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Conférence de presse du 3 juillet 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2020-07-03 10:30

CCTV : Le Ministère des Affaires étrangères du Laos a publié une déclaration exprimant ses félicitations et son ferme soutien à l'adoption par la Chine de la Loi sur la préservation de la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong, estimant que la loi assurera la prospérité et la stabilité à long terme à Hong Kong. Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères du Vietnam a également affirmé le respect et le soutien du pays au principe de la Chine dit d'« un pays, deux systèmes », à la Loi fondamentale et au système juridique connexe, en espérant que d'autres pays pourront également respecter cela. Quel est le commentaire de la Chine à ce propos ?

Zhao Lijian : La Chine apprécie hautement le soutien ferme du Laos et du Vietnam à l'adoption et à la mise en œuvre par la Chine de la Loi sur la préservation de la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong. Lors de la 44e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, plus de 70 pays, dont le Laos et le Vietnam, ont exprimé leur soutien à la législation chinoise concernée et ont exhorté certains pays à cesser immédiatement de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine sous le prétexte de Hong Kong. Cela illustre une vérité simple : les gens justes peuvent distinguer le bien du mal. La tentative de plusieurs pays occidentaux de salir la Chine ne réussira jamais.

Je voudrais ajouter ceci : après que Cuba eut fait une déclaration le 30 juin au nom de 53 pays au Conseil des droits de l'Homme pour saluer l'adoption de la Loi sur la préservation de la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong, des représentants de plus de 20 pays ont prononcé des discours au Conseil des droits de l'Homme pour soutenir cette législation. Pour résumer, plus de 70 pays ont exprimé leur soutien à la législation chinoise concernée lors de la 44e session du Conseil des droits de l'Homme. Cela démontre clairement qu'« une cause juste bénéficie toujours d'un large soutien, tandis qu'une cause injuste en trouve peu ».

Beijing Youth Daily : Ryo Takeuchi, un réalisateur japonais vivant à Nanjing, a filmé le documentaire « Long Time No See, Wuhan », qui a fait le buzz en Chine et au Japon et a enregistré plus de 25 millions de vues en ligne. En présentant l'histoire de dix Wuhanais ordinaires, le documentaire dépeint la vie quotidienne des habitants de Wuhan et l'état de la ville aujourd'hui. Il illustre les efforts considérables de Wuhan dans la lutte contre le Covid-19 et les résultats obtenus ainsi que l'aspiration et la confiance de la population locale pour un avenir meilleur. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : En effet, le documentaire dont vous avez parlé a été chaleureusement accueilli en Chine et au Japon. Le réalisateur Takeuchi s'est rendu à Wuhan et montre, du point de vue des citoyens ordinaires, la vie à Wuhan après l'épreuve de l'épidémie, ainsi que la résilience et l'optimisme des résidents de Wuhan. Pour les téléspectateurs chinois et japonais, ce documentaire est très touchant, car il dépeint la vie des gens d'une manière simple, sincère et réconfortante. Nous espérons qu'il y aura plus de documentaires comme celui-ci, ce qui améliorera la compréhension mutuelle et l'amitié entre la Chine et le Japon.

China News Service : La Chambre de commerce des Etats-Unis a déclaré dans une récente déclaration que, depuis plus de 50 ans, elle s'est engagée à préserver le statut de Hong Kong en tant que centre commercial international, et a travaillé avec le gouvernement de la RAS de Hong Kong pour soutenir Hong Kong dans le développement d'un centre économique de classe mondiale intégrant les valeurs partagées de l'Etat de droit, la libre circulation des informations et la connectivité à travers le monde. La déclaration indique également que la Chambre de commerce des Etats-Unis continue de considérer Hong Kong comme une base pour les affaires internationales. Quel est le commentaire de la Chine à ce propos ?

Zhao Lijian : Depuis son retour au sein de la mère patrie, Hong Kong a pleinement mis en valeur son avantage unique en tant que plaque tournante mondiale soutenue par la partie continentale de la Chine. Son statut de centre financier, de transport maritime et commercial international a été consolidé. La ville est connue comme l'un des endroits les plus libres, ouverts, prospères et dynamiques du monde. Elle s'est classée deuxième dans l'Indice de liberté économique de cette année publié par une institution américaine.

Depuis un certain temps, les forces anti-Chine cherchant à déstabiliser Hong Kong se sont livrées à des activités violentes et illégales à grande échelle, vandalisant des installations et attaquant des résidents. Elles ont gravement sapé l'ordre social de Hong Kong, menacé la vie et les biens des résidents de Hong Kong et compromis le fonctionnement normal des entreprises des divers pays à Hong Kong. La Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong fournira une garantie institutionnelle plus forte pour une application solide du principe d'« un pays, deux systèmes ». Elle contribuera à assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité durables de Hong Kong, à protéger les droits et libertés légaux des résidents de Hong Kong et à protéger les droits et intérêts des investisseurs des divers pays à Hong Kong.

A l'avenir, au fur et à mesure que la réforme et l'ouverture de la Chine libéreront une plus grande vitalité économique et que Hong Kong resserrera ses liens de coopération avec la partie continentale de la Chine et le reste du monde, Hong Kong jouira certainement d'un avenir encore meilleur et les entreprises étrangères à Hong Kong auront sûrement des perspectives plus prometteuses.

Nous invitons les entreprises étrangères, y compris les entreprises américaines, à poursuivre leurs activités à Hong Kong et leur souhaitons plus de succès. Nous espérons également que le monde des affaires américain travaillera avec tous ceux qui soutiennent le développement et la prospérité de Hong Kong pour s'assurer que cette « Perle de l'Orient » brillera d'un éclat plus intense.

RIA Novosti : Selon la Sûreté de l'Etat, l'agence de renseignement belge, des étudiants chinois en Belgique pourraient pratiquer des activités d'espionnage pour la Chine et partager les connaissances acquises dans les universités belges avec les forces armées chinoises. Le chef adjoint de l'agence a déclaré que les services de renseignement belges tentaient d'identifier les étudiants potentiellement dangereux. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : L'Ambassade de Chine en Belgique a répondu à cette question. Le rapport que vous avez mentionné est dénué de tout fondement et salit la Chine avec malveillance. Comme nous l'avons répété à maintes reprises, la Chine développe toujours des relations avec d'autres pays sur la base du respect mutuel et de la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures. Ces dernières années, grâce à des efforts concertés, les échanges et la coopération sino-belges dans le secteur de l'éducation ont progressé de manière régulière, bénéficiant aux deux parties. Nous exhortons les parties concernées en Belgique à voir sous un angle objectif et rationnel les échanges d'étudiants entre la Belgique et la Chine, à s'abstenir de faire des remarques irresponsables et à œuvrer pour promouvoir la confiance mutuelle et la coopération entre les deux pays.

CNR : Le Secrétaire d'Etat américain Pompeo a publié le 1er juillet une déclaration selon laquelle le Département d'Etat américain, ainsi que le Département américain du Trésor, le Département américain du Commerce et le Département américain de la Sécurité intérieure, émettaient un avis pour avertir les entreprises des risques relatifs à la chaîne d'approvisionnement en lien avec les entités qui se livrent à des violations des droits de l'Homme, y compris le « travail forcé » au Xinjiang et ailleurs en Chine. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Des politiciens américains, dont M. Pompeo, propagent des absurdités sur le Xinjiang, fabriquant de « fausses nouvelles », critiquant gratuitement la politique chinoise concernant le Xinjiang et s'immisçant de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine en est vivement mécontente et s'oppose fermement à cela.

Le soi-disant « travail forcé » est monté de toutes pièces par certaines institutions et personnels américains et occidentaux et ne correspond pas à la réalité. Les droits et les intérêts des travailleurs issus des ethnies minoritaires du Xinjiang en tant que partie de la population active de la Chine sont protégés par la loi. Ils sont libres de choisir une profession et peuvent décider librement de leur lieu de travail. Il n'y a aucune restriction à leur liberté individuelle. Leurs coutumes, leurs croyances religieuses et leur langue parlée et écrite sont protégées par la loi. Les entreprises concernées offrent de bonnes conditions de vie et de travail aux travailleurs issus des minorités ethniques et veillent à ce que tous leurs besoins soient satisfaits. Le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang prend des mesures actives pour garantir au maximum le droit au travail et à l'emploi des populations de tous les groupes ethniques en fonction de leurs préférences. Selon les statistiques disponibles, depuis 2018, au total 151 000 personnes issues de familles démunies du sud du Xinjiang ont trouvé un emploi loin de chez eux, beaucoup gagnant un revenu annuel de 45 000 RMB. Grâce à leurs revenus, toutes leurs familles sont sorties de la pauvreté. Comment peut-on qualifier cela de « travail forcé » ?

Certaines personnes aux Etats-Unis prétendent qu'ils se soucient des minorités ethniques au Xinjiang, mais en même temps, ils prennent toutes sortes de mesures pour réprimer les entreprises du Xinjiang. Cette incohérence révèle leur hypocrisie et leur intention malveillante de contenir le développement du Xinjiang et de semer la discorde entre les différents groupes ethniques en Chine. Nous exhortons la partie américaine à respecter les faits, à rejeter les préjugés, à mettre fin aux manipulations politiques, à arrêter les paroles et les actes erronés préjudiciables aux autres et à elle-même, à cesser d'utiliser le Xinjiang comme prétexte pour perturber et saper la coopération normale entre les entreprises chinoises et américaines, et à contribuer de leur mieux à la confiance mutuelle et à la coopération entre la Chine et les Etats-Unis. La détermination de la Chine à sauvegarder sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts en matière de développement est inébranlable. Toute tentative de saper la stabilité et la prospérité au Xinjiang et de contenir le développement de la Chine ne réussira pas et ne pourra pas réussir.

Phoenix TV : Selon des reportages, le Ministre indien des Transports a déclaré que les entreprises chinoises ne seraient pas autorisées à construire les routes et autoroutes du pays. Au cours des derniers jours, nous avons également constaté un retard dans le dédouanement des marchandises en provenance de Chine dans certains ports en Inde. Auparavant, l'Inde avait annoncé l'interdiction de plus de 50 applications chinoises. La Chine a-t-elle des commentaires à faire sur ces mesures prises par la partie indienne ? La Chine pense-t-elle que cela affectera la coopération sino-indienne ? La Chine et l'Inde sont-elles en consultation sur ces questions ?

Zhao Lijian : Ces derniers jours, certains politiciens en Inde ont constamment fait des remarques irresponsables qui nuisent aux relations sino-indiennes. Des efforts concertés sont nécessaires pour maintenir les relations sino-indiennes. L'Inde devrait travailler avec la Chine dans le même but et maintenir l'intérêt général de nos relations bilatérales.

La coopération pragmatique sino-indienne est par nature mutuellement bénéfique. La création artificielle d'obstacles à une telle coopération viole non seulement les règles de l'OMC, mais nuit également aux intérêts de l'Inde. La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits légitimes des entreprises chinoises.

China Daily : APAC News, un site d'information indépendant en Australie, a publié un article intitulé « La stratégie de l'ASPI paie » le 1er juillet. Selon l'article, l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI) est en fait un groupe de pression anti-chinois malgré sa revendication d'indépendance. Il exagère au fil des années la menace de la Chine, qualifiant la Chine de « menace stratégique n° 1 » de l'Australie. Le Ministère australien de la Défense est sa principale source de financement, tandis que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et certains autres gouvernements et grands fabricants d'armes sont également ses sources financières. Outre la subvention annuelle de 4 millions de dollars australiens du Ministère australien de la Défense, l'ASPI a également obtenu des contrats d'une valeur de plus de 2,133 millions de dollars australiens du gouvernement australien de juillet 2019 à juin 2020. Cependant, l'ASPI rend délibérément opaques les chiffres de financement des gouvernements australien et américain. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Etant donné que certains en Australie font toujours du tapage autour de la soi-disant « influence de la Chine » ainsi que des prétendues « ingérence et infiltration » chinoises en Australie, et que certains aux Etats-Unis et en Australie accusent arbitrairement la Chine d'avoir répandu de la désinformation, je vous suggère de demander à ces personnes leurs commentaires à ce sujet.

Ce n'est pas la première fois que l'arrière-plan de ce soi-disant « groupe de réflexion » est révélé par les médias chinois et étrangers. Maintenant, nous voyons même des chiffres exacts. L'ASPI a été largement critiqué par beaucoup, y compris par les personnalités clairvoyantes en Australie, pour ce qu'il a fait. Devant la vérité et les faits, une institution qui salit la Chine de manière malveillante en créant de la désinformation ne finira que par s'attirer des humiliations.

PTI : Vous venez de répondre à l'interdiction par l'Inde de certaines applications chinoises ainsi qu'aux propos du Ministre indien des Transports. L'Inde a fait cela uniquement pour des raisons de sécurité. Et il y a aussi les problèmes concernés à la frontière. Donc, dans ce contexte, pensez-vous que les Indiens n'aient pas de justifications à prendre cette mesure particulière ?

Zhao Lijian : J'ai déjà exposé très clairement la position de la Chine tout à l'heure.

Je voudrais souligner que la Chine espère que l'Inde travaillera avec elle, suivra fidèlement l'important consensus atteint par les dirigeants des deux pays, respectera strictement les accords conclus entre les deux gouvernements, renforcera la communication et la coordination pour gérer correctement la situation actuelle par les voies diplomatiques et militaires et maintenir ensemble la paix et la stabilité dans les zones frontalières.

Dans le même temps, nous devons voir que la Chine et l'Inde, deux grands pays en développement, ont pour mission historique d'accélérer le développement et le renouveau nationaux. Par conséquent, le respect et le soutien mutuels sont la bonne voie à suivre pour les deux parties et correspondent aux intérêts à long terme des deux pays, tandis que la méfiance et les frictions mutuelles sont une voie mauvaise et vont à l'encontre des aspirations fondamentales des deux peuples. La Chine et l'Inde devraient suivre l'important consensus atteint par les dirigeants des deux pays et maintenir l'intérêt général des relations bilatérales. L'Inde devrait éviter une erreur d'évaluation stratégique à l'égard de la Chine.

Kyodo News : Première question, selon des reportages, le Premier ministre indien Modi s'est rendu aujourd'hui dans les zones frontalières sino-indiennes. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Deuxième question, le Parti libéral-démocrate du Japon a adopté aujourd'hui une résolution exprimant de graves préoccupations concernant le fait que beaucoup ont été arrêtés après la promulgation de la Loi sur la préservation de la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong. Et il a demandé au gouvernement japonais de reconsidérer la visite du dirigeant chinois. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Concernant votre première question, la Chine et l'Inde mènent un dialogue et une communication au sujet de la détente de la situation actuelle par les voies militaires et diplomatiques. Aucune des deux parties ne devrait faire quoi que ce soit qui puisse compliquer la situation frontalière.

En ce qui concerne votre deuxième question, la Chine a déposé des représentations solennelles auprès du Japon pour ses commentaires négatifs sur les questions liées à Hong Kong. La Chine n'a pas discuté d'agenda bilatéral majeur avec le Japon depuis un certain temps. Le tapage autour de cette question mené par certaines forces au Japon est dénué de sens.

Certains au Japon font depuis longtemps des commentaires déplacés sur les affaires intérieures d'autres pays et se livrent à des manipulations politiques. Je voudrais souligner que leur « spectacle » anti-Chine ne signifie rien pour nous. Nous n'avons ni le temps ni l'intérêt de commenter cela.

AFP : Le Pentagone américain a récemment déclaré qu'il était préoccupé par les exercices militaires chinois en mer de Chine méridionale près des îles Xisha. Et le Ministère des Affaires étrangères du Vietnam s'oppose aux actions de la partie chinoise. Un fonctionnaire du gouvernement des Philippines a également fait une déclaration à ce sujet. Quelle est la réponse de la Chine à cela ?

Zhao Lijian : Les îles Xisha font partie intégrante du territoire de la Chine, ce qui est incontestable. Les exercices militaires de la Chine dans les eaux au large des îles Xisha relèvent de notre souveraineté et sont irréprochables. La cause fondamentale de l'instabilité en mer de Chine méridionale est les activités militaires à grande échelle et la démonstration de force par un certain pays hors de la région qui se trouve à des dizaines de milliers de kilomètres de là.

La question suivante a été posée à l'issue de la conférence de presse.

Q : En réponse aux navires de la Garde côtière chinoise présents à proximité des îles Diaoyu pendant 80 jours consécutifs repérés par l'Agence japonaise de la sécurité maritime, le Secrétaire général du Cabinet Yoshihide Suga a déclaré à la presse le 2 juillet que le Japon sauvegarderait fermement ses terres, ses mers et son espace territoriaux. Les navires de patrouille japonais ont averti les navires chinois à maintes reprises et le gouvernement japonais a fait plus d'une fois des « protestations sévères » auprès de la Chine par la voie diplomatique. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : L'île Diaoyu et ses îlots affiliés font partie intégrante du territoire de la Chine. La Chine est déterminée à sauvegarder sa souveraineté. La patrouille et l'application des lois dans les eaux au large des îles Diaoyu sont notre droit fondamental, et le Japon n'a pas le droit de faire des commentaires déplacés. Nous n'acceptons pas ses soi-disant « protestations » et nous demandons au Japon de se retirer immédiatement des eaux chinoises, de cesser de faire du tapage autour de la question des îles Diaoyu et de s'abstenir de monter de nouveaux incidents.

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