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Déclaration de la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying au sujet des déclarations communes des pays amis pour soutenir la Chine au sein de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies
2020-10-07 00:02

Q : Il y a quelques jours, en réponse aux remarques irresponsables de certains pays occidentaux sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang, près de 70 pays ont pris la parole au sein de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies pour soutenir et faire écho à la position de la Chine, en s’opposant à l’ingérence de pays occidentaux dans les affaires intérieures de la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

R: Il y a quelques jours, près de 70 pays ont pris la parole au sein de la Troisième Commission de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies pour soutenir et faire écho à la position de la Chine. Parmi eux, le Pakistan, au nom de 55 pays, a fait une déclaration commune sur les questions liées à Hong Kong, et Cuba, au nom de 45 pays, a fait une déclaration commune sur les questions liées au Xinjiang, pour soutenir la position et les mesures de la Chine sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang. Ces pays ont estimé que l’élaboration et l’application par la Chine de la Loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale à Hong Kong revêtaient une grande importance pour assurer une application solide du principe d’ « Un pays, deux systèmes » et maintenir la prospérité et la stabilité de Hong Kong, et que les droits légitimes et la liberté des résidents de Hong Kong pouvaient être mieux protégés dans un environnement sûr. Ils ont salué une série de mesures prises par le Xinjiang, conformément à la loi, pour faire face à la menace du terrorisme et de l’extrémisme et sauvegarder les droits de l’homme de tous les groupes ethniques du Xinjiang. Soulignant que la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays est un principe capital de la Charte des Nations unies, ces pays se sont fermement opposés à la politisation des questions relatives aux droits de l’homme et à la pratique de « deux poids deux mesures », ainsi qu’aux accusations infondées et à l’ingérence déraisonnable contre la Chine.

Ces voix de justice montrent une fois de plus que la justice est dans le cœur de chacun. Les tentatives de quelques pays occidentaux visant à salir la Chine sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang se sont une fois de plus soldées par échec. La Chine a exposé à plusieurs reprises sa position sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang. Ce que je voudrais souligner, c’est que les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang ne sont pas du tout des questions de droits de l’homme autour desquelles certaines forces ont fait du tapage, et ne doivent pas être politisées. Un petit nombre de forces extérieures, ayant des arrière-pensées, s’ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine au nom des droits de l’homme. La Chine s’oppose fermement aux tentatives de toute personne, tout pays ou toute force visant à créer l’instabilité, la division et les troubles en Chine, ainsi qu’à la manipulation politique sous le prétexte des questions liées à Hong Kong et au Xinjiang pour interférer dans les affaires intérieures de la Chine.

S’agissant de la protection des droits de l’homme, la perfection n’existe pas et on peut toujours faire mieux. Les pays doivent d’abord bien gérer leurs propres affaires. Dans le domaine de droits de l’homme, certains pays occidentaux ont un mauvais bilan : l’absence prolongée d’une solution à la question des réfugiés ; des crises humanitaires répétées ; la montée du racisme, de l’extrémisme et de la question des minorités ethniques ; et la multiplication des propos et incidents antisémites, antimusulmans et anti-noirs. Ils ont pris à propos de tout et de rien des mesures coercitives unilatérales contre d’autres pays telles que le blocus économique et la sanction financière, ce qui viole gravement les droits de l’homme fondamentaux d’autres pays. Comment ces pays peuvent-ils faire des commentaires déplacés sur la situation des droits de l’homme d’autres pays ? La Chine n’accepte pas de donneur de leçon des droits de l’homme et s’oppose à la pratique de « deux poids deux mesures ». Nous sommes disposés à travailler avec toutes les parties pour mener des dialogues et une coopération constructifs sur la base des principes d’égalité et de respect mutuel afin de promouvoir conjointement le développement sain de la cause internationale des droits de l’homme.

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