Page d'accueil > Déclaration du porte-parole
Conférence de presse du 19 octobre 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2020-10-19 20:13

Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra le 20 octobre une réunion ministérielle sur la situation dans la région du Golfe. Le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi y participera. La réunion sera en forme de visioconférence.

CCTV : Le 17 octobre, lors de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté et de la 7e Journée nationale pour la lutte contre la pauvreté en Chine, les dirigeants chinois ont donné d'importantes directives et instructions à ce sujet. La Chine a également tenu la Conférence nationale pour honorer les modèles et les exploits dans la lutte décisive contre la pauvreté. Quelle est la portée mondiale de la lutte décisive de la Chine contre la pauvreté ? Qu'a fait le Ministère des Affaires étrangères à cet égard ?

Zhao Lijian : La lutte décisive de la Chine contre la pauvreté a une portée positive pour le monde, principalement en deux points :

Premièrement, la Chine a contribué à accélérer le processus mondial de réduction de la pauvreté. L'éradication de la pauvreté est un défi commun auquel l'humanité est confrontée, et elle est aussi l'objectif primordial du Programme de développement durable à l'horizon 2030. En tant que plus grand pays en voie de développement, la Chine a toujours placé la lutte décisive contre la pauvreté à une position prioritaire dans la gouvernance. Depuis le lancement de la réforme et de l'ouverture il y a plus de 40 ans, 750 millions de personnes sont sorties de la pauvreté en Chine, ce qui représente une contribution à hauteur de plus de 70% à la réduction de la pauvreté dans le monde. Vous avez peut-être vu des chiffres encore plus élevés. Par exemple, selon les statistiques de la Banque mondiale, plus de 800 millions de personnes sont sorties de la pauvreté en Chine. Cette année marque la dernière année pour parachever la construction de la société d'aisance moyenne sur tous les plans en Chine, ainsi que l'année de victoire totale dans la lutte contre la pauvreté. D'ici la fin de l'année, la Chine sortira de la pauvreté toute la population pauvre définie selon les critères en vigueur, et atteindra 10 ans avant la date prévue l'objectif du développement durable en matière d'éradication de la pauvreté, apportant ainsi une contribution historique à l'élimination de la pauvreté et à la réalisation de la paix et du développement dans le monde entier. La Chine a récemment publié un rapport intitulé Éradication de l'extrême pauvreté : les pratiques de la Chine, qui vise à partager avec la communauté internationale toutes ses expériences et ses pratiques en matière de réduction de la pauvreté dans divers domaines.

Deuxièmement, la Chine a fourni des assistances à la cause mondiale de la réduction de la pauvreté. Tout en promouvant son propre processus de réduction de la pauvreté, la Chine a toujours fourni des assistances aux pays en voie de développement dans la mesure de ses capacités. Permettez-moi de citer quelques exemples. La Chine a créé le Fonds Chine-ONU pour la paix et le développement et le Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud, et a travaillé à faire progresser solidement les projets de coopération dans les cadres de l'Initiative pour la réduction de la pauvreté en Asie de l'Est et du Programme de coopération Chine-Afrique sur la réduction de la pauvreté. La Chine a aidé à construire 24 centres de démonstration des technologies agricoles en Afrique qui bénéficient aux 500 000 habitants locaux. En plus, la Chine œuvre continuellement à approfondir la synergie entre la construction conjointe de « la Ceinture et la Route » et le Programme de développement durable à l'horizon 2030. Selon un rapport de la Banque mondiale, la construction conjointe de « la Ceinture et la Route » pourrait aider 7,6 millions de personnes à sortir de l'extrême pauvreté, et 32 millions de personnes à sortir de la pauvreté modérée. La Chine n'a cessé d'aider les pays en voie développement à améliorer leur construction des capacités par des voies multilatérales et bilatérales, de sorte à contribuer à la coopération internationale dans la réduction de la pauvreté.

Le Ministère des Affaires étrangères n'a jamais été absent sur la voie de la réduction de la pauvreté. Depuis 28 ans, le Ministère s'est engagé à soutenir la lutte contre la pauvreté à Jinping et à Malipo de la province du Yunnan, deux districts répertoriés au niveau national comme districts pauvres. En mai dernier, ces deux districts sont officiellement sortis de la pauvreté. Nous continuerons, comme par le passé, de nous acquitter de notre responsabilité d'assistance et de consolider les acquis de la sortie de la pauvreté. Dans le même temps, nous continuerons de partager avec le monde les expériences chinoises en matière de réduction de la pauvreté et de développement, afin de promouvoir les échanges et la coopération internationaux sur la réduction de la pauvreté et d'apporter de nouvelles contributions à la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030.

AFP : L'Iran a déclaré hier que l'embargo sur les armes conventionnelles imposé par le Conseil de sécurité des Nations unies à l'Iran avait été levé. Est-ce que la Chine compte ou entend vendre des armes à l'Iran ?

Zhao Lijian : En vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, les deux mesures restrictives imposées par le Conseil de sécurité à l'Iran, à savoir l'embargo sur les armes conventionnelles et l'interdiction de voyager, ont expiré le 18 octobre, marquant la fin de la première phase de la mise en œuvre de la résolution 2231. Cela a été un moment important dans le processus d'application du Plan d'action global commun (PAGC) et de la résolution 2231, et a reflété la position commune de la communauté internationale qui consiste à défendre le multilatéralisme et l'autorité du Conseil de sécurité, et à préserver les acquis dans la question nucléaire iranienne et la validité du PAGC. La Chine entend travailler ensemble avec les différentes parties pour continuer à assurer l'application postérieure du PAGC et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité dans la stabilité, promouvoir le règlement politique et diplomatique de la question nucléaire iranienne, et préserver le régime international de non-prolifération nucléaire ainsi que la paix et la stabilité au Moyen-Orient et dans la région du Golfe.

Les dispositions énoncées dans la résolution 2231 du Conseil de sécurité pour la levée de l'embargo sur les armes et d'autres mesures restrictives imposées à l'Iran sont claires, et doivent être fidèlement mises en application. La Chine œuvre toujours à préserver la paix et la stabilité au Moyen-Orient et dans la région du Golfe, et travaille activement à promouvoir le règlement politique et diplomatique de la question nucléaire iranienne. Conformément à ses politiques en matière d'exportation de matériels militaires et à ses obligations internationales, la Chine continuera à gérer prudemment les affaires du commerce des matériels militaires.

Yonhap : Selon des reportages, le gouvernement japonais décidera le 27 octobre s'il rejettera dans l'océan les eaux contaminées et retraitées de la centrale de Fukushima. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : La fuite radioactive causée par l'accident nucléaire de Fukushima au Japon a exercé une influence profonde et à long terme sur l'environnement marin, la sécurité sanitaire de l'alimentation et la santé humaine. Nous espérons que le gouvernement japonais adoptera une attitude hautement responsable envers son propre peuple, les pays voisins et la communauté internationale pour procéder à une évaluation approfondie des influences possibles apportées par le processus de traitement des eaux contaminées au tritium de la centrale nucléaire de Fukushima, révélera les informations de façon stricte, précise, ouverte et transparente de son propre chef et à temps, et prendra des décisions avec prudence sur la base d'amples consultations avec les pays voisins.

Phoenix TV : Le Ministère iranien des Affaires étrangères a dit que le pays se procurerait les équipements nécessaires provenant de toutes les sources en fonction de ses besoins défensifs, alors que le Secrétaire d'État américain Mike Pompeo a indiqué que bien que l'embargo sur les armes contre l'Iran ait expiré, toute vente d'armes à l'Iran ferait l'objet de sanctions américaines. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Les agissements des États-Unis sont dépourvus de toute raison. La Chine s'oppose depuis toujours aux sanctions unilatérales imposées par les États-Unis, qui accusent même la Chine de vouloir exporter des armes en grande quantité à l'Iran. Les politiques et pratiques de la Chine concernant les exportations de matériels militaires reflètent son attitude hautement responsable. En revanche, ce sont les États-Unis qui colportent partout leurs armes, profitent du commerce des armes pour servir leurs intérêts géopolitiques, se sont voire ingérés ostensiblement dans les affaires intérieures d'autres pays, et ont retiré leur signature sur le Traité sur le commerce des armes. Ils n'ont donc aucun droit de faire des remarques irresponsables contre la Chine.

La résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU comprend des dispositions claires pour la levée de l'embargo sur les armes et d'autres mesures restrictives imposées à l'Iran, celles-ci doivent être fidèlement appliquées. Je viens de présenter la position de la Chine là-dessus.

Beijing Daily : La réunion ministérielle sur la situation dans la région du Golfe du Conseil de sécurité de l'ONU est une initiative de la Russie. Quelles sont les attentes de la Chine à l'égard de cette réunion ?

Zhao Lijian : La Chine soutient l'initiative de la Russie, qui assure en octobre la présidence tournante du Conseil de sécurité, pour tenir la réunion ministérielle sur la situation dans la région du Golfe. La région du Golfe attire depuis toujours une haute attention de la communauté internationale. Nous espérons que les membres du Conseil de sécurité et les pays concernés de la région pourront profiter de cette réunion pour parvenir à un consensus sur l'apaisement des tensions régionales. La Chine participera activement à cette réunion et œuvrera pour que la réunion puisse émettre un signal positif en vue de promouvoir l'harmonie entre les pays de la région et sauvegarder la paix, la stabilité et le développement dans la région.

CCTV : Depuis un certain temps, les États-Unis mènent une propagande intense sur leur programme du « réseau propre » (clean network) dans l'intention d'étouffer les entreprises chinoises de haute technologie. En même temps, nous avons noté que dans un récent communiqué, l'European Competitive Telecommunications Association (ECTA) avait dénoncé toute interdiction imposée aux fournisseurs chinois de 5G pour des raisons géopolitiques, soulignant que de telles décisions ne peuvent être justifiées que sur la base de faits bien établis et avertissant que l'exclusion de fournisseurs spécifiques aura des conséquences négatives sur les consommateurs, les entreprises et les marchés concernés. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Je voudrais applaudir la voix impartiale de l'association industrielle européenne en question. Cela montre une fois de plus que le soi-disant « réseau propre » des États-Unis est un « réseau sale » discriminatoire, exclusif et politisé qui est impopulaire. Pourquoi l'appelons-nous « réseau sale » ?

Tout d'abord, ce « réseau sale » est avant tout un « réseau d'écoute ». Les États-Unis sont depuis longtemps engagés dans de massives écoutes et surveillances dans le cyberespace. Récemment, ils ont même mobilisé l'Alliance des « Five Eyes » et d'autres pays concernés pour demander publiquement aux entreprises d'installer des « portes dérobées » dans des applications cryptées. Huawei a clairement indiqué à plusieurs reprises qu'il était prêt à signer des « accords sans porte dérobée » avec tous les pays. Si les États-Unis bloquent les activités de Huawei, c'est probablement parce qu'ils craignent qu'ils ne puissent plus profiter des « portes dérobées » pour procéder à des écoutes si les autres pays utilisent Huawei.

Deuxièmement, ce « réseau sale » est un « réseau monopolistique ». Historiquement, afin de préserver leurs bénéfices privés tirés du monopole et leur hégémonie dans le domaine scientifique et technologique, les États-Unis ont utilisé sans scrupule leur appareil d'État pour attaquer de manière injustifiée les entreprises non américaines qui avaient de l'avance dans un certain secteur. Ce banditisme n'est pas rare aux États-Unis : la société japonaise Toshiba en 1987 et la société française Alstom en 2014 sont autant de précédents. Le soi-disant « réseau propre » n'est qu'un synonyme d'« intimidation numérique ».

Troisièmement, ce « réseau sale » est aussi un « réseau idéologique ». Sous le vernis du « réseau propre », il s'agit en réalité d'enclencher la « guerre froide » technologique et de pratiquer la discrimination à l'encontre des pays spécifiques. À l'ère de la mondialisation, le fait d'utiliser l'idéologie pour tracer les lignes du développement technologique et réprimer délibérément certains pays et certaines entreprises va non seulement à l'encontre des lois fondamentales du développement scientifique et technologique, mais constitue également un repli dangereux qui aura des effets néfastes pour toutes les parties, y compris soi-même.

De nombreux pays ne sont pas intéressés par le soi-disant « réseau propre » des États-Unis, voire manifestent de la répugnance pour celui-ci. Nous sommes convaincus que la plupart des pays insisteront sur leur indépendance, porteront des jugements indépendants, diront non au « réseau sale » américain et offriront un environnement commercial 5G équitable, juste, ouvert et non discriminatoire aux entreprises de tous les pays.

Bloomberg : Le chef de l'opposition officielle du Canada a demandé à l'ambassadeur de Chine au Canada de présenter des excuses pour ses propos concernant la sécurité des Canadiens à Hong Kong. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Zhao Lijian : L'ambassadeur de Chine au Canada a présenté la position de la Chine en réponse à des questions sur les relations sino-canadiennes et celles liées à Hong Kong et au Xinjiang lors d'une interview récente, ce qui est tout à fait légitime et irréprochable. L'ambassade de Chine au Canada a publié le texte intégral et la vidéo de l'interview sur son site web. Certains médias canadiens ont délibérément déformé les propos de l'ambassadeur de Chine. Et des dirigeants canadiens ont laissé faire les médias et agi de concert avec eux au lieu de vérifier les reportages, et ont lancé des accusations sans fondement contre la Chine. Nous y exprimons un fort mécontentement et une ferme opposition, et avons formulé des représentations solennelles auprès de la partie canadienne.

Les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang relèvent totalement des affaires intérieures de la Chine, et ne sont pas du tout des questions sur les droits de l'homme. Hong Kong est une société basée sur l'État de droit. Les droits et intérêts légaux de ses habitants sont assurés efficacement selon la loi. La Chine s'oppose fermement au prétendu « asile politique » fourni par le Canada aux criminels émeutiers de Hong Kong. La partie canadienne doit rejeter ses préjugés idéologiques et cesser de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine en profitant des questions liées à Hong Kong et au Xinjiang.

Le Canada est bien conscient que la détention arbitraire de Meng Wanzhou est à l'origine des difficultés actuelles dans les relations sino-canadiennes. Aujourd'hui, le Canada n'ose toujours pas regarder en face cette question. De plus, il a négligé les faits fondamentaux de la mise en arrestation et de la poursuite en justice de citoyens canadiens par la Chine conformément à la loi, et a tenté de regrouper des alliés pour faire pression sur la Chine. Cette tentative de rejeter la responsabilité sur autrui ne réussira jamais !

Nous exhortons une fois de plus le Canada à faire face au problème, à écouter davantage les appels justes des personnalités sages de son pays à libérer immédiatement Meng Wanzhou, et l'aspiration commune du milieu d'affaires, des collectivités locales et des populations à réengager les relations avec la Chine sur la bonne voie dès que possible, à prendre davantage en considération l'avenir des relations bilatérales, et à régler adéquatement et rapidement l'affaire Meng Wanzhou.

AFP : La jeune activiste écologique suédoise Greta Thunberg a envoyé un message ce week-end sur tweet pour soutenir les 12 « activistes » de Hong Kong arrêtés dans la partie continentale de la Chine. Quelle est la réponse de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : La Chine est un État de droit. Les autorités judiciaires chinoises traitent les cas strictement en vertu de la loi. Personne n'a le droit d'y interférer. Les individus concernés ont été arrêtés selon la loi pour la participation ou l'organisation présumées dans le franchissement illégal de la frontière. Une enquête a été ouverte sur l'affaire et les autorités chinoises de la sécurité publique protègent les droits et intérêts légaux des suspects conformément à la loi.

Reuters : Selon le Wall Street Journal, le gouvernement chinois a « averti » maintes fois l'administration américaine qu'il pourrait arrêter des citoyens américains en Chine en réponse à la poursuite par les États-Unis des chercheurs chinois liés à l'armée. Pourriez-vous le confirmer ?

Zhao Lijian : J'ai remarqué les reportages concernés. Les États-Unis, en affirmant que des citoyens étrangers ont subi une détention arbitraire en Chine, ont tenté d'accuser les innocents alors qu'ils étaient eux-mêmes les coupables, et ils ont totalement confondu le blanc et le noir.

Depuis un certain temps, les États-Unis, poussés par leur fort préjugé idéologique, la mentalité de guerre froide et leur volonté sinistre d'endiguer et de réprimer la Chine, ont arbitrairement surveillé, harcelé, interrogé et arrêté des étudiants chinois aux États-Unis, confisqué sans raison les équipements électroniques des citoyens chinois, et même procédé à la présomption de culpabilité en fabriquant ouvertement des accusations absurdes comme l'espionnage. Ces actes malintentionnés des États-Unis ont porté gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes des Chinois aux États-Unis, et perturbé gravement les échanges humains et culturels normaux entre les deux pays. Ces agissements et allégations des États-Unis sont d'ores et déjà devenus la persécution politique flagrante, violant les principes moraux et abîmant leur propre image. Il s'agit d'une sorte de nouveau maccarthysme ! Le maccarthysme, doctrine de triste réputation dans l'histoire, est en train de se ranimer sous une autre forme. Dans ce contexte, si les États-Unis ont laissé sortir de telles informations, c'est parce qu'ils savent bien qu'ils sont la partie coupable, et qu'ils tentent de trouver une excuse pour leur violation arbitraire des droits et intérêts légitimes des Chinois aux États-Unis.

La Chine est un État de droit, et protège depuis toujours et en vertu de la loi la sécurité ainsi que les droits et intérêts légitimes des citoyens étrangers en Chine. Nous encourageons et soutenons les échanges et coopération normaux entre la Chine et le reste du monde. Les citoyens étrangers en Chine n'auront pas à s'inquiéter de leur sécurité, tant qu'ils respectent les lois et règles de la Chine. En fait, nous faisons toujours de notre mieux pour faciliter la vie et le travail des citoyens étrangers en Chine. Les États-Unis doivent cesser leurs tentatives erronées de restreindre et de réprimer les échanges humains normaux avec la Chine.

AFP : Selon des reportages, deux diplomates de Chine aux Fidji sont allés à une réception organisée par une organisation de Taiwan aux Fidji, lors de laquelle un diplomate chinois a eu un affrontement physique avec un officiel de Taiwan. Selon la partie taiwanaise, cet officiel de Taiwan a été battu. Pourriez-vous présenter ce qui s'est exactement passé ?

Zhao Lijian : D'abord, il n'y a aucun « diplomate » de Taiwan aux Fidji. Le gouvernement des Fidji est attaché depuis de longue date à la position correcte marquée par le principe d'une seule Chine, et a ordonné en 2019 au bureau commercial de Taiwan aux Fidji de ne plus utiliser le nom autoproclamé de Taiwan, ni de poursuivre les pratiques d'« une Chine, un Taiwan » ou de « deux Chine » aux Fidji. La Chine l'apprécie.

Les reportages que vous avez mentionnés ne correspondent pas du tout à la réalité. La partie taiwanaise est comme un voleur qui crie au voleur. Lors de l'événement, l'organisation de Taiwan a publiquement hissé le faux drapeau et a aussi dessiné le faux drapeau sur le gâteau. L'Ambassade de Chine aux Fidji a publié une déclaration. Et la Chine a demandé aux Fidji de mener une enquête approfondie sur cette affaire. La partie fidjienne a indiqué qu'elle attachait une grande importance aux préoccupations chinoises, et qu'elle observerait scrupuleusement le principe d'une seule Chine et traiterait adéquatement cette affaire.

Je tiens à souligner qu'il n'y a qu'une seule Chine dans le monde et que Taiwan fait partie intégrante de la Chine. Le principe d'une seule Chine est une norme reconnue de tous dans les relations internationales et un consensus universel de la communauté internationale. Toute tentative qui utilise la question de Taiwan pour semer la discorde entre la Chine et les pays insulaires de l'océan Pacifique est vouée à l'échec.

Je voudrais aussi citer la déclaration de l'Ambassade de Chine aux Fidji pour éclaircir la situation. La vérité est que le bureau commercial de Taiwan aux Fidji a organisé publiquement le 8 octobre un événement dédié à la prétendue « Fête nationale du double 10 ». Cet acte a violé gravement non seulement le principe d'une seule Chine, mais aussi les règles concernées du gouvernement fidjien sur les activités des organisations de Taiwan. L'intention de Taiwan était de créer « deux Chine » ou « une Chine, un Taiwan » sur la scène internationale. Le soir même, le personnel du bureau commercial de Taiwan a oralement et physiquement provoqué le personnel de l'Ambassade de Chine aux Fidji qui s'acquittait de ses missions officielles dans la zone publique du même hôtel. Un diplomate chinois a été blessé et ses affaires ont été endommagées. L'Ambassade de Chine aux Fidji a exprimé ses graves préoccupations aux Fidji sur l'incident susmentionné et a demandé aux Fidji de mener une enquête approfondie à ce sujet et de poursuivre la responsabilité du personnel de Taiwan en vertu de la loi. Nous avons la conviction que les Fidji traiteront cet incident de manière juste et adéquate.

Shenzhen TV : Les élections législatives de la Nouvelle-Zélande ont eu lieu le 17 octobre. Les résultats préliminaires montrent que le Parti travailliste, dirigé par la Première Ministre Jacinda Ardern, a obtenu plus de la moitié des sièges au Congrès. Le Parti travailliste sera ainsi capable de former seul un gouvernement. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : Nous avons noté la tenue avec succès des élections législatives en Nouvelle-Zélande. Nous en exprimons nos félicitons.

La Chine et la Nouvelle-Zélande sont des partenaires importants l'une pour l'autre. Le maintien d'un développement sain et stable des relations bilatérales correspond aux intérêts fondamentaux des deux pays et de leurs peuples. La Chine souhaite travailler ensemble avec le prochain gouvernement de la Nouvelle-Zélande pour renforcer la confiance mutuelle et approfondir la coopération sur la base des principes de respect mutuel, d'égalité et de bénéfices réciproques, afin de faire progresser constamment le partenariat stratégique global sino-néo-zélandais.

The Paper : Nous avons pris note des deux documents publiés sur le site web du Ministère des Affaires étrangères ce matin, la Fiche d'informations sur les dommages causés par les États-Unis à l'environnement et le Rapport sur les dommages causés par les États-Unis à la gouvernance environnementale mondiale. Pourriez-vous présenter davantage d'informations concernées ?

Zhao Lijian : Comme un adage chinois le dit, ne pas répondre à la courtoisie, c'est manquer de courtoisie. Certains politiciens et officiels américains n'ont ménagé aucun effort pour salir l'image de la Chine, et ont récemment cherché tous les moyens pour calomnier et dénigrer la Chine sur la protection environnementale. Les États-Unis ont non seulement fait marche arrière dans leurs politiques nationales en termes de protection environnementale, mais aussi gravement nuit à l'égalité, à l'efficacité et aux acquis de la gouvernance environnementale mondiale. Leurs mauvais antécédents sont partout dans le domaine de l'environnement, notamment le changement climatique, la biodiversité, les espèces menacées, la gestion de déchets solides, les produits chimiques, la forêt et la pollution de l'eau. Aujourd'hui, deux documents, à savoir la Fiche d'informations sur les dommages causés par les États-Unis à l'environnement et le Rapport sur les dommages causés par les États-Unis à la gouvernance environnementale mondiale, ont été publiés sur le site web du Ministère des Affaires étrangères pour exposer, à travers les faits, le bilan terrible des États-Unis dans le domaine de la protection environnementale, et mettre à nu les manigances de « voleur volé » de certains Américains. Les faits sont plus éloquents que les mots, et la vérité se trouve dans le cœur de chacun.

*********************

Je voudrais partager avec vous une bonne nouvelle. Le compte Douyin du Bureau des porte-parole du Ministère des Affaires étrangères a vu le nombre de ses abonnés dépasser les dix millions, et le compte est de plus en plus aimé des internautes.

À cette occasion, je voudrais vous remercier, surtout les abonnés sur Douyin et Wechat pour votre amour et attention. J'espère que vous continuerez à suivre et à soutenir les sites web chinois et multilingues du Ministère, le compte Diplo-Chat (compte du Ministère) sur Wechat et Weibo, et le compte du Bureau des porte-parole du Ministère sur Wechat, Weibo et Douyin. Nous continuerons de faire entendre la voix de la Chine et de bien raconter les histoires chinoises via ces plateformes. Vous êtes invités aussi à suivre et à soutenir les comptes du Bureau des porte-parole du Ministère sur toutes ces plateformes de réseaux sociaux.

[ Envoyer ce lien à un ami ]
  [ Imprimer ]