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Conférence de presse du 10 mars 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2021-03-10 16:21

CCTV : Récemment, le Secrétaire général de l'ONU António Guterres a envoyé une lettre à la partie chinoise pour féliciter la Chine de sa victoire complète dans la lutte contre l'extrême pauvreté. Il a déclaré que cet accomplissement notable était une contribution importante à la réalisation d'un monde meilleur et plus prospère tel que décrit par le Programme de développement durable de l'ONU à l'horizon 2030 (Programme 2030), et que les réalisations extraordinaires de la Chine étaient porteuses d'espoir et constituaient une source d'inspiration pour l'ensemble de la communauté internationale. Quelle signification le succès de la Chine dans la lutte contre la pauvreté revêt-il pour le reste du monde ?

Zhao Lijian : La partie chinoise apprécie les remarques positives du Secrétaire général António Guterres.

L'éradication de la pauvreté est une aspiration commune de l'humanité. En tant que grand pays comptant un cinquième de la population mondiale, la Chine a accompli de grandes réalisations historiques en éliminant la pauvreté absolue, un problème qui a assailli la nation chinoise depuis des milliers d'années. La Chine a atteint, avec dix ans d'avance, l'objectif de réduction de la pauvreté fixé dans le Programme 2030, ce qui constitue une contribution historique aux efforts internationaux d'éradication de la pauvreté et de réalisation du développement pacifique.

Tout en s'engageant à éliminer la pauvreté dans le pays, la Chine a participé activement à la coopération internationale en matière de réduction de la pauvreté. Le rapport intitulé Éradication de l'extrême pauvreté : les pratiques de la Chine publié par la Chine en septembre dernier a présenté des cas concrets dans lesquels la Chine avait aidé d'autres pays en développement à briser des goulets d'étranglement dans le cadre de la coopération internationale pour le développement. En Asie, la Chine et les pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ont lancé conjointement un programme de réduction de la pauvreté rurale. Des projets d'assistance technique pour la coopération pilote en matière de réduction de la pauvreté en Asie de l'Est ont été menés dans des régions rurales au Laos, au Cambodge et au Myanmar. En Afrique, la Chine a aidé des pays africains à construire des infrastructures hydrauliques, à créer des zones de démonstration pour la coopération agricole et à mener des projets de coopération sino-africaine sur la technologie de champignons. Dans la région du Pacifique Sud, la Chine a mené des projets d'assistance de coopération technique dans les domaines des infrastructures, de l'agriculture et des soins médicaux. Nous avons également construit des centres de démonstration de technologies agricoles en Amérique latine pour aider les populations locales à sortir de la pauvreté. Les concepts de réduction de la pauvreté aux caractéristiques chinoises, tels que « l'assistance ciblée aux démunis », attirent de plus en plus l'attention de la communauté internationale.

L'Initiative « la Ceinture et la Route » lancée par la Chine s'engage à promouvoir le développement économique des pays riverains, à les aider à atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté du Programme 2030, et à promouvoir une coopération régionale en matière de développement économique et social à un niveau plus large, plus élevé et plus profond. La coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » permettra de sortir 7,6 millions de personnes de la pauvreté absolue et 32 millions de la pauvreté modérée dans les pays concernés. La Chine continuera à aider les pays en développement à renforcer leurs capacités par des canaux multilatéraux et bilatéraux, et à mener activement la coopération internationale en matière de réduction de la pauvreté pour faire avancer le processus de réduction de la pauvreté à l'échelle mondiale.

The Paper : Selon des médias comme South China Morning Post et Reuters citant des sources d'information, les États-Unis et la Chine discutent sur l'invitation au Directeur Yang Jiechi et au Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi pour participer à une réunion de haut niveau en Alaska avec le Secrétaire d'État américain Antony Blinken et le Conseiller à la Sécurité nationale du Président des États-Unis Jake Sullivan. La porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki a déclaré lors de sa réponse à une question là-dessus que le Président Biden et le Président Xi Jinping avaient eu un entretien téléphonique. Elle a également dit attendre les opportunités d'engagement entre les deux parties, mais elle n'avait aucun détail finalisé ou confirmé pour le moment. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : MM. Xi et Biden ont eu un entretien à la veille du Nouvel An chinois, et les deux parties sont convenues de maintenir les canaux d'échanges ouverts. Quant à votre question spécifique, je ne dispose pas d'information à vous donner à l'heure actuelle.

Beijing Daily : Hier, la Mission chinoise auprès de l'ASEAN a organisé une cérémonie de lancement des activités commémorant le 30e anniversaire de l'établissement du partenariat de dialogue entre la Chine et l'ASEAN à travers le « canal de Jakarta ». Quelles activités commémoratives la Chine et l'ASEAN envisagent-elles d'organiser cette année pour ce 30e anniversaire ? Qu'attend la Chine de ses relations avec l'ASEAN à l'avenir ?

Zhao Lijian : Cette année marque le 30e anniversaire de l'établissement du partenariat de dialogue entre la Chine et l'ASEAN et est une année importante dans le développement des relations bilatérales. Par le biais de la communication et de la consultation, la Chine et l'ASEAN sont convenues d'organiser conjointement une série de célébrations amicales, y compris des dizaines d'événements couvrant des domaines de coopération tels que la politique, la sécurité, l'économie, le commerce, la société et la culture. Les dirigeants des deux côtés échangeront des messages de félicitations. Une réunion commémorative sera organisée, ainsi qu'une réception, un séminaire, une exposition présentant les résultats de la coopération économique et commerciale et un forum sur la coopération économique et commerciale. En outre, les deux parties créeront un album commémoratif, émettront une enveloppe commémorative et mettront en place un concours de courts-métrages ainsi qu'un camp de jeunes Chine-ASEAN. Nous espérons travailler avec les pays de l'ASEAN afin de mener à bien ces activités et de donner un nouvel élan au développement des relations bilatérales.

Se trouvant à un nouveau point de départ historique, la Chine est disposée à profiter de l'occasion du 30e anniversaire de l'établissement du partenariat de dialogue avec l'ASEAN et à coopérer avec l'ASEAN pour consolider et renforcer davantage la confiance politique mutuelle, continuer d'approfondir la coopération pragmatique dans des domaines tels que la santé publique, l'économie et le commerce, la société, la culture et les défis sécuritaires non traditionnels, ainsi que promouvoir la reprise économique et le développement résilient à long terme dans l'après-COVID-19. Nous nous efforcerons d'élever le niveau du partenariat stratégique Chine-ASEAN, de bâtir une communauté d'avenir partagé encore plus étroite et de mieux bénéficier aux pays et aux populations de la région.

AFP : Première question, selon des reportages, le Président américain Joe Biden tiendra vendredi des discussions dans le cadre du Quad avec l'Australie, l'Inde et le Japon. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? Deuxième question, selon des reportages, l'amiral américain Philip Davidson a exprimé son inquiétude selon laquelle la partie continentale de la Chine pourrait « envahir » Taiwan d'ici six ans. Le Ministère chinois de la Défense nationale a évoqué en janvier dernier que « l'indépendance de Taiwan » revenait à dire la guerre. Quelle est votre réponse au propos tenu par M. Davidson ?

Zhao Lijian : Pour la première question, tous les mécanismes de coopération régionale doivent répondre au courant de l'époque marqué par le développement pacifique et la coopération gagnant-gagnant. Nous espérons que les pays concernés tiendront en compte les intérêts communs des pays de la région, poursuivront les principes d'ouverture, d'inclusion et de gagnant-gagnant, et contribueront davantage à la paix, à la stabilité et au développement de la région, au lieu de faire le contraire.

Quant à la deuxième question, la Chine a éclairci sa position sur la question de Taiwan à plusieurs reprises. Certaines personnes aux États-Unis ne cessent d'instrumentaliser la question de Taiwan pour exagérer la « menace militaire chinoise ». Leur but réel est de chercher des excuses pour justifier l'augmentation des dépenses militaires, l'expansion militaire et l'ingérence dans les affaires régionales par les États-Unis. La partie américaine devra abandonner la mentalité de guerre froide et de jeu à somme nulle, traiter de façon objective et rationnelle le développement de la Chine et de sa défense nationale et faire plus de choses favorables à la confiance mutuelle sino-américaine ainsi qu'à la paix et la stabilité régionales.

Global Times : Selon des reportages, la Chambre de commerce américaine en Chine a publié, le 9 mars, le Rapport d'enquête sur le climat d'affaires en Chine de l'année 2021, indiquant que les entreprises étrangères en Chine sont optimistes quant aux perspectives économiques de la Chine et que le marché chinois reste leur priorité absolue. 75% des entreprises interrogées sont optimistes quant aux perspectives du marché chinois dans les deux prochaines années, et 81% des entreprises sondées estiment que le marché chinois de leur industrie connaîtra une croissance positive en 2021. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Ce rapport de la Chambre de commerce américaine en Chine a traduit une fois de plus la nature mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant des relations économiques et commerciales sino-américaines. Nous avons aussi remarqué dans le rapport que de nombreuses entreprises étrangères en Chine avaient fait des commentaires positifs sur l'environnement d'investissement chinois, et que les deux tiers des entreprises sondées avaient annoncé l'augmentation de leurs investissements en Chine, ce qui a reflété la confiance croissante des entreprises étrangères sur le marché chinois.

La Chine continuera d'approfondir la réforme, d'élargir l'ouverture, de créer un environnement d'affaires respectueux des règles du marché, de l'État de droit et des normes internationales en vue de faciliter les investissements et le développement en Chine des entreprises du monde entier, y compris celles des États-Unis, et d'aider les entreprises chinoises et étrangères à renforcer la coopération mutuellement avantageuse.

Nous espérons que les États-Unis pourront également adhérer aux concepts d'ouverture, d'inclusion, d'avantages mutuels et de résultats gagnant-gagnant, cesser de restreindre et de réprimer sans raison les entreprises chinoises, et travailler avec la Chine pour se concentrer sur la coopération et gérer les divergences afin de créer un environnement favorable au développement sain de la coopération économique et commerciale sino-américaine.

Reuters : La Chine a convoqué ce mardi l'Ambassadrice du Royaume-Uni en Chine et a fait des représentations solennelles auprès d'elle à propos de son article sur le rôle des médias. Quels sont les éléments de l'article avec lesquels le Ministère des Affaires étrangères n'est pas d'accord ? Les diplomates chinois expriment souvent leurs points de vue dans des médias et publications étrangers, pourquoi est-il inapproprié pour les diplomates étrangers d'exprimer leurs opinions sur les réseaux sociaux chinois ?

Zhao Lijian : Le Ministère des Affaires étrangères de la Chine a présenté sa position solennelle sur les questions concernées à l'Ambassadrice Caroline Wilson. Vous pouvez également lire la réaction des internautes chinois à son article, ce qui vous permettra de comprendre facilement où se trouve la vérité et où se tourne l'opinion publique. Avec une logique confuse, l'article a évité de toucher aux racines du problème, s'est gardé de parler de fausses informations et des reportages déloyaux sur la Chine de médias britanniques, a négligé délibérément la différence entre la diffamation médiatique et la supervision de la presse, et a choisi d'être « aveugle » devant les répressions étrangères contre les médias chinois. L'article a prôné d'un ton arrogant les prétendues expériences occidentales et a fait des jugements irresponsables sur le système et les médias chinois. Il vise essentiellement à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, et a permis de révéler la pratique courante de « deux poids deux mesures » et les préjugés idéologiques profondément enracinés.

Les articles publiés par l'Ambassadeur de Chine au Royaume-Uni Liu Xiaoming durant son mandat ont tous visé à présenter la Chine et les relations sino-britanniques de manière objective et positive et à clarifier les fausses informations, les rumeurs et les calomnies sur la Chine publiées par des médias britanniques. Il n'a jamais pris l'initiative de provoquer de conflits et d'attaquer le système britannique. En réalité, il n'a pas non plus été si « libre » pour l'Ambassadeur Liu Xiaoming de publier des articles sur les médias britanniques, comme l'a prétendu l'Ambassadrice Caroline Wilson. Ses articles ont été rejetés à plusieurs reprises ces dernières années.

Je tiens à réitérer que les fonctions des institutions diplomatiques consistent à favoriser les relations d'amitié bilatérales et que les diplomates assument le devoir de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures du pays d'accueil. Voici des lignes rouges à ne jamais franchir.

Reuters : La Chine a lancé un certificat numérique de santé pour les voyages internationaux, qui comprend des informations sur la vaccination. Quels sont les pays avec lesquels la Chine discute de la reconnaissance mutuelle ? Pourriez-vous fournir plus de détails ?

Zhao Lijian : La Chine a présenté la version chinoise du certificat de santé pour les voyages internationaux aux divers pays et organisations internationales concernées. À l'heure actuelle, de nombreux pays et certaines organisations internationales ont exprimé leur volonté active de réaliser une reconnaissance mutuelle avec la Chine. La partie chinoise entend établir un mécanisme de reconnaissance mutuelle avec les différentes parties sur la base d'une pleine prise en compte des préoccupations de chacun et de consultations amicales afin de faciliter les échanges humains transfrontaliers et de promouvoir activement une mobilité humaine saine, sûre et ordonnée.

China Daily : Selon des reportages, le porte-parole du Département d'État américain Ned Price a déclaré que la partie américaine estimait que la Chine avait commis un « génocide » et des « crimes contre l'humanité » contre des musulmans ouïgours au Xinjiang, et qu'elle n'avait vu rien de nouveau qui pourrait changer cette détermination jusqu'au présent. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : L'allégation d'un « génocide » au Xinjiang, en Chine, est complètement absurde et contraire aux faits. Cela est tout à fait une fabrication de rumeur mal intentionnée et un mensonge pur et simple. Si la partie américaine le dit, qu'elle donne des preuves d'abord ! La Chine s'oppose fermement aux attaques et calomnies sans aucun fondement factuel. La partie américaine fait confiance à de fausses informations de façon biaisée et a endossé à maintes reprises des mensonges et rumeurs. L'acte de la partie américaine ne pourra que nuire davantage à sa propre crédibilité et son image.

Nous avons présenté maintes fois que depuis plus de quatre décennies, la population ouïgoure au Xinjiang a doublé, en passant de 5,55 millions à plus de 12 millions. Y a-t-il un tel « génocide » dans le monde ? Dans le même temps, ceux qui connaissent l'histoire américaine doivent savoir que les États-Unis ont expulsé et tué sans scrupule les Indiens par la conquête de l'Ouest. La population amérindienne a chuté en passant de 5 millions en 1492 à 250 000 au début du 20e siècle, soit une baisse de 95%. Autrement dit, la population amérindienne était 20 fois sa taille du début du 20e siècle. L'étiquette du « génocide » s'adapte mieux à quelqu'un d'autre que la Chine.

Ce que la partie américaine devra faire, c'est de se concentrer d'abord sur ses propres problèmes de droits de l'homme et de les améliorer, plutôt que de critiquer et condamner d'autres pays à tout propos sur la base de mensonges et de rumeurs. La Chine est prête à engager un dialogue et des échanges avec les autres pays en matière de droits de l'homme sur la base du respect mutuel et du traitement d'égal à égal. Pourtant, nous nous opposons résolument à mentir et à concocter des rumeurs sur les questions des droits de l'homme et à interférer dans les affaires intérieures d'autrui sous prétexte des droits de l'homme.

Kyodo News : Selon des reportages, le Japon, les États-Unis, l'Australie et l'Inde organiseront une réunion de dirigeants le 12 mars. Un consensus sur le renforcement de l'aide en matière de vaccins en faveur des pays en développement sera atteint lors de la réunion. Certains ont dit que cela viserait la « diplomatie vaccinale » menée par la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine ?

Zhao Lijian : Puisque vous avez posé cette question, je voudrais vous présenter une fois de plus les informations sur la fourniture de vaccins par la Chine à d'autres pays.

La Chine se tient résolument en première ligne de la coopération internationale sur les vaccins. Nous avons mené des coopérations en matière de R&D et de production de vaccins avec plus de dix pays, avec la participation de plus de 100 000 volontaires de plus de 100 nationalités. 17 vaccins chinois sont maintenant dans la phase d'essai clinique et plus de 60 pays ont autorisé l'utilisation de vaccins chinois. La sécurité et l'efficacité des vaccins chinois sont largement reconnues par différents pays. Nous entendons aussi explorer avec les autres pays la faisabilité et les modalités de la reconnaissance mutuelle des certificats de vaccination.

La Chine se tient résolument en première ligne de la distribution équitable des vaccins. Elle a adhéré au mécanisme COVAX de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et s'est engagée à fournir dans ce cadre un premier lot de 10 millions de doses pour répondre à l'urgence des pays en développement. La Chine a apporté des dons de vaccins à 69 pays en développement qui en ont un besoin urgent, et en a exporté vers 43 pays. Répondant à l'appel des Nations Unies, nous avons fourni des dons de vaccins aux personnels des opérations de maintien de la paix de différents pays. Nous sommes aussi prêts à coopérer avec le Comité international olympique pour fournir des vaccins aux athlètes qui participeront aux Jeux Olympiques. Nous espérons que les vaccins chinois donneront plus de confiance et d'espoir à la lutte internationale contre le virus.

Le vaccin est une arme puissante contre le virus et un espoir pour sauver des vies. Il doit être mis au service de l'humanité tout entière. La Chine est profondément convaincue que les vaccins doivent être un bien public. Nous nous sommes engagés à faire de nos vaccins un bien public mondial et surtout œuvrons à promouvoir l'accessibilité et l'abordabilité des vaccins pour les pays en développement. Nous avons honoré notre engagement.

Jusqu'ici, un grand nombre de vaccins sont disponibles dans le monde. Le choix de vaccin appartient à chaque pays. Tous les vaccins sûrs et fiables sont bons, qu'ils soient chinois ou non. Nous sommes contre le « nationalisme vaccinal » et le « fossé vaccinal », et surtout les tentatives de politiser la coopération sur les vaccins.

PTI : Concernant le mécanisme que vous avez mentionné pour la reconnaissance mutuelle des vaccins entre différents pays, la Chine attendra-t-elle que les vaccins de Chine et d'autres pays soient homologués par l'OMS ? Pour autant que je sache, à l'heure actuelle, l'OMS n'a homologué que quelques vaccins dont ceux de Pfizer et d'AstraZeneca. Les vaccins chinois doivent-ils attendre l'homologation de l'OMS ? Ou bien envisagez-vous de promouvoir l'homologation par des canaux bilatéraux ? En plus, la Chine a promis de fournir 10 millions de doses de vaccins au mécanisme COVAX. Les vaccins concernés n'ont-ils pas encore été homologués par l'OMS ?

Zhao Lijian : Pour autant que je sache, les entreprises de vaccins concernées de la Chine ont déjà formulé leurs demandes à l'OMS, et celle-ci a envoyé des groupes en Chine pour effectuer des inspections. Le processus de l'homologation est en cours.

La sécurité et l'efficacité des vaccins chinois sont largement reconnues par divers pays. La Chine et l'OMS mènent d'heureux échanges en matière d'homologation de vaccins.

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Dans l'après-midi du jeudi 11 mars, après la clôture de la 4e session annuelle de la 13e Assemblée populaire nationale (APN), le Premier Ministre du Conseil des Affaires d'État Li Keqiang donnera une conférence de presse au Grand Palais du Peuple et répondra aux questions des journalistes chinois et étrangers. La conférence de presse régulière du Ministère des Affaires étrangères sera suspendue et reprendra le vendredi 12 mars.

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