la transition démocratique du pays.

Quant à la deuxième question, nous avons remarqué que l'Ambassadeur des États-Unis aux Palaos était également l'un des membres de la délégation palaosienne. Je tiens à souligner que le principe d'une seule Chine est une norme universellement reconnue pour régir les relations internationales et un consensus universel qui est partagé, accepté et pratiqué par la grande majorité des pays du monde. L'adhésion au principe d'une seule Chine correspond à l'aspiration des peuples ainsi qu'à la tendance générale. La question de Taiwan est la question la plus importante et la plus sensible dans les relations sino-américaines. Le principe d'une seule Chine est le fondement politique des relations Chine-États-Unis. La Chine s'oppose fermement à toute forme d'échanges officiels entre les États-Unis et Taiwan. Voilà une position constante et claire de la Chine. Nous exhortons la partie américaine à pleinement comprendre la nature hautement sensible de la question de Taiwan, à respecter scrupuleusement le principe d'une seule Chine et les dispositions énoncées dans les trois communiqués conjoints sino-américains, à mettre fin à ses échanges officiels avec Taiwan, à s'abstenir d'envoyer tout signal erroné aux forces prônant l'« indépendance de Taiwan », à se garder de tenter de franchir la ligne rouge de la partie chinoise et à traiter prudemment et adéquatement les questions liées à Taiwan, afin de ne pas compromettre gravement les relations sino-américaines ainsi que la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan.

Associated Press du Pakistan : La semaine dernière, le Président du Pakistan Arif Alvi a déclaré dans son discours prononcé lors du défilé militaire de la Journée du Pakistan que la Chine était « le pays le plus proche et le plus ami » du Pakistan. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : La Chine adresse ses chaleureuses félicitations au Pakistan pour sa 82e fête nationale et est convaincue que le gouvernement et le peuple pakistanais continueront d'avancer sur la voie du développement du pays et du redressement de la nation.

La Chine a pris note des commentaires positifs du Président Alvi sur les relations Chine-Pakistan dans son discours prononcé lors du défilé militaire de la Journée du Pakistan et les apprécie hautement. La Chine chérit également son partenariat de coopération stratégique de tout temps avec le Pakistan. Nous sommes disposés à profiter de la célébration du 70e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays pour travailler main dans la main avec la partie pakistanaise en vue de lutter ensemble contre la pandémie de COVID-19, de transmettre et de valoriser notre amitié traditionnelle, et d'élargir en profondeur la coopération tous azimuts, de manière à construire ensemble une communauté d'avenir partagé Chine-Pakistan encore plus étroite dans la nouvelle ère.

Dans son discours, le Président Alvi a également souligné que le Pakistan se concentrerait sur le développement et adhérerait à la coexistence pacifique sur le plan extérieur. Il a appelé le monde, en particulier les dirigeants des pays d'Asie du Sud, à rejeter la haine, les préjugés et l'extrémisme religieux et à travailler ensemble pour préserver la paix et la prospérité régionales. La poursuite de la paix et du développement est la voix unanime et l'attente universelle des pays de la région. La Chine soutient l'adhésion du Pakistan à sa politique étrangère de paix et de bon voisinage ainsi que son engagement ferme à promouvoir le processus de paix et de réconciliation en Afghanistan, et se réjouit de l'interaction positive récente entre le Pakistan et l'Inde. Nous sommes prêts à travailler avec la partie pakistanaise pour continuer d'injecter une énergie positive dans la paix, la stabilité et le développement de la région.

AFP : Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a déclaré le week-end dernier que l'ONU était en consultations avec la Chine pour une éventuelle visite au Xinjiang de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, et qu'un accès sans limite devrait être accordé à la visite. Pourriez-vous le confirmer ? La Chine s'est-elle bien préparée à une coopération sans restriction avec l'ONU au Xinjiang ou bien pense-t-elle que la visite devrait avoir des conditions préalables ?

Zhao Lijian : J'ai remarqué les reportages concernés. Je tiens à souligner que la porte du Xinjiang est toujours ouverte. Nous serons heureux d'accueillir au Xinjiang la visite de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. Et nous lui avons envoyé une invitation il y a longtemps pour visiter la Chine et le Xinjiang, et les deux parties restent toujours en contact en la matière. L'objectif de la visite sera de promouvoir les échanges et la coopération entre les deux parties, au lieu de mener une prétendue « enquête » basée sur la présomption de culpabilité. Dans le même temps, nous nous opposons à l'instrumentalisation de cette affaire pour faire des manipulations politiques et faire pression sur la Chine.

Question de suivi : Voulez-vous dire que le Secrétaire général des Nations Unies entend engager une manipulation politique en Chine ?

Zhao Lijian : C'est votre propre compréhension. Certains pays sur la scène internationale profitent toujours de l'éventuelle visite au Xinjiang de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme pour faire des manipulations politiques et faire pression sur la Chine. La partie chinoise invite toutes les personnalités impartiales à visiter le Xinjiang, mais elle rejette fermement la prétendue « enquête » basée sur la présomption de culpabilité.

Bloomberg : Selon des reportages, le week-end dernier, l'armée du Myanmar a lancé une frappe militaire contre les forces armées de minorité ethnique dans l'État de Kayin. Quels sont les commentaires de la Chine ?

Zhao Lijian : Je viens de présenter très clairement la position de la Chine sur la question du Myanmar, et je n'ai plus rien à ajouter.

AFP : Selon des médias des Émirats arabes unis (EAU), le groupe Sinopharm compte produire des vaccins contre la COVID-19 aux EAU. Pourriez-vous le confirmer ?

Zhao Lijian : Le groupe Sinopharm et les EAU ont coopéré dans les essais cliniques de phase III des vaccins contre la COVID-19. Les deux parties mènent une coopération très étroite dans la recherche et le développement de vaccins. Concernant l'information spécifique que vous avez évoquée, veuillez vous renseigner auprès du groupe Sinopharm. Je ne serai pas surpris s'il a un tel plan.

Bloomberg : Le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga tiendra prochainement sa première réunion en face à face avec le Président américain Joe Biden. Le Premier Ministre Yoshihide Suga fait face à d'énormes pressions pour décider s'il va sanctionner la Chine ensemble avec d'autres démocraties principales ou non au nom de ses violations des droits de l'homme. Certains dans son parti qui est actuellement au pouvoir l'ont également appelé à adopter une position plus dure lors du prochain Sommet du G7 tenu au Royaume-Uni. Quels sont les commentaires de la Chine ?

Zhao Lijian : Je ne connais pas la situation que vous avez mentionnée. Ce que je peux vous dire, c'est que les États-Unis et leurs alliés occidentaux très peu nombreux ont imposé de manière déraisonnable des sanctions unilatérales contre des entités et individus concernés de la Chine, sur la base des mensonges et de fausses informations. La Chine a exposé sa position solennelle et adopté des contre-mesures résolues. Nous espérons que le Japon sera prudent dans ses paroles et ses actes, et ne suivra pas les États-Unis pour lancer des attaques injustifiées contre la Chine simplement parce qu'il est un allié des États-Unis. Cela ne sera pas dans l'intérêt du Japon.

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